O U I J A

Il était une fois, une jeune fille, Louise, qui allait fêter son anniversaire. Elle allait avoir 20 ans. Elle était jeune, belle et extrêmement peureuse. Elle s’inquiétait du moindre bruit, de la moindre anomalie. Le monde lui faisait peur.
Outre sa peur, elle était également superstitieuse.
Sa belle mère, Patricia, la deuxième femme de son père, était une femme splendide et sure d’elle. Elle adorait sa belle fille et voulait l’aider à se réaliser.
Pour son anniversaire elle avait prévu une tablée de 13 personnes, mais il y aurait que douze personnes et demie, un bébé ne compte pas vraiment pour une personne..
La fête était le troisième jour, du troisième mois de la troisième année romaine, c est à dire le vendredi 13 mars 2003, le jour de la fête du diable.
Après un repas festif les invités allèrent dans un pavillon d’été, au milieu d’une forêt privée, déserte et inquiétante qui s’appelait les trois voix. Il y avait une rumeur sur la mort d’une famille que l’on entendait chanter par nuit de grand froid. Il faisait extrêmement froid cette nuit là.
Ils avaient comme seul bagage une petite valise de bois ressemblant à quelque chose de très vieux et de très intéressant.
Un des invités a l’honneur d’ouvrir la mallette. Il en sort une vielle planche de bois où l’on peut voir des lettres et des chiffres. Il y a aussi un triangle de bois mobile. C’est une planche d’ouija.
Patricia demande a tous les invités de se tenir par la main, et Louise doit avoir les deux index sur le triangle.
C’est à ce moment là que Patricia, d’une voix ferme demande :
« Es-tu avec nous ce soir ? »
Doucement, le triangle aidé par les doigts de Louise se déplace sur oui. Le silence est stupéfiant.
« Qui es-tu? »
Le triangle tape trois fois sur la table.
Toute l’assemblée est agitée, et Louise a envie d’arrêter le jeu. L’ambiance est tendue.
« Ecrit ton nom ! » disent-ils en cœur.
Comme poussé par Louise le triangle se dirige rapidement vers le D, puis le I et le A et le B.
Louise lâcha le morceau de bois qui alla tout seul vers le L puis le E.
Tous se dirigèrent vers la maison avec des cris d’effroi.
Dans la mallette, sur le sol, se trouve un papier. Il est écrit :
« Celui qui veut jouer avec moi me trouve 3… »