Un parasite au sens biologique du terme se définit comme étant “un organisme vivant qui se nourrit et s’abrite au dépend d’un autre”. Or, le parallèle peut naturellement être fait avec un agent économique “qui s’immisce dans le sillage d’un autre afin de tirer profit, sans rien dépenser, de ses efforts et de son savoir faire.” En d’autres termes, toute entreprise peut craindre d’être victime d’un “parasite” qui, à l’image d’un parasite animal, va profiter de ses activités. C’est donc dans ce sens que la notion de “parasitisme économique” fut proposée des 1956 pour cerner ce type d’agissement.
Le parasitisme économique a donc était définît comme étant “l’ensemble des comportements par lesquels un agent économique, le parasite, s’incère dans le sillage d’un autre agent économique, soit afin d’exploiter aux dépens directs du parasité le même type de clientèle que ce dernier, soit pour profiter du travail et de la notoriété du parasité afin d’exploiter une clientèle distincte”. Autrement dit, le parasitisme économique regroupe le parasitisme d’entreprise non concurrente ainsi que la concurrence parasitaire. Nous consacrerons donc notre présent document a cette dernière qui n’est pas sans rappeler la concurrence déloyale. En effet, la majorité de la doctrine française définit la concurrence parasitaire comme étant “un acte de concurrence déloyale lorsqu’il concerne comme en l’espèce des entreprises en situation de concurrence”.
Par conséquent tout acte de parasitisme devient passible de condamnation pour dommage et intérêts vis a vis de la marque victime.
Des lors, il convient de se demander si la condamnation de ce type de pratique ne représente pas en quelques sorte une entrave a la libre concurrence. En d’autre termes une protection aussi accrue ne va t’elle pas encourager des situation de monopoles qui au final seront nuisibles pour le consommateur final. L’absence de toute loi concernant ce type d’agissement au Liban est-il justifiable ?