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Monnaie Et Finance

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Pages 31
------------------------------------------------- Monnaie et finance

I. Qu’est-ce que la monnaie ?

A. Les fonctions de la monnaie

John Hicks, économiste britannique du XXème siècle, Prix Nobel 1972, déclare : « la monnaie est ce qu’elle fait ». Ce que définit la monnaie, ce sont ses fonctions, définies par Aristote dans la Politique : * La monnaie est intermédiaire en échanges (elle permet les échanges). * La monnaie est étalon de valeur (on peut donner une valeur à un bien grâce à une quantité de monnaie : le prix). * La monnaie est réserve de valeur (on peut stocker la richesse sous forme monétaire).
Selon Aristote, la monnaie va s’imposer car elle est plus efficace que le troc. Il explique cela en analysant la division du travail. Aristote pose une situation initiale où les familles vivent en autarcie (chacun consomme ce qu’il a produit), cela génère des problèmes économiques : la production de chaque famille doit égaler sa consommation.
> Aristote introduit le troc entre les familles. Troc : échange marchand sans monnaie. Le troc crée aussi des difficultés économiques liées à la double coïncidence des besoins : pour réaliser des échanges, il faut trouver quelqu’un ayant des besoins symétriques (biens opposés, valeurs équivalentes).
La monnaie s’impose car elle est plus efficace que le troc. Pour introduire une monnaie, il faut choisir une marchandise qui doit remplir trois conditions selon Aristote : * Elle doit posséder une valeur par elle-même (ça n’est plus valable aujourd’hui). * Elle doit être indéfiniment divisible. Chez les romains anciens, le bétail servait de monnaie, et cela a existé longtemps chez les peuples de berger (pécuniaire vient de pecu : tête de bétail). Mais ça n’était pas divisible. * Elle ne doit pas perdre de sa valeur. En Chine au Moyen-âge, le sel servait de monnaie (cher-divisible), mais on perdait sa fortune quand il pleut > ça a été abandonné.
Ce sont les métaux précieux qui vont faire office de monnaie.

B. Les formes de la monnaie

* Les sociétés de chasseurs-cueilleurs. L’analyse d’Aristote n’a qu’un lien très vague avec l’histoire économique, car pour lui, il y a en premier le troc.
On va montrer la prééminence du don dans deux économies non-monétaires. Le don est toujours accompagné d’un contre-don, c’est-à-dire qu’on va rendre à celui qui a donné à cause d’une obligation sociale.
- le potlatch est une pratique de dons cérémonieux chez les indiens Kwakiutl (région de Vancouver). La tribu des Kwakiutl est divisée en différents clans, qui se réunissent à certains moments lors de pow-wow. Lors du pow –wow, le chef d’un clan offre un présent d’une très grande valeur et qui a une dimension sacrée au chef d’un autre clan. Lors du prochain pow-wow, celui qui a reçu doit rendre un présent de valeur supérieure > contre-don toujours différé et de valeur supérieure. Si le chef ne parvient pas à rendre un contre-don de valeur supérieure, il est considéré comme esclave pour dettes, et celui qui a donné initialement devient chef du clan. Cela revient à lancer un défi sur sa propre richesse. Il n’y a qu’un seul cycle de dons, et les dons sont détruits dans le potlatch. Cela sert à établir une hiérarchie entre les personnes.
- la kula est une pratique de dons circulaires entre un grand nombre de personnes sur les îles Trobriand en Mélanésie (autour de la Papouasie Nouvelle Guinée). Ces sont des dons cérémoniels entre les chefs des différentes îles. * B A *

* D * C
L’ile A est en relation avec les îles B et D mais pas avec C (trop loin). Une fois par an, le chef de A part sur B, et y apporte des présents de très grande valeur, des objets sacrés, fabriqués sur son île ou non (bracelets-colliers en coquillages). En échanges, le chef de l’île B lui donne des biens sans valeur. L’année suivante, le chef de B va sur C et y apporte ses présents sacrés plus ceux de l’île A. ici, au bout de quatre ans, les biens sacrés ont fait le tour de l’archipel. L’objectif est de tisser du lien social entre les îles de l’archipel qui sont trop loin. Pendant la Kula, il y a cependant des échanges marchands, mais la nuit et en cachette.
De même, dans les sociétés industrialisées, il y a une institution qui fonctionne avec le don : la famille. Dans toute société, il existe trois formes d’échanges : le marché, le don et la redistribution (Cf. circulation du sang, en Europe : don, aux Etats-Unis : acheté/vendu). * La monnaie marchandise : premières formes de monnaie : marchandises utilisées par les agents économiques. On a utilisé une marchandise pour évaluer la valeur des autres biens mais ce bien continue à circuler sur le marché et à être consommé. Ce sont généralement des marchandises avaient une valeur liée à l’alimentation (Cf. chez les romains anciens où les têtes de bétail servaient de monnaie, ou l’utilisation du sel en Chine au Moyen-âge, avec le paiement des impôts en sel ; le blé servait aussi de monnaie, pour évaluer la valeur d’un bien), une valeur symbolique (Cf. îles Trobriand, où des coquillages taillés avec une valeur sacrée servent de monnaie). Progressivement, on s’aperçoit que certaines marchandises ont des qualités particulières qui font d’elles de bonnes monnaies (intangibles, divisible et faciles à transporter) > métaux précieux * La monnaie métallique. Des l’Antiquité le métal s’impose en monnaie dans les pays occidentaux, avec trois métaux précieux : le bronze, l’argent et l’or. Durant ce stade de la monnaie métallique, ce qui fait la valeur de la monnaie c’est le poids de métaux précieux contenu dans les pièces > pesée des pièces pour vérifier la quantité de métal précieux. Or une pièce pouvait perdre de la valeur car elle s’érodait avec le temps. L’ancêtre de l’inflation est l’érosion des pièces qui s’usaient dans les bourses. A Paris fin XIXème, les commerçants acceptaient les pièces étrangères, car représentatives d’une certaine valeur en raison de leur poids en métal précieux. Une famille avait pu utiliser des pièces gallo-romaines qu’elle avait trouvées pour faire ses achats. Très vite les Etat vont tenter de garantir la valeur de la monnaie en imposant un sceau qui est sensé garantir la valeur (il frappe monnaie). Au départ : garantie offert par l’état sur la quantité de métal dans une pièce. Mais apparait le problème de la conversion monétaire (car les pièces ne contiennent pas la même quantité en fonction du royaume). Apparait alors le banquier, au départ celui chargé de la conversion d’une monnaie dans une autre. Aux XII et XIIIème l’Eglise Catholique décide d’interdire le prêt à intérêt (considéré comme contraire à l’enseignement de la religion. Les familles non-Catholiques, Juives, ou encore de Lombardie (qui vont payer auprès du Pape le droit de prêter à intérêt sans aller en enfer) vont pouvoir prêter à intérêt. Ces familles italiennes étaient présentes à l’entrée des foires, sur un banc (banquier vient de banc en italien). Quand un banquier était considéré comme un escroc, on lui cassait son banc > « banca rota » > banqueroute. A ce moment, les banquiers vont commencer à prendre certaines devises comme références pour effectuer les conversions. En France, les monnaies s’appellent en général la livre, qui a une valeur différente en fonction de la région. La livre de la région de Tours va être choisie comme référence. Une sorte de concurrence entre les monnaies va s’installer (entre les 3 métaux précieux : or, argent et bronze). On va prendre l’habitude de frapper les pièces de très petites valeurs en bronze, et donc le bronze va se démonétiser très vite. De même, à partir de la fin du M-A, l’argent va commencer à se démonétiser. Les agents avaient tendance à préférer les monnaies d’or aux monnaies d’argent. Puisque l’or était considéré comme plus désirable, les agents ont tendance à thésauriser (conserver sous forme d’argent) l’or et utiliser l’argent pour réaliser les règlements. L’or va servir pour la fonction de réserve de valeur, alors que l’argent va servir d’intermédiaire des échanges. Chacun des métaux précieux est préféré à l’autre pour des fonctions particulières. Comme seul l’argent, circule, on peut énoncer la loi de Gresham (chancelier de l’échiquier anglais au XVIème = ministre des finances) : la mauvaise monnaie chasse la bonne (principe utilisé pour le passage du franc à l’euro). En 1876, l’argent est démonétisé en France (n’est plus utilisé pour faire des pièces). L’or reste le seul métal. Finalement, au moment de WWI, l’or est retiré de la circulation. * La monnaie fiduciaire. Fides en latin signifie confiance : la monnaie fiduciaire repose uniquement sur la confiance (ne repose pas sur une marchandise en soi). Elle apparait au Moyen-âge avec l’apparition du billet de banque. Au sens premier, il s’agit d’un reçu émis par une banque particulière. A l’époque, les routes étaient peu sûres, donc les marchands ne conservaient pas leur or sur eux, mais conservaient leur or dans un coffre à la banque et en échange le banquier leur donnaient un billet qui attestait que de l’or avait été déposé. Ensuite, chez n’importe quel membre de la même famille que du banquier, on pouvait reprendre cet or. Ces billets ont commencé à s’échanger (on peut acheter le billet de banque de quelqu’un). Il ne s’agit que d’une créance représentative de l’or. La monnaie fiduciaire apparait en 1656 lorsque la banque de Suède émet plus de billets qu’elle n’a d’or dans ces coffres, puisque tout le monde ne viendrait pas rechercher son or le même jour. La valeur de la monnaie repose de moins en moins sur la valeur du métal et de plus en plus sur la confiance dans les banques. En partant de ce principe, les banquiers ont pu émettre de plus en plus de billets. A partir de WWII, on aura une totale déconnexion entre les billets et l’or. La valeur de la monnaie repose sur la confiance en le système monétaire, et donc apparait la banque centrale, qui a pour rôle d’assurer la confiance dans ce système. Le rôle de la banque centrale est d’être prêteur en dernier ressort (prêter de l’argent aux banques commerciales pour ne pas qu’elles fassent faillite afin de conserver la confiance). * La monnaie scripturale. Elle repose sur des écritures. C’est l’ensemble des écritures effectuées par les banques. L’argent n’existe pas.
Bilan : il faut distinguer la monnaie et les supports de la monnaie. Elle a pu être une marchandise, des métaux, des billets. Il y a au cours de l’Histoire un processus de dématérialisation des monnaies. Au départ : marchandise, aujourd’hui : immatérielle.

C. La mesure de la monnaie

Que va-t-on considérer comme de la monnaie ? La monnaie, est-ce que ça n’est que les billets et les pièces ? Non, on doit inclure les écritures. Depuis une harmonisation européenne, la monnaie est mesurée à partir de 4 agrégats monétaires emboités les uns dans les autres (+restrictif M1 +large : M4). Ces agrégats sont classés en fonction de leur liquidité, qui se mesure par la vitesse de circulation (nombre de fois que l’unité monétaire change de mains dans une période de temps considéré : un billet est très liquide, un compte courant est moins liquide, le compte épargne est encore moins liquide). En cas de crise de confiance dans l’économie (on pense que les actifs vont perdre de leurs valeurs), on a intérêt à investir dans des valeurs-refuge, des actifs très liquides (car on peut vite s’en débarrasser).
Il y donc 4 agrégats M1, M2, M3 et M4. M1 correspond aux actifs (manières de détenir son patrimoine. Un actif se définit par 2 choses : sa rémunération et sa liquidité. Plus l’actif est liquide, moins il est rémunéré : la monnaie n’est pas rémunérée) les plus liquides, M4 le moins. On a M1 C M2 C M3 C M4. M1 : actifs les plus liquides de l’économie > on y trouve les billets, les pièces, et les dépôts à vue sur les comptes-courants. C’est la définition traditionnelle de la monnaie. M1 est M1 auquel on rajoute les comptes-épargne. M3 correspond à M2 auquel on rajoute les avoirs en devises étrangères, les comptes bloqués (comptes-épargnes bloqués), les portefeuilles d’action (SICAV : société d’investissement à capital variable, une SICAV est un portefeuille d’action géré par une banque. Les particuliers achètent une part de cette SICAV. Le principe est d’essayer de diversifier les portefeuilles d’action), les crédits à court et moyen terme. Dans M4 on trouve M3 avec en plus les bons du trésor (emprunts contracté par l’Etat auprès des ménages) (une obligation est un emprunt contracté par une entreprise auprès des particuliers. Les obligations peuvent s’échanger sur le marché), les crédits à long termes.
Quand la banque centrale veut réduire la masse monétaire, l’agrégat cible est M3 > les crédits entre dans la définition de la monnaie (avant Maastricht, agrégat cible de la Banque de France : M1).

II. La création monétaire

A. Les sources et les limites de la création monétaire

1. Les sources

On suppose une économie très simplifiée, composée d’une entreprise A, sous-traitante de l’entreprise B, et une banque. A est une sous traitante de B donc A produit des biens et services à B, donc A livre de la marchandise à B. les entreprises ne se payent jamais comptant. B ne paye pas directement A, mais lui donne un effet de commerce, titre qui reconnait la créance que B à envers A. ce système fait que les PME prêtent en permanence aux grandes entreprises (car ce sont généralement les PME qui sous-traitent). A a besoin de payer ses employés, donc A s’addresse à la banque. A donne donc l’effet de commerce à la banque, et celle-ci crédite le compte de A. si la marchandise vaut 1000, l’effet de commerce est de 1000. A donne à la banque 1000, mais elle ne lui rend moins : la banque prend des frais qui s’appellent le taux d’escompte (la banque prend des frais car elle avance l’argent). B rembourse auprès de 3 mois : la banque rend l’effet de commerce et le compte de B est débité. B rend donc 1000 à la banque > la banque commerciale a créé de l’argent pendant 3 mois. Quand la banque accorde un crédit, elle créé de la monnaie. La création monétaire est un simple jeu d’écriture. Les économistes disent que les crédits font des dépôts car les crédits accordés par les banques se retrouvent sur les comptes des ménages, et les dépôts fait sur les comptes sont prêtés par les banques.

2. Les limites

Une banque accorde un crédit, ce crédit se retrouve sur le compte et cette argent est reprêté > cela parait illimité, mais il y a des limites du pouvoir de création monétaire des banques commerciales : il y a des fuites, tout l’argent du crédit ne se retrouve pas à la banques. 3 types de fuites : * Les agents peuvent retirer sous forme de billet l’argent prêté pour acheter des biens et services > l’argent a « perdu » cet argent * Les fuites vers les autres banques. La banque A m’accorde un crédit. Avec cela je paye un fournisseur qui est à une banque B > l’argent va de A à B. Lorsque les banques se doivent de l’argent, elles ne se font pas confiance entre elles, et quand elles font des échanges entre elles, elles le font en monnaie centrale (monnaie frappée par la banque centrale). * Les fuites vers la banque centrale. La Banque Centrale doit assurer la sécurité du système bancaire. Pour s’assurer que les banques ne prennent pas trop de risques, la Banque Centrale oblige la banque commerciale à faire des dépôts obligatoires : la banque commerciale a un compte bloqué à la Banque Centrale. Depuis 96 existe la règle internationale du ratio de Cook. Une banque commerciale doit avoir sur son compte à la Banque Centrale au moins 8% de ses actifs pondérés (si la banque fait des investissements risqués, elle doit laisser plus).

On appelle ‘a’ les fuites sous forme de billet (20%), ‘b’ les fuites vers les autres banques (50%) et ‘c’ les fuites sous forme de dépôt obligatoire (5%).

Vague de crédit | Monnaie centrale | crédits | billets | Autres banques | Réserve obligatoire | 123…+∞ | 500019007220 | 50001900722∑= ? | 1000380 | 2000760 | 10038 |

Supposons une économie où il y a une banque commerciale qui dispose de B : quantité de monnaie centrale dont dispose la banque=base monétaire. M : masse monétaire : quantité de monnaie créé.
M=B+B(1-a)(1-b)(1-c)+B[(1-a)(1-b)(1-c)]2+…+B[(1-a)(1-b)(1-c)]n
= B ∑(i=0 à +∞)[(1-a)(1-b)(1-c)]i = B/1-(1-q)(1-b)(1-r)=kB
Cette analyse nous montre que dans une économie, la masse monétaire est proportionnelle à la base monétaire c’est-à-dire la quantité de monnaie créée par la banque centrale. Ce n’est pas la BC qui créé la monnaie, mais la BC peut contrôler la masse monétaire avec le multiplicateur de crédit (le « k »).

B. Le système bancaire

1. Les institutions financières

Ce sont les banques commerciales, les établissements de crédits. Ces établissements de crédits sont régis par la loi bancaire du 24 janvier 1984. Parmi ces institutions, il y a des banques (BNP, crédit Lyonnais…), des banques d’affaire (Suez, Paribas…), des banques mutualistes ou coopératives qui n’étaient pas au début des entreprises (crédit Mutuel, Crédit Agricole, Banque Populaire). Certaines banques sont spécialisées (Crédit Foncier spécialisé dans le prêt immobilier). La loi de 84 a permis de déspécialiser les banques (avant, certaines banques collectaient l’épargne, d’autres prêtaient…, après, toutes les banques peuvent prêter). C’est le système de la banque allemande importé en France. Il y a aussi une de spécialisation des compagnies d’assurances (certaines banques proposent des assurances, des compagnies d’assurance proposent des produits bancaire) > a permis la création de nouveau produit, mi-chemin entre épargne et assurance : assurances vie. 3 exception : Trésor , la publique (banquier de l’Etat), la Poste et la caisse des dépôts et conciliation (organisme puissant sur le marché financier de France (au départ, là où étaient consignés les héritages contestés, non réclamés, saisies… fin XIXe, la caisse des dépôts et consignation collecte toutes les sommes sur les livret A et prête cet argent pour financer le logement social.

2. Les autorités monétaires

On trouve des organismes de contrôles qui vérifient la légalité des transactions mais aussi la Banque centrale. La BC a 4 fonctions : * elle émet les billets et les pièces (seule banque qui a le droit de frapper monnaie) * elle veille sur le bon fonctionnement du système bancaire (les banques prêtent plus que ce qu’elles ont, et la solvabilité de la banque repose sur le fait que tt le monde ne vient pas réclamer son argent en même temps > la banque court un risque d’illiquidité – la banque centrale est le prêteur à dernier ressort. Si une banque fait faillite, les épargnants perdent leur argent > très dangereux pour l’économie. La banque centrale fait tout pour que les banques commerciales ne fassent pas faillite) * elle met en œuvre et définit la politique monétaire (quantité de monnaie que la BC met en circulation) : cela consiste à décider de la quantité de monnaie à injecter dans l’économie. Un des objectifs peut être d’éviter l’inflation en faisant en sorte que taux de croissance monétaire proche de taux de croissance du PIB. La BCE a dans ses statuts de limiter l’inflation à 2%. Si inflation à 0%, cela veut dire que certains produits sont en inflation, et d’autre en déflation > le prix de vente diminue > diminution du salaire * gérer les réserves de change : c’est un fond de devises étrangères que possède la BC (par exemple, BCE possède des $ > Pour rétablir le cours de l’euro, elle peut vendre du $ et acheter de l’euro)
Le passage de la Banque de France à la BCE. BdF créée en 1800 à l’initiative de Bonaparte (1er consul) il y met ses propres intérêts. Rapidement accorde des droits particuliers. 1806 : monopole des émissions de billet à Paris mais en échange la BdF accepte que son gouverneur soit nommé par le gouvernement > structure privée mais directeur nommé par l’Etat. 1848 : monopole de l’émission des billets pour la France entière. Jusque là, les actionnaires peuvent renverser le gouverneur > même s’il est nommé par l’Etat, il ne peut pas faire ce qu’il veut. En 1936 avec le Front Populaire, les actionnaires perdent ce pouvoir de renverser le gouverneur. Finalement, en 45, la BdF est nationalisée. En 1993, csq du traité de Maastricht, la Banque de France est indépendante. Le gouverneur de la BdF ne peut ni recevoir des ordres ni solliciter des instructions du pouvoir politique. En 99 est créée la BCE. C’est le moment où est créé l’euro (pas en circulation mais unité de compte). Jusqu’en 2001, les monnaies nationales sont en circulation. La création de la BCE nécessitait que les banques centrales soient indépendantes car la politique monétaires décidée au niveau européen depuis 99. La BCE n’est pas une banque : c’est la mise en réseau des banques centrales nationales. La monnaie continue d’être émise par les banques centrales nationales mais la politique monétaire décidé à la BCE (elle décide de la qtité de monnaie à émettre et accorde un quota de cette monnaie à émettre à chaque BC nationale. La BCE a un gouverneur (actuellement JC Trichet, ancien gouverneur de la BdF) et la po monétaire est décidée par 2 organismes : un directoire nommé par consensus des gouvernement de la zone euro et un conseil composé de tous les gouverneurs de BC nationales. En 2012, le BC nationales seront mises en concurrence (la BCE décidera en fonction des tarifs les + intéressants de qui émettra la monnaie entre les BC nationales).

3. Le marché monétaire

C’est le marché sur lequel s’achète la monnaie centrale. Il s’agit du marché interbancaire. Sur ce marché, les banques s’échangent des titres contre de la monnaie centrale (monnaie crée par la BC). L’objectif est de se fournir en monnaie centrale. Une banque peut créer de la monnaie, mais elle peut le faire que si elle dispose d’une certaine quantité de monnaie centrale. Sur le marché interbancaire, on trouve les banques commerciales, mais aussi la BC qui a toute la liberté pour intervenir sur ce marché. Qd elle intervient, on dit qu’elle pratique de l’open market. Si la BC vend des titres, les banques commerciales transfèrent de la monnaie centrale à la BC > qd la BC vend des titres : destruction monétaire. Si la BC achète des titres à la BC, la BC verse de la monnaie centrale aux banques commerciales > création monétaire. Par le mécanisme de l’open market, la BC peut contrôler la qtité de monnaie centrale en circulation (base monétaire) > lutte contre l’inflation (car masse monétaire proportionnelle à masse monétaire). La BC peut donc indirectement contrôler la masse monétaire.
Sur ce marché : offre et demande de monnaie centrale. Ce qui se fixe par confrontation de l’offre et de la demande est le taux directeur, taux auquel elle vend la monnaie centrale aux banques commerciales (appelé directeur car dirige le taux d’intérêt).

III. Marché monétaire et marché financier

A. Le marché financier

Le marché financier est le marché des capitaux, qui s’échangent sous forme de titres. Les titres sont de 2 sortes : les actions et les obligations. Une action est une part de capital d’une entreprise. L’action est rémunérée par le dividende. Une obligation est un emprunt à long terme contractée par une entreprise ou l’Etat (bons du trésor) en général auprès des ménages qui est rémunéré par un intérêt. > Les titres ont donc un rendement. Mais elles ont aussi un prix. Le prix auquel s’échange le titre dans le marché dépend de l’offre et de la demande, et donc n’est pas égal à son rendement. Le marché financier permet de rendre le capital liquide (un actif est dit liquide s’il peut être échangé contre des biens facilement et sans coût > le + liquide : la monnaie). Exemple : supposons qu’on possède une aciérie composée d’un bâtiment et d’un haut-fourneau. 1er cas : supposons qu’il n’existe pas de marché financier. Si on a besoin d’argent, on peut vendre l’entreprise > capital très peu liquide. 2ème cas : supposons qu’il existe un marché des capitaux. Si on a besoin d’argent, on peut créer des actions, des obligations. Quand il existe un marché financier, le capital est donc bcp + liquide. Intérêt ? => les agents vont pouvoir réviser leurs engagements en fonction de leurs anticipations. Cf. J.M. Keynes, théorie générale , 1936 : « C’est comme si un fermier, après avoir tapoté son baromètre au moment du petit déjeuner, pouvait décider de retirer son capital de l’exploitation agricole entre 10h et 11h puis envisager plus tard dans la semaine de l’y investir à nouveau »
Sur un marché financier, on spécule. Spéculer : faire des conjectures sur ce que pense autrui. Les agents spéculent sur le marché financier car l’agent économique veut réaliser des gains, et peuvent pour ce faire acheter et vendre des titres. Si on anticipe que les cours vont monter, on a intérêt à acheter tt de suite pour vendre + tard > gains. Si on anticipe que les cours vont baisser, les acteurs ont intérêt à vendre et éventuellement racheter les actions + tard lorsqu’elles vaudront – cher. Si la majorité achète > hausse des cours. Si une majorité des agents pensent que les cours vont monter, ils achètent et les cours vont monter (et vice versa). > Prophéties autoréalisatrices. L’objectif de l’agent n’est pas d’évaluer la valeur des titres en fonctions de ce qu’ils vont rapporter dans le futur mais d’anticiper ce que les autres agents penseront des cours dans le futur. Les gains augmentent avec le nbre de pers qui ont les mêmes anticipations que vs. Keynes utilisent la métaphore du concours de beauté. Un journal organisent un concours de beauté : on demande aux lecteurs de voter pr le plus beau visage, mais on ajouté que le gros lot sera tiré au sort parmi les personnes qui ont voté par la personne qui a remporté le + de suffrage > on a intérêt à voter pour celui qu’on pense le + à même de remporter le concours > on n’agit pas en fction de ses croyances, mais des croyances sur les croyances des autres. Sur le marché financier, on n’agit pas en fction des ses anticipations, mais sur ses anticipations sur les anticipations des autres > jeu d’anticipations croisées, ou spéculaires > cour des titres peut se décorréler temporairement de leur rendement > bulle. Dans la bulle, chacun ne fait que suivre son intérêt personnel > rationnel au niveau individuel. La seule façon d’éviter les bulles et la transparence des marchés (rendre information publiquement disponible).

B. Les choix de portefeuille

On doit choisir entre différents actifs qd on veut placer sur le marché financier : les agents font donc des choix de portefeuille.
Prise en compte de l’information et du risque sur le marché financier.
Cours d’un titre : prix d’un titre en fction du temps, l’évolution du cours du titre s’arrête au moment actuel. Peut-on prévoir l’évolution du cours des titres ? si on connait l’évolution du cours des titres, on peut acheter avant que ça monte… > Stratégies gagnantes. Ex : Orange annonce que dans 6 mois ils vont mettre sur le marché une nouvelle technologie qui leur permettra de prendre de l’avance sur ses concurrents > dividendes vont augmenter > on a intérêt à acheter dès aujourd’hui. Si on annonce une bonne nouvelle pour une entreprise dans le futur, les agents sur le marché ont intérêt de prendre en compte cela dès aujourd’hui et le prix actuel du titre prend en compte cette info. Si les marchés intègrent aujourd’hui rapidement les infos qui sont disponibles pour demain, l’évolution du cours des titres est imprévisible. Qd une nlle info est dispo, empiriquement on voit que le marché trouve un équilibre en 10mn (cela peut malgré tout prendre 1 semaine). Qd les marchés intègrent rapidement les infos dispo, on dit qu’ils sont efficients.
Utile de regarder l’évolution passée d’un titre ? a priori non. Cependant il existe des situations toujours gagnantes ? Ex : si on a observé que si l’action Orange augmente de 1% en t, elle augmente de 0,5% en t+1. Si tt le monde connait cela, l’action va toujours augmenter de 1,5% le jour t. les stratégies de prévision des cours des titres par les agents sont déjà incluses dans le prix. Les agents éco qui agissent sur le marché financier sont des gdes banques, qui ont à dispo les mêmes outils que les économistes pour prévoir l’évolution des marchés. Puisque ces banques ont aussi ces outils, les modèles statistiques ne permettent pas de prévoir l’évolution des marchés financiers. > pas de stratégies toujours gagnantes sur le marché en moyenne. Si on regarde les portefeuilles que proposent les gestionnaires de patrimoine, la moitié est au dessus et l’autre en dessous du cours moyen. Si on n’a pas d’infos qu’on ne devrait pas avoir, il n’existe pas de martingale (règle qui marche à tous les coups).
Lien entre le rendement et le cours du titre.
Si les marchés sont efficients, le titre ne peut pas se décorreller longuement de son rendement. Par contre bulle qd on ne suit pas les infos publiques mais qu’on suit le comportement des autres agents.
Comment constituer son portefeuille optimal ?
On peut rapidement résumer le cours d’1 titre par 2 valeurs : l’espérance du titre (valeur moyenne) et la variance du cours du titre (qui représente le risque).
Ex : prix de 2 actions
Une action B qui descend, monte, descend monte pour arriver au même niveau qu’au départ. L’action A reste environ constante à ma valeur de départ de B. espérance de A et de B égales, et variance de B supérieure > on va choisir A. Mais tous les actifs ne rapportent pas la même chose : sur le marché, l’agent doit arbitrer entre le rendement et le risque, entre l’espérance et la variance. Plus un actif est rémunéré, plus il est risqué de manière générale. Les agents financiers veulent être rémunérés pour leur prise de risque. L’actif le moins rémunéré et le moins risqué est la monnaie (seul risque : que l’économie s’effondre). Ex : 2 actions A et B avec en moyenne des rendements et des risques égaux > le portefeuille optimal ici est l’actif ½ de A + ½ de B. E(A)=E(B)=E(1/2 A+ 1/2 B). V(A)=V(B)>V(1/2A+1/2B).
On a intérêt à diversifier ses choix de titre pour minimiser ses risques.
En général, les agents cherchent à se couvrir en prenant des actions peu risquées mais peu rémunérées et des actions risquées et rémunérées.
Ex : si on a un capital, on n’a pas forcément intérêt à placer tout sur le marché : on peut conserver de la monnaie.
De manière générale, les agents conservent de la monnaie dans leurs portefeuilles.
Si on s’adresse à une banque pour placer de l’argent, elle nous propose des SICAV (sté d’investissement à capital variable = part d’une société qui place sur le marché financier) ou des FCP (fonds commun de placement) > actifs biens rémunérés avec peu de risques. Une SICAV contient à peu près x titres. Le risque est environ minimal à partir d’une quinzaine de titres. Ce minimum possible est appelé risque systémique, qui n’est plus lié au cours des actions mais aux difficultés de l’économie dans son ensemble. Ce risque peut varier d’un pays à un autre et est évalué par des agences de notation.
Les options ou produits dérivés.
Ex : Joker vend du jus d’orange et a besoin d’orange pour les presser. Or le marché de l’orange est très volatile > pour se couvrir, Joker contracte une assurance appelée option dans laquelle l’assureur s’engage aujourd’hui à vendre dans 3 mois une tonne d’oranges à tel prix > s’assurer contre la variation du cours d’un produit. Il existe des options d’achat (call) et de vente (put). Le call couvre contre l’augmentation du cours et inversement le put permet de se couvrir contre la diminution du cours. On peut créer des options sur des supports différents (options sur les matières premières, sur les titres financiers, le taux d’intérêt, l’or…). Quand on a acheté une option, on peut l’exercer ou non (si Joker a acheté une option d’achat à 105$ et que le cours est à 100$, Joker peut décider de perdre son option et d’acheter à 100$).

C. La crise des subprimes

Crédits immobiliers. Société américaine : taux de propriétaire beaucoup plus élevé qu’en France. La norme est d’être propriétaire de son logement. Comment est-ce possible ? Le système de crédit immobilier différent du système français. Aux USA-RU : crédits hypothécaires (mortgages). Lorsqu’on emprunte, le crédit est garantit par la valeur du bien immobilier, le bien immobilier est gagé : si on ne peut pas rembourser, on doit revendre le bien. 2 formes de crédits hypothécaires : le crédit prime et le crédit subprime.
Crédit prime. 3 acteurs différents : la BC, la banque commerciale et un ménage. La banque commerciale prête de l’argent au ménage qui rembourse avec intérêts. Les banques commerciales doivent se fournir en liquidités auprès de la BC pour pouvoir accorder des crédits. Dans le crédit prime, le taux d’intérêt est fixe. Crédit traditionnel sauf qu’il est hypothécaire. Il y a une segmentation du marché du crédit car le crédit prime n’est pas accessible à tous : il n’est accessible qu’aux ménages jugés solvables. Pour les ménages qui ne peuvent pas faire preuve de leur solvabilité : crédits « subprime » : taux d’intérêts plus élevés (on paie en + une prime de risque). En général, les crédits sont plus longs. Les remboursements sont faibles les premières années et ensuite les mensualités augmentent au fur et à mesure . Le crédit « subprime » repose sur la titrisation. 3 acteurs : le marché financier, un intermédiaire et des ménages. L’intermédiaire prête de l’argent aux ménages. Le ménage rembourse l’intermédiaire, mais au lieu de se financer au niveau de la BC, l’intermédiaire le fait sur le marché. L’intermédiaire titrise la dette (ensemble des dettes de tous les ménages partagés en titres subprime) : on part du principe de la mutualisation des risques (le fait que 2 pers remboursent ou non est indépendant). Dans les crédits « subprime », les taux d’intérêts sont variables. Ce mécanisme est assez ancien mais ce qui est nouveau, c’est les montants atteint par les crédits subprime : en 94, dette totale des ménages américains sous forme de subprime 35MM$, 600$ en 2006.
Pourquoi si diffusé ?
Au début des années 2000, la Fed avait une politique de taux d’intérêts faibles (explosion de la bulle internet, affaire Enron, 11 sept…). Le rendement des titulaires de subprimes est donc assez bas. De plus, il y a le boom de l’immobilier : les prix de l’immobilier avaient tendance dans les années 2000 à augmenter au cours du temps. Les ménages anticipaient qu’en cas de défaut de paiement, en vendant leurs biens, ils pourraient rembourser et faire une plus value. A partir de 2004, la fed augmente son taux directeur > hausse des mensualités. 20à- : prix de l’immobilier commence à diminuer > augmentation des défauts de paiement, et la revente du bien ne suffit pas à rembourser le crédit. Mécanisme autoentretenu qui plonge dans la crise. Si hausse des défauts de paiement, hausse du nombre de vente de biens immobiliers, l’offre immobilière augmente et le prix baisse > les crédits subprimes ont entretenu la crise immobilières. Du fait de cette crise immobilière, les personnes se sont retrouvées simultanément en défaut de paiement > hausse du risque systémique (risque encouru par l’économie en son ensemble, qui ne décroit pas par mutualisation.
Comment est on passé d’une crise immobilière à une crise boursière ?
2 mécanismes. > Les intermédiaires qui prêtaient de l’argent dans le cadre des crédits subprimes n’étaient pas soumis aux règles prudentielles – cf. Ratio de Cook (quand 1 Banque prête de l’argent, elle doit avoir en son propre 8% de ce qu’elle prête). Ainsi, si les emprunteurs ne remboursent pas, ces intermédiaires risquent la faillite.
Les dettes des ménages sont transformées en titres. Ces titres subprimes ont été inclus dans des centaines de produits financiers, souvent de matière opaque (dans des SICAV, des parts dans un fond commun de placement…). Du fait de la crise immobilière, les titres subprime vont voir leur rendement baisser, car considérés comme titres risques > crise de confiance, plus personne en veut en acheter > on parle d’actifs toxiques. Une banque a besoin de se fournir des liquidités, sur le marché interbancaire, et pour obtenir de la monnaie centrale, les banques commerciales vendent des titres sur le marché interbancaire. Personne n’est prêt à acheter des actifs toxiques sur le marché, donc pour obtenir de la monnaie centrale, les banques doivent se débarrasser de leurs actifs non-toxiques. Si les banques vendent massivement leurs actifs de bonne qualité, les cours des titres de bonne qualité chutent > baisse des cours de toutes les actions. La crise s’est répandue à tout le marché financier, et à ce moment là, des fonds spéculatifs et des banques d’affaires commencent à faire faillite. Au départ, la BC US a sauvé les banques en faillite sur le principe « too big to fail », trop grosses pour faire faillite (car sinon les épargnants perdent leur argent). Au bout d’un moment, la BC n’a pas pu faire face, et la BC s’est dit qu’elle ne devait pas encourager cela > la Fed a décidé de ne pas sauver Lehmann Brother.
Comment la crise peut se transmettre à l’ensemble de l’économie ?
2 mécanismes.
1er mécanisme. Concerne le patrimoine des ménages. Les ménages ont leur patrimoine sous forme d’épargne, sur le marché financier > patrimoine financier des ménages si dépréciation des titres > réduction de la consommation, notamment du revenu des ménages retraités.
2ème mécanisme : le « credit crunch », ou contraction du crédit. Les banques commerciales ont du mal à trouver des liquidités, et donc elles accordent peu de crédits > réduction de l’investissement des entreprises et la consommation des ménages.
Ces 2 mécanismes réduisent la consommation et l’investissement > les entreprises anticipent leurs débouchés à la baisse > baisse de la production > diminution du PIB > entrée en récession.

Conclusion :

Solutions que tentent d’apporter les gouvernements à la crise. 3 phases de la crise (immobilier, finance, production).
Dans un premiers temps, les BC sont intervenus pour résoudre la crise financière. Elles ont injecté des liquidités sur le marché financier (taux directeur de la Fed de 0,25%, accord de prêts aux institutions proches de la faillite selon le principe du « too big to fail » > cf. crédit Lyonnais dans les 90’s, qui avait perdu beaucoup d’argent, et l’Etat a renfloué le Crédit Lyonnais pour éviter que les épargnants perdent leur épargne). L’Etat peut intervenir en achetant une partie du capital des institutions proches de la faillite. > Crise financière, réponse financière
Mais la crise touche après le PIB> les gouvernements interviennent en mettant en place des politiques de relance. Politique de relance : (éco en récession > PIB diminue d’une année sur l’autre – entreprises limitent leur production car les débouchés sont faibles) politique où le gouvernement essaie d’augmenter artificiellement l’investissement des entreprises et la consommation des ménages > réduction d’impôts, aides, plan de grands travaux pour que des entreprises investissent… L’objectif est de relancer les débouchés pour les entreprises > hausse de la production > relance de l’économie.
Aujourd’hui, on peut considérer que les ménages ne consomment pas assez. Mais l’Etat ne peut pas donner de l’argent comme ça > l’Etat emprunte, et devra rembourser (par les impôts). Politique de relance : l’Etat oblige les ménages à s’endetter pour consommer et ainsi cela peut accélérer la reprise (les Etats empruntent aux ménages avec des bons au trésor – la BC a interdiction de prêter aux Etats).
Condition essentielle pour qu’une politique de relance marche.
Cf. France dans les années 81-82 : la gauche vient au pouvoir en 81 et politique de relance par la consommation des ménages. Mais totalement inefficace (n’a pas jugulé la crise) car les ménages n’ont pas acheté des produits nationaux. * Une politique de relance n’est efficace qu’en économie fermée. L’Etat augmente la demande. Si ces sont les entreprises nationales qui répondent à la demande, les entreprises ont besoin de temps (embaucher…). Or l’offre mondiale est toujours plus réactive a l’offre nationale car hausse de demande nationale = petite hausse mondiale.
Cependant, le plan de relance de 82 a eu un impact très positif sur le PIB allemand.
Aujourd’hui, UE : plan de relance concerté. Plan de relance financé par le budget des Etats (et non le budget de l’Union), et les Etats s’engagent à mettre en place une politique de relance tous en même temps. Plan correspond à un plan de 1,5% du PIB de l’UE (sortie du pacte de stabilité) > énorme mais relativement faible face au plan américain. > UE éco ouverte à l’intérieur et fermée à l’extérieur. Ne fonctionne que si tout le monde met en œuvre le plan en même temps. Mais pour un petit pays, intérêt : laisser les autres pays faire la relance et profiter de la hausse de la demande. C’est le problème du passager clandestin : individuellement, on a intérêt à prendre le bus sans payer, mais si tout le monde fait ça > pas de bus. Cela explique pourquoi le plan de relance européen est relativement modeste : ce plan s’est aligné sur les pays les moins ambitieux en termes de plan de relance.
Plan de relance beaucoup plus ambitieux : le plan américain. L’administration Obama lance un plan de l’ordre de 5,5% du PIB. Cette ampleur avait été négociée déjà sous l’administration Bush. Etats-Unis dans un cadre de libre-échange : ALENA. USA : mesures protectionnistes dans le cadre de leur plan de relance (pour bénéficier de contrats publics, les entreprises doivent s’engager à ne prendre que des produits et des sous-traitants américains). > Dénoncé par Mexique et Canada.
Cause de la crise : immobilier > pas de réponse à la crise des subprimes, devenus des créances toxiques (plus personne ne veut les acheter).
1er plan : plan Paulson, qui aurait réglé ce problème mais refusé par le Congrès.
Nouveau plan sorti le 24/03/09 qui parle de régler ce pb.
Paulson : 700MM de $. Une partie de l’argent aurait servi à racheter les créances toxiques.
Si agence pour racheter les titres toxique > objectif : création artificielle d’une demande pour les subprimes, et donc idée de relancer le marché. L’Etat aurait, qd le marché serait rétabli, revendu et serait retombé sur ses frais. Mais mécanisme mis en place au début des 90’s, et l’Etat avait perdu environ 2% de son PIB en faveur des banques qui ont fait n’importe quoi
Plan présenté en ce moment : beaucoup moins ambitieux. L’Etat ne va pas racheter les titres directement, mais la Fed est censée conseiller les détenteurs des titres toxiques de façon à créer de nouveaux titres à partir des titres toxiques. Les titres qui auront obtenu les meilleures notes de la part des centres de notation auront des aides pour ceux qui acceptent de les acheter.

Banques commerciales font de la création monétaire

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[ 2 ]. Emission des $ au XIXe : chaque banque émettait ses billets, et étaient reconnus que dans certaines banques

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Problème Economique Contemporain

...Inégalités et pauvreté Chap 3 : Problèmes liés à l'environnement (20/01/12) CHAPITRE 1 : PARTAGE DE LA VALEUR AJOUTEE (VA) INTRO : Le problème du partage de la VA, est un problème où sont mis en exergue le rôle des agents économiques et surtout leurs rapports de force précisément nous étudierons les rapports de force entre 3 types d'acteurs : apporteurs de capital (AC) ou capitalistes, les dirigeants, et les exécutants. La lutte pour le partage de la VA va nous permettre de concevoir un mécanisme de détermination du montant des rémunérations des agents économiques (pas de rémunération à la productivité marginale). Nous aboutirons à un constat : les rémunérations dépendent des rapports de force entre les acteurs. D'autres éléments rentreront en ligne de compte, le fonctionnement du marché financier, le  rôle  de  la  BCE,  l’état  de  crise  d'un  pays,  tous  ces  éléments  peuvent  modifier  les  inégalités de partage de la VA. I. La richesse Le PIB est l'indicateur le plus utilisé pour mesurer la richesse d'un pays. Il existe plusieurs méthodes (méthodes de production (Y), revenu...) Parfois le PIB augmente pour des causes négatives = externalités négatives A) Définitions *VP (valeur de la Y d'un pays) : il s'agit du montant de ce qui a été effectivement produit (en valeur monétaire) durant 1 année (incluant les variations de stock) *Ci (consommations intermédiaires) : il s'agit du montant des b&s (biens et services) achetés au cours d'une année (par les sociétés et quasi-sociétés)...

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