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Mauppasant

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Submitted By ritakallini
Words 463
Pages 2
Dès le titre et le premier strophe on sent une ambiguïté dans le poème, on trouve l’automne suivit par le mot « malade » ce qui commence a nous présenté les thèmes de la mort et la maladie dans le poème (l’état de l’automne). On comprend donc qu’Apollinaire déclare la mort prochaine à sa saison préféré : « Tu mourras quand l’ouragan soufflera dans les roserais ; quand il aura neigé dans les vergers » On reconnaît qu’Apollinaire est un poète romantique, or au 19eme siècle la saison préférer des romantiques était l’automne, c’est pour cela que l’auteur exprime son amour envers cette saison. Le fait qu’Apollinaire introduit le mot malade dans le titre, fait en sorte que le lecteur lise le poème avec une sorte de pitié ou de souffrance. De plus on voit bien que dans le titre il y a le passage entre la vie et la mort (automne est la vie, malade est l’hiver mort). Apollinaire exprime aussi sa sympathie envers l’automne en disant « automne adoré » et « pauvre automne » comme si il avait pitié envers sa saison préféré. Il introduit aussi sa désaffection de l’hiver en disant « les fruits mûrs tombant sans qu’on les cueillent » comme si les fruits représentait la neige et quand ça tombe sans être cueillie donc ça représente la pourriture.

Le passage d’une saison à une autre dans le poème montre la fuite du temps, la vie s’écroule. Nature = vie, Apollinaire reflète la nature splendide sans cliché toute en donnant des exemples de vie « les roserais » et « les vergers » . On trouve des champs lexicaux qui représentent la nature et spécifiquement la saison de l’automne comme le champs lexical de la nature splendide: « adoré » « richesse », « fruits », « cueillir », « Vergers », et « fruits mûrs » . Et on a aussi un autre champ lexical opposant, le champ lexical de l’hiver détesté : « aura neigé », « tombant » « malade », « neige », « blan¬cheur », et « tombant » . En addition on a un autre champ lexical et celui la est le plus dominant, le champ lexical de la mort : « Tu mour¬ras », « éperviers », « meurs », « les cerfs ont bramé » et « aux lisières lointaines » . Le poète fait ainsi des mouvements des chutes à la fin et au début. On peut distinguer aussi une personnification « forêt qui pleurent toutes leurs larmes en automne » comme si les feuilles mortes des arbres dans les forêts étaient des larmes qui tombait. Apollinaire nous montre aussi que la nature tue la nature, c’est l’automne qui se tue par lui même, or c’est la richesse de ses propres feuilles qui font sa fragilité. Au 6eme vers on trouve une métonymie « meurs en blancheur » Apollinaire a utilisé cette figure de style pour montré l’arrivé de l’hiver et la neige De même on trouve que le poète a féminisé cette saison « nixes nicette » ce qui donne une sérénité et de l’élégance à la saison.

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