Free Essay

Platon

In:

Submitted By qwertyuiop123098
Words 1078
Pages 5
Les hommes prétendent que, par nature, il est bon de commettre l’injustice et mauvais de la souffrir, mais qu’il y a plus de mal à la souffrir que de bien à la commettre. Aussi, lorsque mutuellement ils la commettent et la subissent, et qu’ils goûtent des deux états, ceux qui ne peuvent point éviter l’un ni choisir l’autre estiment utile de s’entendre pour ne plus commettre ni subir l’injustice. De là prirent naissance les lois et les conventions, et l’on appela ce que prescrivait la loi légitime et juste. Voilà l’origine et l’essence de la justice : elle tient le milieu entre le plus grand bien – commettre impunément l’injustice – et le plus grand mal – la subir quand on est incapable de se venger. Entre ces deux extrêmes, la justice est aimée non comme un bien en soi, mais parce que l’impuissance de commettre l’injustice lui donne du prix. En effet, celui qui peut pratiquer cette dernière ne s’entendra jamais avec personne pour s’abstenir de la commettre ou de la subir, car il serait fou. Telle est donc, Socrate, la nature de la justice et telle son origine, selon l’opinion commune.
Maintenant, que ceux qui la pratiquent agissent par impuissance de commettre l’injustice, c’est ce que nous sentirons particulièrement bien si nous faisons la supposition suivante. Donnons licence au juste et à l’injuste de faire ce qu’ils veulent ; suivons-les et regardons où, l’un et l’autre, les mène le désir. Nous prendrons le juste en flagrant délit de poursuivre le même but que l’injuste, poussé par le besoin de l’emporter sur les autres : c’est ce que recherche toute nature comme un bien, mais que, par loi et par force, on ramène au respect de l’égalité. (…) Tout homme, en effet, pense que l’injustice est individuellement plus profitable que la justice, et le pense avec raison d’après le partisan de cette doctrine. Car si quelqu’un recevait cette licence dont j’ai parlé, et ne consentait jamais à commettre l’injustice, ni à toucher au bien d’autrui, il paraîtrait le plus malheureux des hommes, et le plus insensé, à ceux qui auraient connaissance de sa conduite ; se trouvant mutuellement en présence ils le loueraient, mais pour se tromper les uns les autres, et à cause de leur crainte d’être eux-mêmes victimes de l’injustice. Voilà ce que j’avais à dire sur ce point.
Maintenant, pour porter un jugement sur la vie des deux hommes dont nous parlons, opposons le plus juste au plus injuste, et nous serons à même de les bien juger ; nous ne le pourrions pas autrement. Mais de quelle manière établir cette opposition ? De celle-ci : n’ôtons rien à l’injuste de son injustice, ni au juste de sa justice, mais supposons-les parfaits, chacun dans son genre de vie. D’abord, que l’injuste agisse comme les artisans habiles – tel le pilote consommé, ou le médecin, distingue dans son art l’impossible du possible, entreprend ceci et laisse cela ; s’il se trompe en quelque point il est capable de réparer son erreur – ainsi donc, que l’injuste se dissimule adroitement quand il entreprend quelque mauvaise action s’il veut être supérieur dans l’injustice. De celui qui se laisse prendre on doit faire peu de cas, car l’extrême injustice consiste à paraître juste tout en ne l’étant pas. Il faut donc accorder à l'homme parfaitement injuste la parfaite injustice, n’y rien retrancher et admettre que, commettant les actes les plus injustes, il en retire la plus grande réputation de justice ; que, s’il se trompe en quelque chose, il est capable de réparer son erreur, de parler avec éloquence pour se disculper si l’on dénonce un de ses crimes, et d’user de violence, dans les cas où de violence il est besoin, aidé par son courage, sa vigueur, et ses ressources en amis et en argent. En face d’un tel personnage plaçons le juste, homme simple et généreux, qui veut, d’après Eschyle (1), non pas paraître, mais être bon. Ôtons-lui donc cette apparence. Si, en effet, il paraît juste il aura, à ce titre, honneurs et récompenses ; alors on ne saura pas si c’est pour la justice ou pour les honneurs et les récompenses qu’il est tel. Aussi faut-il le dépouiller de tout, sauf de justice, et en faire l’opposé du précédent. Sans commettre d’acte injuste, qu’il ait la plus grande réputation d’injustice, afin d’être mis à l’épreuve de sa vertu en ne se laissant point amollir par un mauvais renom et par ses conséquences ; qu’il reste inébranlable jusqu’à la mort, paraissant injuste toute sa vie, mais étant juste, afin qu’arrivés tous les deux aux extrêmes, l’un de la justice, l’autre de l’injustice, nous puissions juger lequel est le plus heureux.
(…)
Maintenant, s’ils sont tels que je viens de les poser, il n’est pas difficile, je pense, de décrire le genre de vie qui les attend l’une et l’autre. Disons-le donc ; et si ce langage est trop rude, souviens-toi, Socrate, que ce n’est pas moi qui parle, mais ceux qui placent l’injustice au-dessus de la justice. Ils diront que le juste, tel que je l’ai représenté, sera fouetté, mis à la torture, chargé de chaînes, qu’on lui brûlera les yeux, qu’enfin, ayant souffert tous les maux, il sera crucifié et connaîtra qu’il ne faut point vouloir être juste mais le paraître. Ainsi les paroles d’Eschyle (2) s’appliqueraient beaucoup plus exactement à l’injuste ; car, en réalité, dira-t-on, il est bien celui dont les actions sont conformes à la vérité, et qui, ne vivant pas pour les apparences, ne veut pas paraître injuste, mais l’être :
Au sillon profond de son esprit il cueille la moisson des heureux projets.
D’abord, il gouverne dans sa cité, grâce à son aspect d’homme juste ; ensuite il prend femme où il veut, fait marier les autres comme il veut, forme des liaisons de plaisir ou d’affaires avec qui bon lui semble, et tire profit de tout cela, car il n’a point scrupule d’être injuste. S’il entre en conflit, public ou privé, avec quelqu'un, il a le dessus et l’emporte sur son adversaire ; par ce moyen il s’enrichit, fait du bien à ses amis, du mal à ses ennemis, offre aux dieux sacrifices et présents avec largesse et magnificence, et se concilie, bien mieux que le juste, les dieux et les hommes à qui il veut plaire ; aussi convient-il naturellement qu’il soit plus cher aux dieux que le juste. De la sorte, disent-ils, Socrate, les dieux et les hommes font à l’injuste une vie meilleure qu’au juste.

Similar Documents

Free Essay

Diálogos de Platón

...|DIÁLOGOS DE PLATÓN – RESUMEN | Dialogo I En este primer dialogo se habla principalmente de polis que fue la unidad social última del antiguo mundo griego: y que a tal centro de población vinieron a someterse a incorporarse después las aldeas circunvecinas. El vínculo original de los que constituyeron la polis debió de ser tribal, de sangre o parentesco, referido a un héroe ancestral, y efectivamente en todas partes quedaron instituciones y usos conformados con ese origen. Pero, en Atenas y en otros sitios, al correr del tiempo y sus azares, sintieron los ciudadanos la comunidad de habitación y de vida como rasgo capital de su unión. La estructura de la polis o ciudad-estado se vio favorecida por la disposición del territorio helénico, que cordilleras y golfos distribuían en pequeñas comarcas, y por la grata y sencilla creencia, recogida por Aristóteles, de que la comunidad política exige el conocimiento mutuo de todos sus miembros, sobrevive al imperio macedónico y a la constitución del romano y llega hasta el siglo II de nuestra era para resucitar en gran parte durante la Edad Media y alcanzar el umbral de la época contemporánea. La diferencia entre la polis y el Estado o nación actual es fundamentalmente cuantitativa, no cualitativa. De ahí el interés que para nosotros tiene cuanto sobre ella se discurrió y compuso...

Words: 4437 - Pages: 18

Free Essay

L Banquet de Platon

...veces escuchó a su maestro Sócrates, quizás por ello aparece siempre como el protagonista principal, especialmente en sus primeros años. Sin embargo, su pensamiento fue evolucionando a través de tres épocas hasta llegar a ser plenamente creativo. Donde se establece la ciencia racional de las cosas, ya que en Grecia la filosofía es también entendida como una averiguación de lo que cada cosa es, en el cual el papel más importante lo tiene la inteligencia ya que investiga y diferencia lo que las cosas son. Por tanto la inteligencia se convierte en logos, el cual es la facultad de analizar, esta facultad es lo que se hace continuamente en los diálogos ya que esta facultad solo la tiene el hombre, la razón, también esta filosofía que establece Platón el Banquete es la filosofía como Retórica y cultura, ya que no sólo los conversadores en este banquete intentan conversar si no que lo quieren dar a conocer a los demás, por tanto esta aparece como una forma para saber convivir el la ciudad (polis) donde las puertas de las casas estaban abiertas para todo el mundo, y no había distinciones de sexo,... como lo establece un orador en el banqueteEl primero en participar fue FEDRO: El cual dice que el amor es la divinidad más antigua, donde no es fácil explicar su origen sin estudios. Para él, es el dios que favorece a los hombres ya que no tolera la cobardía y siempre les inspira. , La abnegación a los amantes. Es aquel que otorga la felicidad, ( el cual es una acción práctica) aquellos...

Words: 1516 - Pages: 7

Free Essay

Teoria Politica

...Historia de la teoría política En esta lectura se habla sobre diversas cosas que han ocurrido a lo largo del tiempo, explicándotelas y relacionando entre si algunos conceptos, también que en este libro se define a la teoría política como una investigación disciplinada de los problemas políticos y el desarrollo como un tipo de evolución que paso en la teoría política, también nos dice que Platón, Aristóteles, san Agustín, tomas de Aquino, Hobbes, Locke, Roussrau, Hegel y Max fueron los filósofos más distinguidos en la historia del Occidente como en el aspecto político. Debemos tener en cuenta que el estudio de la teoría política y las instituciones se combinan en el sentido en el que ambas buscan relacionarse con la gente, objetos y hechos bajo la noción del bien o interés común. Podemos calificar como políticas a algunas instituciones que representan un acuerdo entre poder y autoridad que pueden toman ciertas decisiones, que naturalmente atraen la atención de grupos de individuos que sus interesen estarán afectados por estas. Nos dice que que verdadero teórico político emite su comentario acerca de una situación, lo hace de la manera más simple, y que es como un arquitecto, se sale para ver la estructura en la que se encuentra para poder supervisarla mejor. También  nos habla sobre la agricultura en pequeñas civilizaciones que se originaban por ejemplo Tigris a lado de ríos que la sustentaban, también de mitos del sol ,como por ejemplo que eran jaladas por bueyes y en el eclipse...

Words: 675 - Pages: 3

Free Essay

El Demiurgo En El Timeo

...respuestas. Por lo tanto, y de esta manera, lo que dice Timeo no puede ser declarado ni verdadero ni falso, ya que se basa en cosas que están más allá de sus conocimientos o capacidad, y no puede más que considerarse por el propio orador como un "discurso probable", limitado, además, por el propio lenguaje. El diálogo comienza con un resumen de la constitución ideal descrita en La República, para narrar a continuación Critias la supuesta guerra victoriosa que mantuvo la antigua Atenas contra la Atlántida. Se trata de mostrar cómo la antigua Atenas se amoldaba mejor a la "propuesta" de Platón que la Atenas actual (propuesta que atiende más a los fines del ser humano por naturaleza). El proyecto de Platón se inserta, pues, en una tradición como la representada de la Grecia Antigua, que remonta a los poetas. Procede entonces Timeo a desarrollar una detallada explicación del modelo cosmológico de Platón, abarcando desde la propia concepción de la realidad (formas inteligibles y formas sensibles), la determinación de las causas (primeras y segundas), y la figura del demiurgo, hasta la autarquía del mundo, su alma y su cuerpo. En lo que al universo entero se refiere, entonces- sea que se lo llame mundo o bien cualquier otro nombre que más le convenga recibir- hay que examinar primeramente,...

Words: 1125 - Pages: 5

Free Essay

Pitagoras

...Pitágoras de Samos (en griego antiguo Πυθαγόρας) (ca. 580 a. C. – ca. 495 a. C.) fue un filósofo y matemático griego considerado el primer matemático puro. Contribuyó de manera significativa en el avance de la matemática helénica, la geometría y la aritmética, derivadas particularmente de las relaciones numéricas, y aplicadas por ejemplo a la teoría de pesos y medidas, a la teoría de la música o a la astronomía. Es el fundador de la Hermandad Pitagórica, una sociedad que, si bien era de naturaleza predominantemente religiosa, se interesaba también en medicina, cosmología, filosofía, ética y política, entre otras disciplinas. El pitagorismo formuló principios que influyeron tanto en Platón como en Aristóteles y, de manera más general, en el posterior desarrollo de la matemática y en la filosofía racional en Occidente. No se conserva ningún escrito original de Pitágoras. Sus discípulos -los pitagóricos- invariablemente justificaban sus doctrinas citando la autoridad del maestro de forma indiscriminada, por lo que resulta difícil distinguir entre los hallazgos de Pitágoras y los de sus seguidores. Se le atribuye a Pitágoras la teoría de la significación funcional de los números en el mundo objetivo y en la música; otros descubrimientos, como la inconmensurabilidad del lado y la diagonal del cuadrado o el teorema de Pitágoras para los triángulos rectángulos, fueron probablemente desarrollados por la escuela pitagórica.[1] [2 Los datos verificables sobre la vida de Pitágoras son...

Words: 446 - Pages: 2

Free Essay

Etica

...ÈTICA 1R EXAMEN LIBRO 1: títols dels textos que hi ha: LA POLÍTICA Y LA ÉTICA SON LAS CIENCIAS DE LO BUENO Y LO MEJOR; ACERCA DE LA FELICIDAD COMO FIN EN SÍ MISMO; ACERCA DE LA NATURALEZA DE LA FELICIDAD Y LA FUNCIÓN ESPECÍFICA DEL HOMBRE; ACERCA DE LA VIRTUD Y LAS PARTES DEL ALMA 1. Define qué es la ética La ética de Aristóteles, es, en primer lugar, una ética de la felicidad... pero también es una ética de la virtud ya que ésta es el medio por excelencia para alcanzar la felicidad. Para él, ethos, significa temperamento, carácter, hábito, modo de ser. Se define la ética como la ciencia que se refiere al estudio filosófico de la acción y la conducta humana, todo lo que hacemos lo hacemos por algo bueno. La Ética tiene como finalidad inmediata y concreta el establecer el modo en cómo lograr que seamos buenos, esto es, virtuosos. La "Ética a Nicómaco" de Aristóteles es el primer tratado sistemático sobre la ética. 20. En qué consiste la verdadera educación moral?  Es el aprendizaje de las valoraciones o juicios correctos acerca de lo bueno y lo malo. Es necesario un aprendizaje en el que se goce de lo bueno y se rechace lo malo. Nuestras acciones no responden solamente a los impulsos, tras su estímulo, podemos actuar de diferente manera, Esta capacidad de respuestas diferentes, lo permite la educación. Es posible aprender a encontrar agradable lo bueno. La educación moral debe apoyarse en esto. La temprana edad es un elemento clave para la educación moral...

Words: 2767 - Pages: 12

Free Essay

Principales FilóSofos

...Platón - el bien del hombre y su felicidad se alcanza por la practoca de la virtud - quienes actuan mal lo hacen pensando que eligen bien, pero en realidad es por ignorancia= falta de virtud - virtud= conocimiento de la verdad, del BIEN - el ser humano debe trascender  la apriencia y buscar mas alla. - la virtud mas importante es la prudencia: la capacidad de reconocer a traves de la razon, lo que verdaderamente es bueno pra el hombre y los medios que dispone para alcanzarlo. - otras virtudes importantes para Platón:   *fortaleza: fuerza de voluntad para hacer la cosas *templanza: control de los intintos  *justicia: armonía y equilibrio de todas las otras virtudes - crítica a la teoría de Platón (por Aristóteles) *identificar "conocer" la virtud con ser "virtuoso". La ética no es saber lo que es el bien, si no hacernos buenos atraves de los hábitos *Justificar las vitudes a partir de realidades ideales *Las ideas no existen por si solas, sino en objetos concretos. Materia y forma. Aristóteles - Por naturaleza el hombre busca el bien: el objeto de nuestras aspiraciones, aquellos a los que todos tienden. - el problema es que aveces se elige lo que parece bueno y no lo que realmente es bueno - A diferencia de Platón, Aristóteles cree que no hay un bien en sí mismo, "ideal". Mas bien cree que hay muchos tipos de bien. - Los bienes se eligen, siempre se eligen con vista a un fin último. - El fin último que buscan todos es la "FELICIDAD". - La felicidad no esta...

Words: 719 - Pages: 3

Free Essay

Griego

... A. Fomentar la cultura griega B. estimular investigaciones científicas C. promover las uniones interraciales D. todas las anteriores __A_8. ¿Lugar céntrico del -teatrón- en forma circular, donde actuaba el coro? A. orquestra B. coro C. tragedia D. ditirambos __A_9. ¿Qué significa literalmente “tragedia”? A. Todas las siguientes B. una historia lamentable C. amor a la mexicana D. Canto del cabro __D_10. ¿Quién era Dionisio? A. dios a quién se le dedicaba la tragedia B. dios del vino, entretenimiento y placer C. dios de la misericordia D. A y B II. Cierto o falso. Explique las falsas. (20 puntos) __C_1. Según el idealismo en las ideas o esencias se encuentra lo más verdadero y perfecto. __C_2. Para Platón las ideas eran más reales que las cosas. __C_3. Según el idealismo es más real la...

Words: 1141 - Pages: 5

Free Essay

Claude Mossé - Doctrinas Políticas En Grecia

...Claude Mossé - Doctrinas políticas en Grecia Introducción 1. Los griegos inventaron la política, los términos actuales tienen un origen griego. pp.35. 2. Reflexionaron sobre los problemas del estado, las relaciones entre los grupos sociales y funcionamiento de las instituciones. pp.35. 3. Democracia: Fueron los primeros en crear un estado que exigía participación política de todos los ciudadanos. pp.35 1. Origen de la política en las ciudades jónicas y en la Grecia propiamente dicha I. Ciencia política: aparece cuando se crean las ciudades autónomas organizadas. pp.36. 1. Monarquía homérica en la ciudad aristocrática pp.36-37: 1. El rey tiene funciones como Juez supremo, sacerdote supremo y jefe militar. pp. 37. 2. El rey consulta a los ancianos y a los vasallos que son una minoría privilegiada. 3. No es una democracia. pp.38 4. Con el gran movimiento de colonización, el rey pierde progresivamente su función como gobernante y es sustituido por un sistema de elecciones de duración más o menos limitada. pp.38. 2. Con los fenicios aparece y se desarrolla el comercio. pp.38. 3. El comercio ocasiona el cambio de la reforma agraria, que junto con el crecimiento demográfico ocasiona la escasez de tierra. pp.38. 4. La escasez de tierra (stenojoría) trae como consecuencia el gran movimiento de colonización. pp.38. II. Los grandes movimientos de los s.VII y VI. La tiranía La colonización no fue suficiente para calmar el problema de las tierras. pp.39. La...

Words: 1127 - Pages: 5

Free Essay

El Respeto En La Comunicación

...]EL RESPETO EN LA COMUNICACIÓN ESTANISLAO ZULETA Nosotros hemos hablado de oponer a una cultura de la violencia, una cultura de los derechos humanos; o dicho de otra manera, de oponer a una cultura autoritaria y de la imposición, una cultura de la reciprocidad y del respeto. Pero no hemos desarrollado, hasta ahora, aquello en lo que podría consistir una cultura del respeto, fuera, desde luego, de lo evidente, es decir, de no matar a la gente, de no pegarle o de impedirle hablar. Pero el problema del respeto no es algo tan claro y su estudio es bastante difícil. Vamos a hacer aquí un comienzo de desarrollo expuesto de manera muy sencilla. Podemos introducirnos en el tema analizando algunos elementos del problema del respeto en un solo nivel: el discurso autoritario y el discurso respetuoso. Esperamos que de aquí pueda salir para nosotros un material interesante y una acción interesante: un mensaje a los educadores colombianos sobre la educación en el respeto y para el respeto. Voy a comenzar a exponer de la manera más simple, algunos elementos lingüísticos del análisis del discurso. Es conocido que el discurso se analiza reduciendo a seis elementos mínimos fundamentales (aunque algunos lingüistas le agregan otros) los procesos que confieren una significación al lenguaje. Esto fue lo que hizo Roman Jakobson, y que después de él se ha empleado en mil formas de análisis. Vamos a comentarlo, ya que se trata de un clásico del tema y es bastante conocido. Estos seis elementos...

Words: 3481 - Pages: 14

Free Essay

Glosario de Historia de La Filosofia

...* Tesis: (del griego (θέσις thésis 'establecimiento, proposición, colocación', aquí en el sentido de 'lo propuesto, lo afirmado, lo que se propone'; originalmente de tithenai 'archivar') es una afirmación cuya veracidad ha sido argumentada. * Mito (del griego μῦθος, mythos, «relato», «cuento»).Expresión de mensaje que está relacionado con aquello que se narra, especialmente es de carácter fantásticos y es protagonizado por dioses. * Crítica (del griego κριτική -kritikē-, κριτικός -kritikós-, «capaz de discernir»; palabra que a su vez procede de la también griega κρὶνω -krínô-, «discernimiento», y de κρίνειν -krínein- «analizar, separar») es la reacción o la opinión personal o analizada ante un tema. *  Filosofía (del latín philosophĭa, ydel griego antiguo φιλοσοφία, 'amor por la sabiduría') Es la ciencia del entendimiento. * Naturaleza: ( del latín natura; del griego physis) El hecho de nacer, originarse. * Hilozoísmo: del griego hyle, materia, y zoe, vida-. La totalidad del cosmos es como un ser viviente dotada de alma. *  Ápeiron: (del griego apeihron, ilimitado)( a- privativa,peras- limite), lo indefinido, lo indeterminado, realidad subyacente ilimitada. * Ascetismo: Ejercicio y practica de un estilo de vida austero y sencillo para conseguir la perfección y purificación espiritual. * Mayéutica: Viene del griego (mayeutikè) y es el arte de la partera o comadrona. * Amor: (latin Dialectico o charitas) (griego Eros/personificación de una deidad) ...

Words: 1715 - Pages: 7

Free Essay

Aristoteles - Moral

...IMPRIMIR MORAL LA GRAN MORAL MORAL A EUDEMO ARISTÓTELES Editado por elaleph.com 2 www.elaleph.com Moral donde los libros son gratis LIBRO PRIMERO CAPÍTULO PRIMERO DE LA NATURALEZA DE LA MORAL Siendo nuestra intención tratar aquí de cosas pertenecientes a la moral, lo primero que tenemos que hacer es averiguar exactamente de qué ciencia forma parte. La moral, a mi juicio, sólo puede formar parte de la política. En política no es posible cosa alguna sin estar dotado de ciertas cualidades; quiero decir, sin ser hombre de bien. Pero ser hombre de bien equivale a tener virtudes; y por tanto, si en política se quiere hacer algo, es preciso ser moralmente virtuoso. Esto hace que parezca el estudio de la moral como una parte y aun como el principio de la política, y por consiguiente sostengo que al conjunto de este estudio debe dársele el nombre de política más bien que el de moral. Creo, por lo tanto, que debe tratarse, en primer término, de la virtud, y hacer ver cómo es y cómo se forma, porque ningún provecho se sacará de saber lo que es la virtud sino se sabe también cómo nace y por qué medios se adquiere. Sería un error estudiar la virtud con el único objeto de saber lo que es, porque es preciso estudiarla para saber cómo se adquiere, puesto que en el presente caso queremos, a la vez, saber la cosa y conformarnos nosotros mismos a ella; y es claro que seremos incapaces de conseguirlo si ignoramos el origen de donde procede y cómo puede producirse. Por otra...

Words: 92057 - Pages: 369

Free Essay

La Filosofía Como Práctica Concreta

...S OBRE LA FILOSOFÍA COMO PRÁCTICA CONCRETA Una lectura del Teeteto de Platón Alberto Allard Z. Es posible que de entre todas las imágenes de la relación entre filosofía y política no encontremos otra tan poderosa como la del juicio y muerte de Sócrates. De ella sabemos no poco: consta el relato de sus últimos momentos, también el de su juicio y defensa, en la Apología se registra el detalle de su discurso; conocemos la composición y número del jurado, el número de votos que lo condenan —280— y que lo absuelven —220—, su negativa a escapar, sus razones para ello; y, sobre todo, sabemos que la historia de esa muerte comienza con una acusación del poeta y retórico Meleto: Sócrates corrompe a los jóvenes y sostiene una forma de lo trascendente que no corresponde a los dioses de la polis. Pero aunque exista una comprensión oficial, restricta y coherente a la historiografía, profesional o académicamente concebida de ese acontecimiento, es difícil de entender el extremo de su situación: se trata de la muerte, por parte de una comunidad y por medios conscientes, de un sujeto que encarna una modalidad no sólo clásica sino también esencial, constitutiva, no de “la filosofía en sí”, sino de su práctica “como tal”. Quiero decir: la muerte de Sócrates, su proceso, el acontecimiento entero de esa escena, es señal del efecto que un pensamiento ejerce con una efectividad tal que tiene a la muerte, a esa muerte, como su consecuencia; porque tratándose de una escena además jurídica cabe preguntar...

Words: 10971 - Pages: 44

Free Essay

Etica Y Psicoanalisis

...ÉTICA Y PSICOANALISIS Resumen por Rodrigo Alcocer. Campeche Mexico. ERICH FROMM, 1947 I – Problema El hombre ha abandonado las exigencias de su propia existencia y su capacidad de desarrollar sus potencialidades creativas y productivas, debido al sometimiento del avance de la tecnología, de las maquinas para tener un espacio con la satisfacción material de todas las necesidades de la sociedad. "Se ha vuelto esclavo de la misma máquina que creó con su propia mano". Lo importante es que el hombre sea para sí mismo y así poder descubrir normas morales. Las normas morales son inherentes a la condición humana, y cuando se violan originan la desintegración mental y emocional. Si confían en valores, el hombre tendrá que conocerse a sí mismo y su capacidad de su propia naturaleza para la bondad y productividad. II - Ética Humanista Vs Ética Autoritaria Ética Autoritaria: Se le priva al hombre la capacidad de decidir ante lo bueno y lo malo y es dada esta ética por alguna autoridad que lo trasciende exteriormente. Por medio del miedo, sometimiento y dependencia. Se le interponen los intereses de la autoridad sobre los del sujeto. En nuestra actualidad se considera bueno, si una persona o cosa es buena para la persona que la usa. Por ejemplo, el niño obediente (pero inseguro) con los padres; el empleado explotado son el patrón. La autoridad ordena que la obediencia sea la máxima virtud, para cuidar sus intereses, castiga la desobediencia y la competitividad. Ética Humanista:...

Words: 7636 - Pages: 31

Free Essay

Defensa de La Filosofía

...Filosofia La Filosofia, la aventura de pensar, no ha muerto (ni debe morir) Autor: Marcelo Colussi * (1) Comentarios * Imprimir * Enviar a un amigo * 948 Visitas * Publicado: May 09, 2009 Ahora el gobierno mexicano, en medio de su más mediática que real crisis creada por la nueva gripe “asesina”, ha decretado la eliminación de los cursos de filosofía en la escuela media. Pero pese a ello, todo indica que seguirá habiendo filosofía. O, al menos, eso debemos impulsar. La filosofía, esa gran aventura del pensamiento, no puede morir por un decreto. En definitiva: si eso fuera a lo que se apunta, no lo podemos permitir. La imaginación al poder “Hasta ahora los filósofos se han limitado a interpretar el mundo de distintas maneras; de lo que se trata es de transformarlo”, sentenciaba terminante el joven Marx en la tesis XI sobre Ludwig Feuerbach, en 1845. Para muchos esa fue la declaración de muerte de la filosofía clásica. De todos modos siguió habiendo filosofía. Para muchos, la obra del alemán Martin Heidegger fue la última expresión de un gran sistema filosófico, tal como existieron por más de dos milenios en la tradición occidental, desde los griegos clásicos hasta el idealismo alemán. Pero desaparecido Heidegger, el gran filósofo del siglo XX, siguió habiendo filosofía. Ahora el gobierno mexicano, en medio de su más mediática que real crisis creada por la nueva gripe “asesina”, ha decretado la eliminación de los cursos de filosofía en la escuela media...

Words: 5374 - Pages: 22