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Paul Verlaine Emile Nelligan

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Words 415
Pages 2
Plan de la dissertation IP1Nous observons dans les deux textes divers points communs dont le rêve et le désir de trouver l’amour. IS1 Dans les deux poèmes, nous avons la récurrence du rêve. * Verlaine : vers « Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant» (v.1) ainsi que le titre « Mon rêve Familier » * Nelligan : nous retrouvons la métaphore «Je ne puis l'approcher qu'en des vapeurs de rêve.» (v.6) IS2 Les deux poètes aspire à trouver cet amour exceptionnel qui comblera leur solitude. * Verlaine : La métaphore «Car elle me comprend, et mon cœur transparent.» ainsi que la répétition de « Elle seule » (v. 6, 7 et 8) * Nelligan : la personnification «Et moi qui le recherche ainsi, noble et subtil.» IP2 Bien que nous retrouvons divers similitudes marquants, nous pouvant retirer tout autant de divergences importantes dont la perception de la femme rêvée. IS1 Chez Verlaine la femme est une figure inconnue qui pourrait prendre n’importe quelle forme tandis que Nelligan a déjà bâtit une idée plus spécifique * Verlaine : la phrase interrogative «Est-elle brune, blonde ou rousse?» et le parallélisme «ni tout à fait la même, ni tout à fait une autre » (v.3 et 4) * Nelligan : le parallélisme «Elle est hautaine et belle, et moi timide et laid» (v. 5) IS2- Verlaine est plongé dans un rêve doux où la femme en question éprouve le même sentiment que le poète tandis que Nelligan se souffre de l’ignorance de la femme de ses rêves. * Verlaine : le parallélisme «D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime,» (v.2) ainsi que le champ lexical de l’amour : «aime» (v.2, et 4), «cœur» (v.5), «doux» (v.10) et «aimés» (v.11). * Nelligan : la métaphore « Et dédaigne mon cœur pour en œil qui lui plaît.» (v.8) ainsi que une antithèse «Si le Ciel m'eût fait beau, et qu'il l'eût faite laide !» (v. 14) Synthèse et prise de position : En dépit des nombreuses similitudes quant à la présence du rêve ainsi que le désir des deux poètes de trouver cet amour unique qui les délivrera de leur solitude, nous retrouvons autant de divergences quant à la perception de la femme aimée. En effet, chez Verlaine la femme de son rêve est inconnue tandis que Nelligan peint un portrait plus spécifique. En outre, la femme rêvée par Verlaine miroite son amour profond alors que Nelligan ne peut obtenir le même résultat: il est amouraché d’une femme ravissante qui ne sera point intéressé par un homme aussi laid que lui.

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