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Commentaire Sur “Aviation: Crisis? What Crisis?” from the Economist

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Submitted By dwtraveller
Words 425
Pages 2
“Aviation: Crisis? What crisis?” from the Economist (July, 19th 2008)

1. Faits & Chiffres

Le marché de l’aéronautique dominé par Airbus et Boeing, ne connait pas la crise, notamment dans le domaine des avions civiles. Tous deux enregistrent en 2008, un montant considérable en backlog: * Boeing: 271 milliards de dollars dont 2243 Boeing 737 (chiffre en hausse constante) * Airbus: 3700 appareils commandés dont 2634 A320 (équivalent à 6 années de production)

Ce backlog découlant des contrats déjà signés est une assurance de revenue.

En outre, les compagnies aériennes cherchent à minimiser leurs coûts d’exploitation et pour cela, recherchent les produits bénéficiant des technologies les plus récentes (A320 et 737, 40% d’économie comparé aux modèles similaires).
Or, cela prend plusieurs longues années afin que les produits soient livrés:

* Les constructeurs reçoivent de nombreuses commandes * Dispersion de ressources allouées aux différents projets (priorisations selon échéance : A350/Boeing 777) * Divergence d’opinions fabricants/clients sur la faisabilité des tâches au rythme souhaité

Mais surtout, la situation de duopole et les garantis de revenus confèrent beaucoup de pouvoir aux constructeurs, qui ne sont pas poussés à produire et à innover rapidement (besoin de rentabiliser les nouveaux produits sur le temps). L’arrivée du groupe Bombardier (Cseries, économie de 15% sur les modèles d’avions similaires) permettrait peut-être de redynamiser le marché.

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2. Analyse structurelle & stratégique

Sur le marché de l’aéronautique dans la vente des avions civiles, nous pouvons distinguer deux acteurs : Airbus et Boeing.
Le produit est relativement homogène (ex : A320 et le Boeing 737, permettraient aux compagnies aériennes une économie de 40% en coûts d’exploitation), cependant, pour signer de nouvelles commandes les entreprises s’affrontent surtout en cherchant à se distinguer par leur capacité d’innovation. L’entrée au marché est difficile (forte intensité capitalistique). Ce marché est particulier, car entre l’annonce des innovations et l’usage effectifs des produits (livraison) le décalage est important. Les clients recherchent des produits innovants et rapidement utilisables, or ils sont en situation de faiblesse par rapport aux constructeurs: ces derniers, en situation de duopole, ont pour même stratégie de maximiser leur niveau de backlog, annonçant des produits nouveaux après avoir rentabilisé sur les anciens modèles.
Par un jeu simultané voir coopératif, tous deux, par le biais d’interactions, justifient des retards de production avec les mêmes raisons. L’entrée d’un nouveau concurrent sur le marché, pourrait redynamiser le marché avec pour bénéfice de remédier à l’immobilisme, la passivité choisi par les deux acteurs ; à moins que Airbus et Boeing ne cherchent à soulever des barrières à l’entrée.

Nombre de mots utilisés : 197

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