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Les Grandes Questions Philosophiques

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Submitted By mariemichelle
Words 2118
Pages 9
Question 1
Le problème, dans le cas où pour régler une mauvaise situation financière un gouvernement emprunterait de l’argent à des pays étrangers avec un remboursement sur cent ans avec une période de grâce de 25 ans, est un problème entre générations. Si le gouvernement emprunte de l’argent et ne commence à rembourser cette dette que 25 ans après, il y a de fortes chances que ce ne soit pas le même gouvernement qui soit en place. Cette solution peut cependant être la seule façon de sortir un pays d’une mauvaise situation économique. Nous analyserons donc cette question à l’aide de deux théories opposées, soit la tendance de l’équité de John Rawls et la tendance basée sur la liberté de Robert Nozick.
Dans un premier temps, l’enseignant de Harvard et l’auteur de A Theory of justice, John Rawls, base ses idées de justice sur l’équité. Celui-ci croit que la justice peut être trouvée dans un pays où tous ont des chances égales, c'est-à-dire, un pays où tout le monde a accès au bien-être minimal. Une société juste selon Rawls devrait donc comporter une assurance-chômage, un système d’éducation et un système de santé accessible à tous. Pour ce qui en est de la réaction de Rawls face à la situation d’emprunt d’argent par le gouvernement à des pays étrangers avec remboursement sur une période de cent ans avec 25 ans de grâce, il serait en faveur de cette idée sur certains points. Si une génération vit avec un haut taux de chômage et une pauvre économie, il ne serait pas équitable que la prochaine génération roule sur l’or à la fin de cette crise économique. Rawls croit en l’égalité des chances. En ne faisant pas rouler l’économie convenablement, le gouvernement ne donne pas la chance à tous de se trouver un emploi, et ainsi de vivre une vie convenable. Cependant, quelques aspects de la théorie de Rawls vont à l’encontre de cette proposition. Il ne serait pas démocratique et équitable de faire payer la prochaine génération pour un emprunt qu’elle n’a pas choisi de faire. Aussi, Rawls croit que : « Les inégalités sociales et économiques doivent être organisées de façon à ce que […] l’on puisse raisonnablement s’attendre à ce qu’elles soient à l’avantage de chacun. » (Duhamel, Mouelhi 2001, p.93) Ce ne serait de toute évidence pas à l’avantage de la future génération qui devra rembourser cette dette, et qui n’en aura jamais profité. La théorie de Rawls donne donc une suggestion nuancée face à ce problème, puisque d’une façon ou d’une autre, que la décision soit mise de l’avant ou non, l’économie ne sera pas équitable entre les générations.

Dans un deuxième temps, l’adversaire de Rawls et auteur d’Anarchie, État et Utopie, Robert Nozick a une optique complètement différente au sujet de l’emprunt remboursé par une future génération. Nozick est d’avis que personne ne devrait bénéficier d’un bien-être minimal et est en faveur de la propriété privée. Il ne croit pas que nous devrions avoir d’impôts, puisque les pauvres ne devraient pas bénéficier de l’argent des riches. Nozick croit également en un État minimal et en la liberté de l’individu. Emprunter de l’argent pour relancer l’économie d’un pays serait donc tout à fait contre les principes de Nozick, puisque les générations futures devraient payer pour quelque chose dont elles n’ont pas pris la décision et dont elles n’ont pas bénéficié. Cette situation irait totalement à l’encontre de la liberté de l’individu. Nozick ne croit donc pas que le gouvernement devrait imposer des taxes ou des impôts, puisque les individus devraient gérer leur argent eux-mêmes. Dans une société juste, selon Nozick, le gouvernement futur ne pourrait donc pas rembourser ces dettes, puisque les gens ne paieraient pas de taxes. Nozick croit que la liberté est source de justice. Le gouvernement irait à l’encontre de la liberté des individus de la génération future en leur imposant des dettes. De plus, même si l’économie ne roule pas à son plein potentiel, les riches ne vont pas aider les pauvres et aucun bien-être minimal ne leur sera offert. Nozick serait donc complètement contre cette idée comme solution à un ralentissement économique.

Pour ma part, je ne crois pas que cette solution soit idéale pour gérer une mauvaise situation économique. Nous ne devrions pas confier notre problème à une future génération. Je crois qu’une meilleure solution serait de baisser les taux d’intérêt afin que la population consomme plus, ce qui ferait rouler l’économie nationale. Une autre solution serait d’encourager les compagnies nationales en consommant des produits locaux et fabriqués au Canada. S’il n’y a que l’emprunt d’argent comme solution, le pays devrait emprunter la plus petite somme possible et la rembourser le plus vite possible, afin que ceux qui profitent de cet emprunt soient ceux qui le remboursent. Ainsi, le gouvernement qui aurait pris la décision de cet emprunt serait celui qui devrait mettre en œuvre un plan pour le rembourser.

Question 2

Le problème du système de santé est en effet un réel problème dans plusieurs provinces canadiennes. La solution proposée, qui est d’imposer des frais de dix dollars à chaque patient voulant utiliser un système de santé, pourrait réduire les visites jugées non nécessaires et ainsi offrir un système plus efficace. Ce montant minime ne restreindrait personne d’obtenir les soins nécessaires. Ce petit montant multiplié par toutes les visites pourraient représenter des sommes intéressantes permettant de développer le système de santé. Les philosophes Robert Nozick et John Rawls ont tous deux des théories très divergentes quant au bien-être minimal pour tous.

Dans un premier temps, John Rawls est en faveur du bien-être minimal pour tous et croit en l’équité. Rawls est donc en faveur d’un système d’éducation, d’une assurance-chômage et d’un système de santé accessibles à tous. Il est évident que Rawls serait en faveur d’une telle proposition pour remédier aux problèmes de santé. Ce système est un système équitable qui permettrait aux gens qui sont dans le besoin de profiter des soins de santé nécessaires. Il n’est pas équitable de vivre dans un pays où les soins de santé ne sont pas accessibles à tous, et où seuls les riches peuvent y accéder. Il n’est pas non plus équitable que les gens qui ne sont pas malades engorgent les systèmes de santé gratuits et prennent avantage de cette gratuité. Cependant, un montant dix dollars peut sembler minime pour une seule personne, mais pour les familles nombreuses, cela pourrait être un facteur les empêchant ou les dissuadant d’utiliser le système de santé. Pour que Rawls soit en accord avec cette décision, il faudrait s’assurer que ces frais ne représentent pas une barrière d’accès aux soins de santé pour personne, puisque si les gens ne peuvent pas payer ces frais, l’équité n’est plus existante. John Rawls serait donc en faveur de cette proposition en autant qu’elle ne devienne pas un obstacle aux gens qui veulent y accéder.

Dans un deuxième temps, Robert Nozick serait contre cette idée pour améliorer le système de santé. La liberté des gens quant à leur propriété privée est source de justice pour Nozick. Il croit donc en un système capitaliste qui n’offrirait même pas des frais de santé gratuits ou des frais modérateurs de dix dollars. Il est plutôt d’avis que les pauvres doivent s’arranger par leurs propres moyens, et qu’ils ne devraient pas bénéficier de l’argent des riches, et donc de leurs impôts. Nozick ne croit donc pas que les gens devraient payer des impôts puisqu’ils ne considèrent pas cela juste.

Le système dit qu’il y aurait une baisse d’impôts puisque les gens devraient payer des frais pour accéder aux soins. Cependant les frais de dix dollars deviendraient donc des impôts dissimulés, puisqu’au lieu de payer les frais en impôts, les gens paieraient pour obtenir les soins de santé. Le gouvernement mettrait cette solution en place pour remédier aux gens qui abusent du système, ce qui devrait rendre la population plus en santé, puisque les gens qui sont vraiment malades auraient une chance d’accéder aux soins de santé. Si nous regardons nos voisins des États-Unis, leur système de santé n’est pas gratuit, mais ceux-ci ne sont certainement pas plus en santé que la population canadienne en général. Le Ministre de la santé essaierait donc de faire la morale à la population canadienne en lui disant qu’elle profite trop du système de santé. Ce n’est pas au Ministre de la santé de dire que les individus abusent du système de santé. Il devrait concentrer ses efforts sur l’amélioration du système de santé, sans mettre le blâme du mauvais fonctionnement de ce système sur les individus qui l’utilisent. À mon avis, cette solution n’est pas idéale pour notre société. Depuis plusieurs années, le Québec pense à instaurer cette solution pour remédier aux problèmes de son système de santé, mais elle n’a jamais été mise en œuvre. Dire que cette solution n’empêcherait pas les gens d’accéder aux soins de santé est faux. Les familles nombreuses ne peuvent pas toutes se permettre de payer dix dollars pour chaque membre de leur famille à chaque visite chez le médecin. Le système de santé deviendrait moins équitable puisque les gens pouvant se permettre de défrayer ces frais pourraient accéder aux soins de santé, laissant les plus pauvres derrière. Le Ministre de la santé devrait penser à d’autres solutions pour remédier à ce problème, et baser ses décisions sur le système et non pas sur la population qui l’utilise.

Question 3
La théorie des devoirs de Kant est une théorie bien particulière. La théorie du devoir stipule que le bonheur peut être trouvé en accomplissant une action ou un devoir. Kant élabore sur cette théorie en décrivant deux sortes de devoirs. La première sorte de devoir est le devoir fait pour quelqu’un d’autre, qui n’est donc pas obligatoire. La deuxième sorte de devoir est le devoir obligatoire qui importe plus sur les valeurs comme l’amour (par exemple la sympathie). Dans cette deuxième catégorie de devoirs, on retrouve les devoirs de vertu envers les autres et le respect de soi et des autres. Kant distingue également le manque de vertu et les vices. Quand il n’y a pas d’offense faite à autrui, il s’agit d’un manque de vertu. Cependant, un manque de respect serait considéré comme un vice. Kant élabore sur quelques vices, notamment l’orgueil, la médisance et la raillerie. Kant met beaucoup d’importance sur la notion d’amitié puisqu’elle provient des principes d’amour et de respect, valeurs auxquelles il tient beaucoup. L’amitié, selon Kant, s’applique dans n’importe quel cas entre personnes dans des situations différentes. Chacun aurait donc un devoir moral envers un autre (que ce soit le riche au pauvre ou la personne en santé à la personne malade). L’amitié implique plusieurs valeurs comme l’égalité morale, la sympathie, la communication, la bienveillance réciproque, les bonnes intentions, etc. (Notes de cours, 23 mars 2012). La théorie du devoir de Kant est donc une théorie qui implique les autres dans l’obtention de son propre bonheur. La plupart des théories sur le bonheur, comme la théorie de l’épicurisme, sont des théories plus égocentriques qui misent sur l’obtention du bonheur individuellement. Il est intéressant de voir comment Kant propose de trouver le bonheur en accomplissant son devoir auprès d’autrui. Nous vivrions dans un bien beau monde si tout le monde pratiquait la théorie de Kant et trouvait le bonheur en aidant les autres. Je suis d’avis que dans le monde individualiste dans lequel nous vivons, peu de gens trouvent le bonheur en accomplissant un devoir. La théorie de l’épicurisme, jusqu'à un certain niveau, c'est-à-dire jusqu’au point où tu recherches ton plaisir sans nuire à celui des autres, est une théorie qui représenterait plus notre monde contemporain. La théorie d’Aristote me semble aussi plus adaptée à notre monde que la théorie du devoir de Kant sur le sujet du bonheur. Quelqu’un trouve le bonheur en s’accomplissant comme personne sur les plans professionnel, social et personnel afin d’être satisfait de sa vie et de la société. En somme, je suis d’accord avec la théorie de Kant au sujet du bonheur. Je crois que cette théorie pourrait être la source d’un monde heureux. Cette pratique pourrait être appliquée dans les petits villages où l’entraide est encore une valeur importante. Dans les grandes villes qui envahissent notre planète, les gens sont de plus en plus individualistes et se préoccupent donc beaucoup plus de leur propre bonheur que de celui des gens qui les entourent. Ce phénomène rendrait donc la théorie de Kant incompatible avec l’idéologie moderne des grandes sociétés puisqu’elle croit qu’en accomplissant notre devoir, c'est-à-dire en rendant des services aux autres nous trouverions le bonheur, ce qui est très rare dans notre société.

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...» I. Le concept d’éthique II. Éthique et droit III. Éthique et Culture IV. Éthique et responsabilité V. Éthique et relations commerciales internationales VI. Marketing et éthique 1 I. Le concept d’éthique A. La distinction : éthique, morale et déontologie B. Les niveaux de l’éthique C. Les différentes approches et les règles d’éthique D. Les différentes relations concernées par l’éthique en gestion 2 A. La distinction : éthique, morale et déontologie En anglais  le terme « ethics » recouvre les trois notions à la fois En français  « éthique » et « morale » – termes équivalents (étymologiquement) :  Éthique : terme introduit en France en 1265, renvoie à une racine grecque – ethos (caractère, mœurs)  Morale : terme introduit en France en 1530, renvoie à une racine latine – mores (coutumes, mœurs) D’où la difficulté à choisir un terme ou l’autre et le débat permanent concernant leur utilisation : éthique ou morale des affaires ?  Certains placent la morale au dessus de l’éthique, d’autres, au contraire, pensent que l’éthique prime sur la morale.  Le débat sur les mots a un sens plus profond : il porte sur l’interprétation acceptée à des niveaux d’abstraction différents. 3 La morale - science du bien et du mal Le bien • Ce qui est avantageux, agréable, favorable, profitable, • utile dans un but donné. • • Ce qui possède une valeur morale, ce qui est juste, honnête, louable. • • Ce qui donne du sens à la vie. Le mal Ce qui...

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BrèVe Histoire Du Temps - Stephen Hawking

...1988 Co Writers House, New York © Flammarion, 1989, pour la traduction française. ISBN : 2-08-081238-6 Imprimé en France Remerciements J’ai décidé d’écrire un livre sur l’Espace et le Temps à l’intention du grand public après les conférences Lœb que j’ai données à Har-vard en 1982. Il existait déjà un nombre considérable de livres sur les débuts de l’Univers et les trous noirs, d’excellents, comme Les Trois Premières Minutes de l’Univers, de Steven Weinberg, et de très mau-vais, que je ne citerai pas. Je trouvais cependant qu’aucun d’entre eux ne répondait vraiment aux questions qui m’avaient conduit à faire de la recherche en cosmologie et en théorie des quanta : d’où vient l’Univers ? Comment et pourquoi a-t-il commencé ? Connaîtra-t-il une fin, et si oui, comment ? Questions qui intéressent tout le monde. Mais la science moderne est devenue si technique que seul un tout petit nombre de spécialistes peut maîtriser les mathématiques qui sont au cœur tic la description. Et pourtant, les idées fondamentales sur l’origine et le destin de l’Univers peuvent prendre une forme non mathématique, accessible à une personne dépourvue de formation scientifique. C’est ce que j’ai essayé de faire ici et le lecteur jugera si j’ai réussi. On m’a dit que chaque équation incluse dans le livre en diminue-rait les ventes de moitié. J’ai donc décidé qu’il n’y en aurait aucune. À la fin, toutefois, j’en ai mis une, la fameuse équation d’Einstein : E = mc². J’espère que cela n’effrayera pas la moitié...

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