Free Essay

Darfour

In:

Submitted By malotte60
Words 2217
Pages 9
Le Soudan est l’un des régimes les plus durs au monde qui présente d’importantes richesses pétrolières.

A l’est du continent africain, ce pays est limitrophe du Tchad, de l’Egypte, de l’Ethiopie, de la Lybie, de la République du Congo, de l’Ouganda, de la République du Centre Afrique et du Kenya.

Aussi, tout conflit dans ce pays peut déstabiliser une grande partie du continent africain.

Le Darfour est une région du Soudan, de la taille de la France, se situant à l’ouest de ce pays. Cette région se livre à une guerre civile depuis 2003, mais le premier conflit a éclaté en 1987. Le gouvernement Soudanais annonce 10 000 morts pour ce conflit tandis que les Etats-Unis, le Canada et l’Israël affirme qu’il y a plus de 300 000 victimes, pensant que c’est un génocide et a entraîné le déplacement de 2,2 millions de personnes. La commission d’enquêtes de l’Organisation des Nations Unies montre que c’est un crime contre l’humanité.
L’Organisation des Nations Unies a été crée en 1945, suite à la deuxième guerre mondiale par cinquante et un pays voulant préserver la paix, la sécurité internationale, étendre les relations entre les pays, encourager le progrès social, établir de meilleures conditions de vies et augmenter le respect des droits de l’homme.

Premièrement, l’Organisation des Nations Unies regroupe cent quatre-vingt-douze états. L’un des seuls pays qui ne fait pas partie de cette organisation est le Vatican car il a un statut d’observateur. Ce dernier est le seul à être reconnu par les Nations Unies comme en étant pas membre. En ce moment, il y a seize actions de maintien de la paix. Elle remplace la société des Nations, SDN, car celle-ci n’avait pas tenu sa responsabilité pendant la Seconde Guerre mondiale. L’ONU a été crée pour mettre fin aux guerres entre les différents pays et offrir un programme de dialogue. Son objectif fondamental est de défendre la paix mondiale.
Néanmoins, l’ONU a quatre autres objectifs. Selon sa charte, plus précisément dans l’article 1, ses objectifs sont de « maintenir la paix et la sécurité internationale, de développer entre les nations des relations amicales fondées sur le respect du principe de l’égalité de droits des peuples et de leur droit à disposer d’eux-mêmes, de réaliser la coopération internationale en résolvant les problèmes internationaux d’ordre économique, social, intellectuel ou humanitaire et d’être un centre où s’harmonisent les efforts des nations vers ces fins communes » (Charte de l'Organisation des Nations Unies, 1945). Ses objectifs s’appliquent à tous les pays du globe.
Le conseil de sécurité de l’ONU est composé de quinze états membres, dont cinq permanents : Chine, Etats-Unis, Fédération de Russie, France et Royaume-Uni et 10 membres élus par l’Assemblée générale pour un mandat de deux ans : Autriche, Burkina Faso, Costa Rica, Croatie, Jamahiriya Arabe Libyenne, Japon, Mexique, Turquie, Ouganda et Viet Nam. Le Conseil est, selon sa charte, « à la charge de la conservation de la paix et de la sécurité internationales » (Charte de l'organisation des Nations Unies, 1945).
Chaque pays a un représentant siégeant au conseil.
Ce conseil est structuré de manière à pouvoir conditionner pleinement de ses fonctions. Quand celui-ci reçoit une plainte à propos d’une situation menaçant la paix, le Conseil débute par préconiser les parties de trouver un moyen de faire la paix par des moyens pacifiques.
Dans certaines situations, il examine par soi même et soutient son arbitrage. Il définit des délégués particuliers ou demande au Secrétaire général de le réaliser ou d’utiliser ses bons vouloirs. Il explique les sources d’une règle pacifique.
Quand une rivalité s’achève par un conflit armé, le but du Conseil est d’installer un terme le plus vite possible. Dans de nombreuses opportunités, il ordonne des instructions de « cessez-le-feu », permettant de contourner l’accroissement des agressivités.
Il nomme des puissances venant des Nations Unies, s’occupant de la tenue de la paix, dans le but d’atténuer les conflits dans les contrées troublées, de diviser les ennemis et d’établir les modalités de tranquillité où une loi pacifique peut être instaurée. Il peut aussi choisir des retenues d’exécution, des condamnations économiques (embargos) ou un acte militaire collectif. Le Darfour est en conflit depuis plus de vingt ans. Le premier conflit a duré de 1987 à 1989, dû à des raisons ethniques. L’ethnique veut dire est « relatif à l’ethnie, au caractère d’un ensemble d’individus unis dans une communauté de langage et de culture et dont les structures économiques et sociales sont proches » (Larousse, 2008). Ce premier conflit oppose les fours et les arabes. Le pouvoir n’est presque pas présent. Le second conflit a lieu de 1996 à 1998. Cette fois-ci, les raisons sont plus nombreuses et liées entre elles. Les raisons les plus importantes sont qu’il y a différentes ethnies aux partages mélangés, la guerre du Tchad, incluant les Zaghawas (ethnie étalée du Tchad au Soudan) est un résultat direct du conflit mais aussi, il existe un combat à pour les ressources pétrolières. Le plus souvent, on considère que le conflit du Darfour a éclaté en février 2003 quand un groupe de rebelles « sudan liberation army » conduit par Abdulwahid Mohamet Al Nur attaque le chef lieu du jebel marra puis en avril de la même année l’aéroport d’El Fasher. Le gouvernement soudanais réagit avec une extrême violence, d’innombrables violations des droits de l’homme qui ont pour conséquences des centaines de milliers de morts et des millions de personnes déplacées engendrant une crise humanitaire.
Les raisons du conflit ont diverses origines : * Climatiques et environnementales, sécheresse dans le Sahel qui augmente la désertification * Explosion démographique * Des ethnies qui s’opposent * La découverte de ressources pétrolières convoitées par de grandes puissances économiques dont la Chine * Le soudan est un vaste pays qui n’est pas encore unifié Deuxièmement, au niveau mondial, l’Amérique du Nord désigne l’attitude des Janjawids (milices arabes) de génocide et sollicitent des condamnations commerciales universelles auprès du Soudan et discutent d’un appui militaire tandis que l’Europe examine plutôt un aboutissement diplomatique. Les Etats-Unis ont arrangé un blocus sur le financement d’armes au Soudan. Georges W. Bush souhaite réaliser un projet pour acquérir des retenues plurilatérales. La France ressent l’ampleur du combat soudanais à ses pays frontaliers, où elle soutient une assemblée militaire, notamment au Tchad et en République Centrafricaine. La Chine, exploitant industriel du pétrole soudanais primordial, essaie de profiter de son droit de véto au Conseil de sécurité des Nations Unies pour bloquer des sanctions. Ce pays pose au Soudan les fondements de sa politique étrangère, c’est-à-dire de ne pas intervenir dans les prises de verdict d’un gouvernement étranger souverain. Pour la Chine, le conflit au Darfour devrait être réglé par les Soudanais et par les étrangers. En mai 2004, le Conseil de Sécurité s’inquiète de la situation au Darfour à la suite de suspicion d’armes chimiques sur la population.
Le 3 juillet 2004, lors de la venue à Kartoum du secrétaire général de l’ONU, Koffi Annan, le gouvernement soudanais s’engage à neutraliser les milices Janjawids.
Dès le 30 juillet 2004, la première résolution n° 1556 est adoptée par le conseil de sécurité de l’ONU qui décide d’un embargo sur le matériel militaire destiné aux milices. Puis la résolution n°1595 étend l’embargo à tous les protagonistes.

Les résolutions déterminantes par l’ONU sont nombreuses. Parmi celles-ci, quelques une se démarquent comme la résolution 1593 qui prévoit que les auteurs de crimes soient poursuivis devant la cour pénale internationale, « la résolution 1778 autorisant le déploiement d’une présence internationale dans l’Est du Tchad et au Nord-est de la République centrafricaine, la résolution 1769 consistant à crée l’UNAMID, opération hybride des Nations Unies et de l’Union africaine destinée à apaiser le Darfour, cette opération comptera 26000 hommes sur le terrain. La résolution 1713 a prolongé jusqu’au 29 septembre 2007 le mandat du groupe d’experts chargé d’aider à l’application de sanctions au Soudan » (Conseil de sécurité de l'ONU) et enfin « Le conseil de sécurité se félicite de l’ouverture, à Abuja (Nigéria), de la septième série des pourparlers de paix inter soudanais sur le Darfour placés sous l’égide de l’Union africaine, et exprime sa gratitude à l’Union africaine, à la communauté internationale et aux autres donateurs » (Président du Conseil de sécurité de l'ONU, 2005). Malgré la résolution du discours du Président du Conseil de Sécurité, les barbaries continuent dans la région du Darfour, où les surveillances Janjawid perpétuent d’agresser des civils et des actifs humanitaires.
Les résolutions non appliquées par l’ONU au Darfour sont aussi nombreuses. Par exemple, malgré l’existence de puissances de l’UA dans ce territoire, les civils vivants dans les quartiers d’hommes mutés au Darfour sont souvent des proies aux agressions, incluant homicides, viols et tortures, des polices soutenues par le pouvoir et d’autres groupes armés. Le Conseil de Sécurité des Nations Unies a confirmé la requête à des sanctions auprès du gouvernement du Soudan à propos de la violation des engagements, mais ces condamnations n’ont été mise en place. La résolution n°1591 n’est pas respectée par la Russie et la Chine.

Par ailleurs, le gouvernement du Soudan n’apporte aucune aide à la cour pénale internationale pour exécuter les mandats d’arrêt lancés contre des soudanais poursuivis pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre.

Troisièmement, l’échec de l’ONU se divise en deux parties, l’échec interne et l’échec externe. Le 01 janvier, l’ONU devait avoir envoyé « la plus grande armée de son histoire » : 26 000 soldats et policiers, dans une force associée ONU-Union Africaine (MINUAD), devant ouvertement aider à l’application de l’accord de paix de main 2006. Un accord qui n’a jamais vu le jour. Sur les 26 000 soldats et policiers prévus, la mission sur le terrain en était, fin mars 2008, à 12 000 déployés. Ceci, en calculant l’apport de la mission antérieure de l’ Union Africaine : 6 000 hommes presque sans équipements, qui se contentaient d’aller sur les scènes de massacres déjà finis et de faire des rapports.

La MINUAD n’a pas pu s’interposer sur le terrain et n’a pas atteint son premier objectif à savoir protéger la population du Darfour, car ses capacités sont limitées. Elle n’a pas la logistique et le matériel indispensable tel que des hélicoptères pour faire face à des adversaires lourdement équipés et organisés qui n’hésitent pas à user de leur force armée.

Par ailleurs, le gouvernement soudanais n’admet pas le déploiement de casques bleus non africains.
Pour l’instant, la MINUAD est perçue comme un échec.
Les Nations Unies ont vu au Darfour les limites de leur intervention quand un pays n’accepte pas de suivre ses résolutions alors que la force d’interposition sur le terrain ne peut avoir qu’une intervention très limitée ainsi que le démontre le bilan de la MINUAD au Darfour.

L’utilisation abusive du droit de veto par la Chine et la Russie n’a pas permis au conseil de sécurité de voter certaines résolutions.
La Chine est montrée comme étant le principal pays ayant intérêt à ce que l’intervention au Darfour de l’ONU soit un échec.

Pour des raisons liées à sa politique étrangère qui refuse toute ingérence dans la politique intérieure d’un pays. Par ailleurs, la Chine est le principal partenaire du Soudan pour l’exploitation de ses richesses pétrolières.

Les Nations Unies n’ont pas pu s’adapter au développement de la mondialisation et faire face aux nouveaux problèmes et défis des pays immergents.
L’ONU est impuissante lorsque des membres du conseil de sécurité exercent leur droit de veto. Elle ne peut opposer aux forces armées d’un pays qu’une force d’interposition qui ne peut mettre fin à un conflit.

Le droit d’ingérence doit s’imposer quand il convient de faire respecter les principes fondamentaux de tout état de droit.

Bibliographie
Charte de l'organisation des Nations Unies. (1945). Objectifs du conseil de sécurité. Consulté le novembre 12, 2009, sur www.un.org/fr/.
Charte de l'Organisation des Nations Unies, a. 1. (1945). charte de l'ONU, article 1. Consulté le 10 30, 2009, sur www.un.org/fr/.
Conseil de sécurité de l'ONU. (s.d.). Consulté le november 03, 2009, sur www.diplomatie.gouv.fr.
Larousse. (2008). Définition du dictionnaire.
Président du Conseil de sécurité de l'ONU. (2005, Décembre 21). Déclaration. New York.

Bibliographie
Charte de l'organisation des Nations Unies. (1945). Objectifs du conseil de sécurité. Consulté le novembre 12, 2009, sur www.un.org/fr/.
Charte de l'Organisation des Nations Unies, a. 1. (1945). charte de l'ONU, article 1. Consulté le 10 30, 2009, sur www.un.org/fr/.
Larousse. (2008). Définition du dictionnaire.
Président du Conseil de sécurité de l'ONU. (2005, Décembre 21). Déclaration. New York.

Similar Documents

Free Essay

Le Darfour

...Le Darfour, une crise au centre des dynamiques régionales : De l’instrumentalisation des tensions identitaires à l’extension d’une logique mortifère Sommaire Partie 1  La « bombe à retardement » darfourienne : une région au cœur des conflits entre le Tchad, le Soudan et la Libye 1. Les intérêts historiques de la Libye au Darfour a. Une région marginalisée et négligée par le pouvoir central b. Le Darfour dans la «  guerre de 30 ans de l’Afrique » c. Les prémisses de l’instrumentalisation de l’arabité 2. Le rôle « des alliances croisées » dans la crise actuelle a. Le soutien de N’ Djamena aux rebelles darfouriens ou la réactivation des identités claniques b. Le soutien de Khartoum aux rebelles tchadiens ou l’irruption des conséquences de la fragilité du pouvoir tchadien dans la politique soudanaise d. L’extension du conflit à la Centrafrique Partie 2  L’instrumentalisation de l’identité et la régionalisation d’une nouvelle logique mortifère 1. La transformation d’un conflit sur les ressources en un conflit ethnique a. L’aggravation des conditions climatiques et la montée des tensions b. « Le conflit du Darfour n’est pas racial » c. La cristallisation de la fracture identitaire 2. L’exportation de la logique « raciale » du conflit darfourien a. L’exacerbation des identités a traversé la frontière ...

Words: 9202 - Pages: 37