Le Brésil : Pays du présent

Le Brésil parmi les pays du BRIC

Petrobras : coopération pour exporter du biodiésel en EU
Enorme projet pour la reforestation en Amazonie des aires dégradées : loi en 2009 pour renforcer l’image de l’Amazonie, richesse de l’huile de palme. Le Brésil dépendant veut devenir un leader mondial de l’huile de Palme.
Pays du Présent car perspectives favorables dans le futur mais il faut insister sur le poids du Brésil aujourd'hui.
Un pays qui a su, malgré sa grande diversité régionale et culturelle et sa dimension (18 fois la taille de la FR) préserver l’intégrité de son territoire et créer une forte identité nationale.

Un renversement de situation aujourd'hui :
 « Les résultats du passé ne garantissent pas le futur développement »
 L’irresponsabilité économique n’est pas le privilège des pays en développement.
Brésil : tendance à la surévaluation de la monnaie. Crise de la dette dans les 80’s mais aujourd'hui situation inversée.

Les potentialités des Pays émergents :
« Si vous demandez à un président de n’importe qu’elle entreprise quelles sont ses priorités  pays émergents »
• Entre 2005 et 2011 les multinationales ont investi dans le pays 220 milliard de dollar et s’y ajouteront 2550 milliards de $ d’ici 2016.
• Brésil 4ème pays d’accueil des IDE.
• D’ici 2 ou 3 ans : 3ème pays du monde en terme de réception d’IDE
• « Sur les 15 dernières années, le Brésil se globalisa violemment », ex président de la Banque Centrale
• Tradition du Brésil était l’ISI, Protectionnisme
• Poids des multinationales dans le PIB : 17% en 1995  52% en 2010.
• En 2019, le Brésil devrait être le 3ème marché mondial dans l’automobile. A dépassé l’ALL mais derrière la Chine qui est 1er (Chine, USA, Brésil, ALL)
• Nombre d’entreprises étrangères au Brésil : 6322 en 1995  13662 en 2010
 Saint Gobain dès les années 70’s implanté au Brésil.

« L’anormal est devenu le normal » : les perspectives
• Le Brésil au sein du Bric : vient de dépasser l’Angleterre et devenu 6ème pays en termes de PIB.
• « Le brésil est l’économie émergente la plus équilibrée »
• BRIC : arrivée de 4 pays parmi les principaux mondiaux.
• On s’attend vers 2020 à ce que le Brésil devienne la 5ème puissance du monde.
• Le PIB du Brésil devrait dépasser celui de la FR en 2015 selon le FMI.
 A suscité beaucoup d’articles favorables : « décollage du Brésil »

L’attractivité du Brésil
• « 20 à 25 années d croissance devant lui. Cette perspective est à comparer avec l’époque des 30 glorieuses de la France. Le Brésil a en outre des ressources naturelles que l’EU n’a pas »
• Le Brésil est en train de pratiquer une inclusion sociale : de + en + de gens entrent dans la classe moyenne et deviennent donc des consommateurs (voiture, électroménager) avec une production qui reste sur le territoire national.
• Attire les investisseurs chinois.
• Et coréen : Hyundai : bientôt 4ème producteur au Brésil
• Gros avantage du Brésil : ses ressources naturelles. Le Brésil avec ses énormes réserves dans le présel pourraient le propulser parmi les 1er producteurs mondiaux dans quelques années.

Les 3 principaux avantages du Brésil parmi les BRIC
• Son Marché : 38%
• La culture : 31%  culture européenne très forte au Brésil du fait de l’immigration et colonisation portugaise. L’étranger, en particulier le français est très bien accueilli au Brésil.
• La stabilité politique et éco : 17%  Pays qui accepte l’ambiguïté, Lula ne s’est pas coupé de la finance internationale alors qu’il est issu d’un milieu ouvrier, il est même allé au-delà des indications du FMI. Lula a lancé de l’autre côté, des réformes sociales.
Le Brésil : Modèle qui a su mélanger les relations internationales surtout avec la finance et se préoccuper des questions sociales.
 Brésilien manque de personnes qualifiés donc favorables à l’arrivée de techniciens, scientifiques.

Les 3 handicaps du Brésil parmi les BRIC
• La fiscalité et les taux d’intérêts : 30%  Fiscalité lourde, inflation
• La bureaucratie et les règles administratives : 20%
Corruption politique : Problème culturel, vient de l’époque des portugais. On peut reprocher à Lula de ne pas avoir lutté contre la corruption mais il n’avait pas la majorité au parlement.
Mais progrès : Dilma Rousseff a fait le ménage, elle est plus dure face à la corruption  ministres limogés.
Référendum sur internet : que celui qui a été condamné en première instance pour corruption ne doit pas avoir le droit de se représenter. Cette loi vient de passer définitivement : Quelqu’un qui subit une 1ère condamnation ne peut plus se représenter pendant 8 ans.
• Les coûts : 10%  on ne peut pas envisager une compétition en termes de couts contenu du salaire minimum brésilien qui est relativement élevé : 1000 réal soit ≈ 250 euros donc supérieur à la Chine.

Brésil : un des 1er producteurs mondial de soja. Profite de la croissance chinoise comme fournisseur de matières 1ères, agricoles

Remarque : il ne faut pas toujours dire que la production de base ne nécessite pas des technologies de pointe  le forage nécessite beaucoup de technologie ! Donc la production de base s’accompagne de recherches et innovations.

D’ici à 20 ans peut être 300 à 400 millions de chinois vont quitter la campagne pour la ville  va générer des demandes en produits de base donc positif pour le Brésil.

Cinq facteurs qui expliquent une forte demande d’investissements :
• Les importantes découvertes dans le secteur pétrolier (début d’exploitation des importants gisements découverts dans la plateforme littorale)
• Les besoins en énergie électrique avec la création de nouvelles usines thermiques, l’essor des énergies renouvelables et les programmes d’hydroélectricité, principalement en Amazonie avec le projet contesté du barrage Belo Monte
• La forte expansion de l’agro-industrie impulsée par la hausse continue de la demande mondiale en produits agricoles.
• Forte expansion du secteur immobilier avec l’accès croissant de la population aux crédits pour l’habitation
• Les besoins gigantesques dans le domaine des télécommunications, de la logistique et des infrastructures humaines.
 Grand défi pour ces pays.

L’optimisme des jeunes 16-29 ans
 A la question : « Mon futur est prometteur » :
• Inde : 90%
• Brésil : 87%
• Russie : 81%
• Chine : 73%
 Très haut par rapport à des pays occidentaux donc confiance en l’avenir

Une caractéristique du modèle Brésilien :
« la Petrobras, la Vale (secteur minier) ou Embraer (secteur aéronautique) font parties des principales entreprises Brésiliennes. », Busch
 Or avant au Brésil il y avait un modèle tripartite
• Cependant, dans des entreprises, l’Etat Brésilien maintient un pouvoir de contrôle à l’aide de différents moyens : par une participation au capital, par le biais de la BNDES qui joue un rôle essentiel dans le financement des investissements, par la participation au capital des sociétés de divers fonds publics de pension public.  Force de l’industrie Brésilienne.
• Il reste un lien fort entre état et entreprises nationales : Petrobras par exemple.
• La Vale : 2ème dans le secteur minier
• Ces entreprises - anciennes entreprises publiques privatisées mais compromis brésilien car sociétés cotées en bourse, actionnaires étrangers mais c’est le président de la République qui nomme le président de la Vale, de Petrobras..
• BNDES : Banque, plus grande que la banque mondiale, finance les projets brésilien  appui financier aux entreprises nationales de part du pays.
• « L’interdépendance entre le gouvernement les banques publiques et les fonds de pensions forment la colonne dorsale de Brésil S.A, la société anonyme fictive du Brésil qui bien que peu transparente et sujet à la corruption constitue un des principaux avantages compétitif du pays sur la scène internationale. » Busch.
• Lula voudrait qu’on crée plus de valeurs mais conflits financiers et d’intérêts.

 Le modèle de développement brésilien : une habile politique de compromis basée sur le pragmatisme. Leur recette miracle tient en deux mots : innovation et pragmatisme.
Vote électronique dans les zones amazoniennes où ils n’y a pas de route.
Pour sortir du marasme les entreprises et l’état on sut inventer des politiques surprenantes, ont inventé de nouveau modèle d’économie.

Suite à la croissance économique de l’Inde et de la Chine, le monde est au milieu d’un cycle de hausse des prix des commodités.

Le facteur d’inclusion sociale :
• Le grand différentiel du Brésil par rapport aux autres pays émergents c’est d’avoir réussi à créer une classe moyenne.
• La bourse verte en Amazonie : 100 réal par mois aux familles qui vivent de la pêche et de la forêt avec des pratiques écologiquement correctes.
• Bolsa Familia : élargi de 3 enfants à 5 sous Dilma Rousseff
• De 2003 à 2010 : 33% en moyenne d’augmentation du salaire
Les pauvres, avec le faible pouvoir d’achat qu’ils ont achètent tout avec le crédit. Or le crédit + hausse des salaires  croissance forte de la consommation des ménages.
Brésil à la différence des chinois consomment tout : aiment bien paraître  marché des cosmétiques en développement (3ème mondial et devrait dépasser le Japon) d’où les intérêts de l’Oréal au Brésil.
• Au Brésil de 2003 à 2008 : augmentation réelle du salaire minimum de 50%.

 Mais Pays encore très inégalitaire même s’il y a une petite réduction.

Classement du brésil dans le monde :
• IDH ; 84ème
• Publication scientifique : 13ème
• PIB : 6ème
• PIB par habitant : 47ème

Politique de la base de la pyramide :
• Plus de clivage droite/gauche au Brésil  des deux côtés, on a compris que la croissance c’est le potentiel des milliers de pauvres derrières donc s’ils consomment la croissance va augmenter
 Alimente la croyance dans les pays émergent
• Une monnaie qui monte : Dilma Roussef a rencontré Angela Merkel il y a quelques jours pour parler de l’euro. Les monnaies qui grimpent maintenant sont les monnaies des pays exportateurs de matières 1ères.
Tous les pays appliquent de plus en plus des mesures protectionnistes pour réguler la compétition. Même si le réal monte, tous les prix se font en dollar donc peut pénaliser l’industrie mais pas l’exportation des produits agricoles.
• En l’espace de 2 mandats du président Lula, le réal a vu sa valeur s’apprécier de 110% par rapport au $.

Les relations internationales :
• Dans ses relations avec le Mercosur, le Brésil est un géant : plus de 60% du PIB du Mercosur appartient au Brésil.
• si le Brésil est trop grand dans le Mercosur c’est aussi que le Mercosur est trop petit pour le Brésil.
 Le Brésil entreprend donc des négociations avec des pays asiatiques, Angola
• Dans les relations internationales, l’idée du Brésil est d’avoir une place dans le conseil de sécurité de l’ONU.
• Le Brésil veut créer une sorte de FMI régional : pour développer les infrastructures, santé.
• Volonté d’élargissement du Mercosur (Venezuela)
Dans les négociations de Doha : Brésil s’est associé au G20 mais alliance avec la chine, argentine, brésil, Afrique du sud, inde  pression sur le protectionnisme agricole : Brésil s’est mis du côté des pays pauvres

• Politique sociale en faveur des + pauvres : Ni l’inde ni la chine ne le font

Changement culturel au Brésil au moment de l’ouverture
• Le Brésil pendant des siècles est resté un pays fermé, oligarchie foncière (exporter des produits agricoles contre produits manufacturés).
• Modèle qui s’est épuisé : avec la globalisation, le Brésil avec sa capacité d’adaptation a pris conscience qu’il fallait s’ouvrir.
• En ce moment conflit autour de la forêt : producteur de soja vont de plus en plus en Amazonie (doivent-ils verser quelque chose ?).  Tous ce qui a été déforesté jusqu’en 2008 : on l’oubli
• Soja : nécessite des technologies sophistiquées
• Le Brésil est en pleine transformation au niveau culturel : initiatives contre la corruption aujourd'hui, chose qu’on n’arrivait pas à imaginer il y a 20 ans.

Limites
• Mentalité ≠ au Brésil : celui qui a la plus grosse voiture a la priorité. Pas de code de la route.
 PB culturel mais évolue aujourd'hui
• PB du Brésil : qualité de l’enseignement public  défis + améliorer le salaire des enseignants.
• Certains brésilien hostiles à Lula car l’accusent de vouloir faire du Brésil une puissance avant tout or devrait d’abord s’occuper des habitants du pays.
• Corruption : 3% du PIB brésilien qui est détourné  c’est le budget pour la création d’un hôpital etc. qui est détourné.
Dilma Rousseff s’attaque à la corruption mais si jamais elle est trop dure, les gens ne voteront plus pour elle, les projets ne passeront plus au parlement.