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La Chine En Amérique Latine

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Submitted By lindaliss1629
Words 3252
Pages 14
Histoire
Selon les données du gouvernement chinois, en 2004 moins de 18 % du stock des investissements directs à l’étranger (IDE) de la RPC, soit 8,2 milliards de dollars, sont placés en Amérique latine. Et pour cette même année 2004, la Chine n’a apporté que 6 % du flux entrant d’IDE. Mais ces données sont à prendre avec prudence car, à la lecture des statistiques précises du Ministère du commerce, il apparaît que les investissements dans cette région se concentrent pour l’essentiel aux îles Caïmans et aux îles Vierges, deux paradis fiscaux notoires. Et selon toute vraisemblance, ces capitaux repartent vers la Chine continentale pour être réinvestis en bénéficiant des avantages accordés aux étrangers. En retranchant ces investissements aux îles Caïmans et aux îles Vierges, l’Amérique latine ne reçoit plus que 1,5 % des IDE cumulés de la Chine à l’étranger. La CNUCED indique d’ailleurs un chiffre comparable : 653 millions de dollars d’investissements cumulés en 2002 soit 1,5 % du stock des investissements de la Chine à l’étranger.
Mais ces données ne traduisent pas l’essor des relations financières entre Pékin et l’Amérique latine. Pour l’année 2005, les investissements de la Chine à l’étranger se sont établis à 6,9 milliards de dollars, portant le chiffre de ses investissements cumulés dans le monde à 50 milliards de dollars. Et depuis 2003, la Chine a signé des projets d’investissements publics et privés en Amérique latine, détaillés ci-après, pour un montant total de près de 10 milliards de dollars. En novembre 2004 à Brasilia, le Président Hu Jintao s’adressa aux membres du Congrès leur promettant que la Chine investirait la somme de 100 milliards de dollars dans la région dans les dix années à venir. Cette intention se concrétise progressivement.
En parallèle, le commerce bilatéral connaît une croissance exponentielle en passant de 12,6 milliards de dollars en 2001 à 40 milliards en 2004, pour s’établir à plus de 50 milliards l’an dernier. Avant 2010, le chiffre de 100 milliards de dollars devrait être atteint. Les principaux partenaires commerciaux de la Chine sont le Brésil, le Mexique et le Chili, qui à eux trois représentent 62,2 % des échanges en 2004. Autre élément à souligner, le Mercosur — le marché commun du cône sud (qui associe l’Argentine, le Brésil, le Paraguay, l’Uruguay et le Venezuela) — permet une circulation de la marchandise chinoise loin de son destinataire initial. L’intérêt que la Chine porte à l’Amérique latine peut s’expliquer au regard de trois enjeux : pétrolier, minier et agricole. Un enjeu pétrolier
En 2002, la Chine est devenue le deuxième consommateur mondial de pétrole, après les Etats-Unis mais devant le Japon. Et entre 2000 et 2005, Pékin est passé du neuvième au troisième rang parmi les importateurs mondiaux de pétrole. Ces achats à l’étranger, qui représentaient près du tiers de la consommation de pétrole en 2000 puis 50 % aujourd’hui, devraient atteindre 60 % d’ici 2010. La Chine s’est donc engagée dans une politique de diversification de son approvisionnement en hydrocarbures, investissant en Afrique (particulièrement au Soudan et en Angola), en Asie centrale et en Amérique latine.(Tableau 2 : Le poids de la Chine dans le commerce des pays latino-américains en 2004)
L’Amérique latine avec 9,7 % des réserves mondiales de pétrole assure en 2005, 8,8 % de la production mondiale[11]. Pour le moment la présence de la Chine dans le secteur des hydrocarbures reste modeste. La Chine est certes le troisième acheteur de pétrole d’Amérique latine, mais encore très loin derrière les Etats-Unis[12]. En 2005 cette région a fourni 3,1 % de l’approvisionnement pétrolier de la Chine, soit 107 000 barils par jour (b/j). Ce chiffre peut paraître faible, mais ces exportations ont augmenté de 28 % par rapport à l’année précédente (83 000 b/j) et de près de 20 fois par rapport à 2001. Une indéniable « montée en puissance » se produit puisque la part de l’Amérique latine dans les importations pétrolières de la Chine devrait doubler dès 2006.
La Chine a surtout noué des relations étroites avec le Venezuela, un acteur pétrolier de premier plan. Le Venezuela dispose de 6,6 % des réserves mondiales de pétrole (sixième rang) et 68 % des réserves de l’Amérique latine (contre 11,3 % pour le Mexique) et assure aujourd’hui 4 % de la production mondiale (septième rang).
En décembre 2004, comme plus récemment en août 2006, le président Chavez en visite officielle à Pékin a conclu avec Hu Jintao plusieurs accords de coopération économique et commerciale. Le commerce bilatéral entre les deux pays est passé de 150 millions de dollars en 2003 à 1,2 milliard en 2004 pour atteindre 2,14 milliards en 2005. La visite à Caracas en janvier 2005 du vice-Président, Zeng Qinghong témoigne de l’intérêt de Pékin pour le Venezuela. A cette occasion, plusieurs nouveaux contrats furent signés. La Chine prévoit d’investir 350 millions de dollars dans la mise en valeur de 15 champs pétrolifères (qui pourraient receler un milliard de barils de pétrole) et 60 millions de dollars pour la construction d’infrastructures (réseau ferroviaire, raffineries…). Des contrats de prospection de gaz off shore ont également été signés entre la SINOPEC et PDVSA (Petróleos de Venezuela). Puis, à la fin du mois d’août 2005, la Chine et le Venezuela ont fondé une société commune afin de mettre en valeur le gisement de Zumano dans l’Etat d’Anzoategui qui offre une production de 50 000 b/j. La Chine a également ouvert à ce fournisseur une ligne de crédit de 40 millions de dollars destinés à faire l’acquisition de matériel agricole.
Toutefois, le volume des exportations d’hydrocarbures reste pour le moment limité en raison cause de la trop faible largeur du canal de Panama qui interdit le passage de navires de fort gabarit. L’autre route maritime, le trajet par la route du Cap, en longeant les côtes de l’Afrique du Sud, reste deux fois plus longue (près de 45 jours) que la traversée du Pacifique. En mai 2006, Pékin et Caracas ont conclu un contrat d’un montant d’1,3 milliard de dollars prévoyant la livraison par Pékin de 18 navires pétroliers et une aide technique afin de construire des tankers au Venezuela.
Autre obstacle à relever, les gisements du Venezuela offrent un pétrole lourd à haut degré en soufre et les raffineries de la Chine ne sont pas correctement équipées pour le traiter. Si le Venezuela fait figure de pièce maîtresse de la stratégie pétrolière de la Chine, celle-ci ne néglige pas pour autant les producteurs plus modestes comme l’Equateur et le Pérou. L’Equateur occupe le troisième rang pour les réserves en pétrole d’Amérique du Sud, après le Venezuela et le Brésil. Il assure 11,5 % des exportations pétrolières de l’Amérique du Sud après le Venezuela (74,2 %), et son potentiel est significatif. L’Equateur a également l’avantage de disposer d’un littoral sur la côte Pacifique, facilitant le commerce avec l’Asie. En août 2003, en Equateur, la China n ational p etroleum c orporation (CNPC) s’est vue accorder un droit de prospection par le président Lucio Gutierrez. Quelques mois plus tard, la China national chemical (SINOCHEM) a fait l’acquisition, pour la somme de 100 millions de dollars, auprès de Conoco-Philipps, de 14 % des parts du gisement dénommé « bloc 16 » d’une superficie de 2 200 km 2 dans la province de l’Orellana. Ce gisement qui offre à la SINOCHEM 8 000 b/j est principalement exploité par la société espagnole Repsol-YPF (55 %) et la société taiwanaise, Chinese petroleum corporation (CPC) (31 %).
Les chiffres parlent d’eux-mêmes et donnent le vertige. En quelques années, la Chine a acquis une position stratégique et privilégiée en Amérique latine. Ainsi, entre 2000 et 2009, la part des importations argentines en provenance de la Chine a pratiquement triplé (de 4,6 à 12,4%) tandis qu’elle a été multipliée par six pour le Brésil et le Mexique (de 2,2% à, respectivement, 12,5% et 13,9%) [1]. De manière globale, « entre 2001 et 2009, les importations chinoises en provenance de l’Amérique latine passent de 6,7 à 64,4 milliards de dollars, et les exportations chinoises vers la région, de 8,2 à 57,1 milliards de dollars ».
De plus, dans pratiquement tous les pays du continent, 80% des exportations vers la Chine se réduit à seulement cinq produits. Ce pourcentage dépasse même les 90% en Argentine, au Chili, à Cuba, en Colombie. Il s’agit principalement de produits marqueurs d’une certaine place dans la production nationale et dans la division internationale du travail.
Cette nouvelle situation reproduit, toutes proportions gardées, les réflexes, peurs – envers le « péril jaune » – et appréciations antagonistes (entre opportunités à saisir et nouveau problème à affronter) qu’a suscitées la percée de la Chine en Afrique. Nous allons nous intéresser surtout à la physionomie de ces relations Chine – Amérique latine, en les réinscrivant dans les débats qui agitent les mouvements sociaux sud-américains (puisque, mis à part le Mexique, c’est dans cette partie du continent que se concentre l’impact chinois).
Chine – Amérique latine : un débat partiel et partial
À lire la masse d’articles et d’analyses, les questions que soulèveraient les relations entre la Chine et l’Amérique latine, ces dix dernières années, seraient principalement d’ordre macroéconomique – voire technique – et géostratégique. Il est question de balance commerciale, de croissance, de la différence des taux de change (avec la sous-évaluation du yuan chinois), d’investissements, etc. D’autre part, on parle de l’implantation chinoise en termes de concurrence et de compétition, de « partenariat stratégique » ou de coopération Sud-Sud.
On s’interroge sur les réactions des États-Unis et de l’Europe – la place que prend la Chine sur le continent se faisant largement à leurs dépens – et chacun de redessiner la configuration des forces au niveau mondial. Toute cette littérature se cantonne aux Sommets, G20, Mercosur et autres espaces officiels internationaux, comme si ces débats étaient purement académiques ou diplomatiques. L’encéphalogramme désespérément plat de telles discussions ne paraît alors s’agiter qu’à évoquer le mythe du « péril jaune ».
A en rester à un tel degré de généralité, au niveau macroéconomique, on risque fort de réduire le débat à quelques intérêts étatiques ou diplomatiques, en passant à côté ou en occultant les aspérités, conflits et acteurs divers.
On en vient alors à évacuer ou à fausser toute une série de questions, qui sont pourtant au cœur de la relation Chine – Amérique. Et peut-être la première question concerne-t-elle la nature de la relation elle-même ? Comment caractériser le rapport entre le géant asiatique et les pays latino-américains ? Nous tenterons d’apporter des éléments de réponses en cernant les contours et enjeux de la question et en évitant les réponses manichéennes, superficielles ou fétichistes. Un nouvel impérialisme ?
Il convient tout d’abord de réaliser que l’interrogation n’est ni gratuite, ni neutre, et ne renvoie pas une réponse uniquement académique ou scientifique. Elle suppose, au contraire, un positionnement aussi de type politique, soit une interprétation de la « liberté » du marché, de l’histoire, de la démocratie, etc. Il faut ensuite se défaire de présuppositions et d’oppositions toutes faites.
Que le monde soit plus multipolaire aujourd’hui ne signifie pas automatiquement qu’il soit plus égalitaire. De même, n’y-a-t-il pas à « choisir » entre l’impérialisme chinois ou l’impérialisme américain, par exemple ; comme si l’existence de l’un présupposait l’absence de l’autre ou en relativiserait son impact. Enfin, il faut rappeler cette évidence que si l’impérialisme est un rapport social, cristallisé historiquement autour de quelques pays du Nord (États-Unis, Grande-Bretagne, France, Belgique, etc.), il ne rend pas impossible la reproduction de sa logique, autrement et à d’autres échelles.
Si la question revient avec insistance à propos de la Chine en Amérique latine, ce n’est pas seulement ni même principalement en raison de l’asymétrie des forces, mais en fonction du schéma d’échanges économiques.
Qu’est-ce qui rend ce modèle économique si problématique ? Le fait que les matières premières connaissent de grandes fluctuations de prix et de demande au niveau du marché mondial, sur lesquels les pays producteurs n’ont quasiment aucun contrôle. La dépendance et la vulnérabilité de ces économies sont d’autant plus importantes qu’elles sont basées sur quelques produits, eux-mêmes monopolisés par des acteurs nationaux – grands propriétaires terriens, haute bourgeoisie, etc. – alliés à des multinationales (aujourd’hui, par exemple, une dizaine d’entreprises transnationales contrôlent le marché mondial de l’agrobusiness).
La production, aux mains d’une oligarchie, est orientée vers l’exportation – le « centre » – (le pays colonisateur) où les produits sont alors transformés, manufacturés et revendus, en générant un maximum de bénéfices. Ce modèle est tout à la fois inégalitaire (il génère une majorité surexploitée d’un côté, et une minorité très riche de l’autre), destructeur de l’environnement – (monocultures intensives en pesticides), mines polluantes, déforestation, etc. – et asymétrique au niveau des échanges commerciaux.
Ces dernières années, la demande chinoise de matières premières pour assurer son développement, la crise du marché international ont conjugué leurs dynamismes et réactualisé ce modèle économique. Une telle configuration pèse plus lourd que les (prétendus) souhaits du gouvernement chinois d’établir des rapports d’égalité et d’amitié : « Si la Chine continue à placer l’accès aux matières premières au-dessus de tout le reste, elle se comportera chaque jour davantage comme les anciennes puissances coloniales ».
La relation Chine – Amérique latine et la question du « développement »
Les relations commerciales avec la Chine ont donc accentué une tendance endogène lourde, critiquée et combattue par les mouvements sociaux sud-américains. Ceux-ci ont cherché à mieux définir la part de continuité et de nouveauté dans les politiques en vigueur et ont eu recours à des expressions comme « État néo-développementaliste » ou « État compensateur ». Il s’agit de mettre en évidence le paradoxe d’une reconfiguration de l’État, qui, loin d’être opposé au marché (comme dans la vision libérale classique), le soutient afin d’assurer son « bon » fonctionnement dans une perspective de « développement ».
Or, c’est justement en remettant en cause ce terme, qui semblait être naturel, en tous les cas consensuel, qu’a pu être mis à nu les enjeux, contradictions et oppositions d’un processus dont les relations avec la Chine sont comme le prolongement.
Ce que, dans les discours officiels latino-américains, on appelle « développement », c’est un « tout à la croissance », la défense prioritaire de taux de croissance positifs (et plutôt à deux chiffres).
Ceci est une stratégie mondiale partagée aussi bien par la gauche que la droite, par le gouvernement chinois et le nouveau président français, avec son Pacte pour la croissance en Europe.
Les désaccords, qui distinguaient les gouvernements de gauche (majoritaire maintenant sur le continent) et de droite, concernaient la forme que devait prendre ce processus – privatisation, nationalisation, partenariat privé-public, implication des multinationales – et la redistribution (ou non) des bénéfices – pour financer des programmes sociaux de lutte contre la pauvreté ou au bénéfice du capital transnational.
La manne de recettes que de tels projets garantissent pour le financement des programmes sociaux constitue un facteur de légitimation clé. L’effet compensateur tient alors, d’une part, au fait que ces politiques sociales sont subordonnées aux objectifs macroéconomiques, d’autre part, au jeu d’équilibre que l’État doit réaliser entre le soutien à ce mode d’accumulation et la tentative d’en réguler ou d’en amortir les effets les plus négatifs, à travers des compensations économiques aux dégâts et impacts négatifs.
L’effet combiné de la demande importante et continue de matières premières de la part de la Chine, des prix élevés sur le marché international et des recettes facilement et massivement générées par ces investissements est de repousser toute remise en question d’un tel développement et de décourager la recherche d’alternatives et les tentatives de diversification de l’économie. Avenir des relations Chine-Amérique latine au regard des mouvements sociaux
Mais ces dernières années, ce consensus a été mis à mal. C’est que les contradictions, limites et impacts négatifs d’un tel développement sont de plus en plus évidents. Les relations avec la Chine, censées dégager au moins partiellement l’Amérique du Sud de l’influence encombrante des États-Unis, reconduisent le même paradigme de dépendance et d’inégalités qu’il s’agit justement, pour nombre de mouvements sociaux, de briser. Or, les programmes sociaux et les promesses d’avenir compensent de moins en moins les tendances autoritaires, la ségrégation sociale et la dégradation de l’environnement inhérent à un tel modèle.
La logique des compensations vient buter sur quatre limites, liées entre elles. La première est une limite « naturelle ». Les terres et ressources naturelles existent en quantités limitées ; leur rareté accentue la pression sur celles encore non exploitées et rend de plus en plus visible le point de non-retour que nous risquons toujours plus vite d’atteindre.
La deuxième est une limite démocratique, dans la mesure où les populations concernées exigent de plus en plus d’être consultées sur les choix opérés et l’usage de leurs terres, dans un contexte où certains groupes sociaux comme les indigènes et les paysans ont pris amèrement conscience que leur mode de vie et de production est menacé par ce développement, à travers la contre-réforme agraire, la déforestation, etc.
La troisième limite est éthique : l’idée que tout peut être monnayé, compensé, transformé en simple calcul ou rapport managérial « win-win », est de plus en plus rejetée. La dégradation ou disparition d’un environnement – parfois sacré pour un peuple indigène –, base d’un mode de vie et d’une culture, ne peut pas être compensée. Conséquence et moteur de ces limites : les conflits. Ceux-ci n’ont cessé de croître et de se radicaliser au fur et à mesure que les dégâts devenaient plus visibles. Et qu’il devenait plus évident aussi que ce développement profitait essentiellement à un groupe restreint et privilégié. Aujourd’hui, ces conflits que l’on nomme « socio-environnementaux » – conflits autour des ressources naturelles et de l’accès, du contrôle et de l’usage des terres – sont les plus importants sur le sous-continent.
Peu de temps après la clôture de Rio+20 (et la confirmation de son échec annoncé) et alors que la Chine propose un traité de libre-échange avec le Mercosur, s’interroger sur la physionomie de la relation Chine-Amérique latine, c’est donc redéployer la carte des relations internationales. Celles-ci ne passent pas tant entre des blocs homogènes – la Chine, le continent latino-américain, l’Europe –, qu’entre des projets de sociétés antagonistes et des acteurs opposés au sein de ces « blocs ».
Cette carte redessine la géographie de la puissance et des richesses, où des zones, des activités économiques et des élites sont intégrées directement et verticalement au marché international, tandis que l’immense majorité est comme soldée.
Relue à partir des conflits et résistances qu’elles génèrent, les rapports Chine-Amérique latine apparaissent pour ce qu’ils sont ; le miroir grossissant d’un modèle mondial, qui produit et reproduit les inégalités, les désastres écologiques, la contre-réforme agraire à travers l’expropriation des terres agricoles... et les fausses solutions.
Il faut, comme nous y invitent notamment les mouvements sociaux latino-américains, revenir aux racines du problème, en posant quelques questions simples. Pour quoi et pour qui de telles relations ? Expriment-elles une stratégie intelligente, une économie appropriée, une politique juste et égalitaire ? À qui cela profite-t-il ?
Pas aux communautés paysannes – chinoises et sud-américaines – et à l’immense majorité de la population en tous cas. Pas plus à l’environnement, la santé publique et la souveraineté alimentaire.
En réalité, ces relations ne servent que les intérêts de classes privilégiées, partenaires aux intérêts communs, réunis au sein d’une même course effrénée à l’enrichissement. Dès lors, pour que les relations Chine-Amérique latine changent, il faut que se transforment les rapports de force au sein de ces pays et que se dégagent des voies alternatives au modèle de développement dominant.
De ce nouveau paradigme dépend tout à la fois l’avenir de l’Amérique latine et des relations entre le continent et l’Empire du milieu.

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Brasilian Crisis 20th Century

...INTRODUCTION 3 1. De la crise caféière à l’exubérance industrielle 4 1.1. La faiblesse brésilienne : la dépendance caféière au début du 20ème siècle 4 1.2. Une sortie de crise par la voie de l’industrialisation 6 2. Fin du « miracle économique » et succession de crises 9 2.1. Les origines de la crise de la dette des années 80 9 2.2. Crise de la dette : crise insoluble ? 10 2.2.1. Restructuration de la dette 10 2.2.2. Plans de stabilisation de l’inflation 11 2.2.3. Plan Baker et rééchelonnement de la dette 11 2.2.4. Plan Brady et réduction de la dette 12 2.2.5. Plan Real 12 2.3. Crise cambiaire 13 CONCLUSION 14 BIBLIOGRAPHIE 15 INTRODUCTION « Le Brésil est un pays d’avenir qui va le rester longtemps » G. Clemenceau (1841-1929) Force est de constater que le sort jeté par le politicien français a été conjuré. En effet, durant les crises successives qui ont récemment frappé l’économie mondiale, le Brésil a fait partie du groupuscule de pays qui ont tiré une croissance mondiale en pleine convalescence. La force du Brésil ? C’est avant tout sa taille. Avec une superficie faisant 13 fois celle de la France (8 511 965 Km²) le Brésil se situe au 5ème rang mondial. Ce pays-continent possède près de 200 millions d’habitants. Ces ressources humaines constituent un atout majeur puisqu’elles fournissent une main d’œuvre abondante et des débouchés alléchants. D’ailleurs le Brésil est, parmi tous les pays de l’Amérique latine, le lieu de destination...

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Djcauxde Report

...3% 470,3 17,6% 2012 2013 2013 2014 623,6 630,0 Mobilier Urbain Europe* 374,9 Mobilier Urbain 27.2% 374,9 62,3% 391,0 62,7% 408,0 62,3% 391,0 62,7% 408,0 64,8% 64,8% 170,6 28,3% 170,2 27,3% 175,7 28,3% 170,2 27,3% 175,7 27,9% 27,9% 9,4% 62,4 10,0% 46,3 62,4 10,0% 46,3 7,3% 7,3% 38,4% 16,3% Transport 170,6 Asia-Pacific 23.3% Transport Affichage 56,7 Affichage Le chiffre d’affaires ajusté du Mobilier Urbain s’établit à 1 275,7 millions d’euros, en augmentation de 7,0 %. A périmètre et taux de change constants, la croissance est de 4,3 %. 9,4% 2012 2014 En 2014, le chiffre d’affaires ajusté du Groupe s’élève à 2 813,3 millions d’euros, en croissance de 5,1 % par rapport à 2013. A périmètre et taux de change constants, le chiffre d’affaires ajusté est en hausse de 3,8 %. 56,7 2012 2013 2013 2014 300 250 350 319,3 300 250 351,6 319,3 334,9 2014 La marge opérationnelle ajustée (1) du Groupe s’établit à 630,0...

Words: 147140 - Pages: 589

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Comment Starbucks a Transformé Sa Supply Chain

...sous contrôle et parvenir à un équilibre entre le coût et la performance, Starbucks à apporter des modifications importantes à ses opérations. voici un regard sur les étapes gibbons et ses collègues ont pris et les résultats qu’ils ont obtenus. les deux premières choses gibbons a fait dans son nouveau poste étaient d’évaluer la façon dont la chaîne d’approvisionnement a été de servir les magasins, et de trouver où les coûts venaient. il a vite appris que moins de la moitié des livraisons de magasins arrivaient à l’heure. “mon diagnostic rapide a été ... que nous n’avons pas passé suffisamment d’attention à quel point nous étions à la prestation de services aux magasins», se souvient-il. Suite à cette évaluation, gibbons a commencé à visiter les magasins de détail Starbucks pour voir la situation par lui-même et obtenir la participation des employés. “les visites ont été effectuées afin de confirmer que notre chaîne d’approvisionnement pourrait s’améliorer de manière significative», explique t-il.”les meilleures personnes pour juger de la nécessité d’un changement étaient ceux de la clientèle face à une partie de notre entreprise.” à fait bon: les coûts d’exploitation de l’entreprise vec les coûts d’exploitation en hausse et la baisse des ventes, le pourvoyeur mondial du café aà mis en place un étaient à la hausse même si les ventes ont été en chute. entre octobre 2007 et octobre 2008, par exemple, les frais de la chaîne d’approvisionnement aux états-unis est passée de 750...

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Analyse Marketing Groupe Accor

...STRATÉGIE D’UN GROUPE HÔTELIER FRANÇAIS DE PREMIER PLAN SOMMAIRE: * Présentation de l’entreprise * État des lieux au 01/01/13 * Analyse mercatique * Préconisation (perception de l’entreprise) * Conclusion PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU GROUPE ACCOR Le groupe Accor est un groupe français, premier opérateur hôtelier mondial, devenu un leader incontestable en Europe et cela depuis sa présence dans les 92 pays dans le monde et avec près de 3 500 hôtels et 450 000 chambres. Avec plus de 160 000 collaborateurs sous son enseigne Accor et à travers le monde, le groupe met au service de ses clients et partenaires son savoir-faire et son expertise acquis depuis près de 45 ans. De 1967, date d’ouverture du premier Novotel à Lille Lesquin à aujourd’hui, c’est une formidable histoire qui commence. Rappelons que pour être Numéro 1 Monde dans un domaine, et dans ce cas là de l’hôtellerie, il faut que le groupe ait un véritable “bagage”, une multitude de marques et d’enseignes réparties dans le monde entier afin de représenter ses valeurs, ses politiques internes et externes (clients, services...). L’organisation tourne autour de leur Président Directeur Général, Denis Hennequin, lui même entouré par 17 exécutants entre le Conseil d’administration et le comité exécutif. I/ Etat des lieux fin 2012- début 2013: Constat général: * 183 millions de visites par an sur les sites différents de réservation Accor * Plus de...

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Comment Les Marketers Influencent Ils La Gen Y Depuis Les Années 2000

...sociologique de la Now Generation A. Le concept de génération B. Le portrait de la Why Generation C. La Gen Y, un concept du tribalisme D. Les pours et contre des Millennials E. Les Millennials à travers le monde II. Comment communiquer avec les Digital Natives ? A. La publicité B. Le Marketing des Psychographiques C. Le Buzz Marketing D. Le Celebrity Marketing E. Le Placement de produit III. Les canaux de communication illustrés par la campagne d’Orangina A. Télévision B. Internet C. Mobile D. Street Marketing INTRODUCTION Le terme de “Génération Y” est apparu dans le magazine Advertising Age, le 30 Août 1993. Il était utilisé pour décrire les enfants nés entre 1980 et 1995 en tant que progénitures des Baby Boomers. Chaque génération est formée par les évènements culturels et politiques de son temps. Cependant, la Génération Y a été sevrée par de nombreux évènements importants (Cf Figure 1 : annexe pour tableau), du scandale O. J. Simpson aux USA à l’invention de l’iPod, en passant par la fusillade dans un lycée à Columbine et l’introduction d’Internet, et tout cela est apparu avant le 11 Septembre 2001. Les Gen Yers essayent tous de créer une seule chose par eux même : une identité. Ils ont leur propre langage et d’importants pouvoirs économique et social. La Génération Y est le segment le plus large de la population mondiale avec plus de 1,7 milliard de membres (Cf Figure 2 en annexe). Ils ont...

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Strategie Auchan

...Rappor t sur la Stratégie du Groupe Auchan Master Intelligence Economique Jingyao FU Jérémy MORAND-PAULIN Hervé TRAUQUET Claire VILLAIN Dans le cadre du cours de Stratégie de Madame FERNEZ-WALCH -1- TABLE DES MATIERES INTRODUCTION 3 PROFIL STRATEGIQUE DU GROUPE AUCHAN 4 MISSION BUT OBJECTIFS STRATEGIQUES CHAMP STRATEGIQUE (SECTEUR DE LA GRANDE DISTRIBUTION) HYPERMARCHES SUPERMARCHES IMMOBILIER BANQUES ACTIVITES STRATEGIQUES SEGMENT STRATEGIQUE ORGANISATION DE L’ENTREPRISE LES RESULTATS DE L’ANALYSE STRATEGIQUE - LA MATRICE TOWS MENACES ET OPPORTUNITES (SELON LES FORCES DE PORTER) LA GRANDE DISTRIBUTION IMMOCHAN LA BANQUE LE POSITIONNEMENT STRATEGIQUE DU GROUPE AUCHAN INTERNATIONALISATION ET SPECIFICATION VERS PLUS DE DIVERSIFICATION (TELEPHONIE MOBILE ET HARD DISCOUNT) L’HYPERMARCHE DRIVE IN LES DIFFERENTES STRATEGIES DE DIFFERENCIATION L’INNOVATION EN TERME DE SERVICES 6 6 6 6 6 6 7 7 7 7 8 9 9 11 11 15 19 20 20 21 22 22 22 PROBLEMATIQUE STRATEGIQUE : FIDELISER LE CLIENT DANS LE SECTEUR DE LA GRANDE DISTRIBUTION, LE CAS DES HYPERMARCHES AUCHAN 23 FIDELISER LE CLIENT ET LE LIER DURABLEMENT A L’ENSEIGNE TROIS GRANDES RAISONS POUSSENT LES ENTREPRISES A FIDELISER LEURS CLIENTS AXES PRIVILEGIES PAR LE GROUPE AUCHAN POUR FIDELISER SES CLIENTS A SON ENSEIGNE AVIS SUR LA PERTINENCE DE LA STRATEGIE D’AUCHAN -2- 23 24 24 27 INTRODUCTION La position du groupe Auchan dans le monde : 175...

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Religions Et Politique Dans Le Monde, de 1918 Aux Années 1980

...monde, de 1918 aux années 1980 Si la Première Guerre mondiale a pu permettre un certain renouveau religieux, après l’armistice les croyants s’interrogent : comment Dieu a-t-il pu permettre de telles horreurs ? L’entre-deux-guerres va donc se situer dans la droite ligne du phénomène déjà observé à partir du XIXe siècle : les sociétés occidentales se sécularisent progressivement, voire même se laïcisent, qu’elles soient de majorité protestante ou catholique. Quant aux pays colonisés, les religions locales se trouvent bien incapables de faire pression sur le gouvernement de la métropole, d’autant plus qu’elles sont souvent occupées à lutter contre les missionnaires envoyés par ces mêmes métropoles. Après l’élection de Jean-Paul II en 1978, ce processus de sécularisation semble s’être généralisé, atteignant aussi les pays du Tiers-monde qui accèdent à l’indépendance. Mais le cantonnement apparent des religions à leur rôle spirituel n’est peut-être pas aussi strict que l’on voudrait le croire : les religieux étant eux-mêmes des hommes, la tentation est grande pour eux d’utiliser ce magistère moral qui leur est conféré pour influencer le cours de la politique. On est dès lors en droit de s’interroger sur les interrelations entre les religions et la sphère politique, à la fois au sein des politiques intérieures et extérieures des États et des mouvements politiques qui traversent les sociétés. Après avoir étudié les moyens très divers d’influencer la politique des États et des nations...

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Amélioration Des Activités D’exportation Des Pangasius de La Société Anonyme Hung Vuong

...UNIVERSITÉ DES SCIENCES ÉCONOMIQUES DE HO CHI MINH VILLE FACULTÉ DE COMMERCE – TOURISME – MARKETING MÉMOIRE DE FIN D’ÉTUDES SUJET: AMÉLIORATION DES ACTIVITÉS D’EXPORTATION DES PANGASIUS DE LA SOCIÉTÉ ANONYME HUNG VUONG Tuteur : Master TRỊNH MINH HIỀN Étudiante : HỒ LÊ BẢO LINH Classe : COMMERCE EXTÉRIEUR 4 Promotion : 33 (2007- 2011) HO CHI MINH VILLE – MAI 2011 REMERCIEMENTS Je tiens tout d’abord à remercier tous les professeurs de l’Université des Sciences Économiques qui m’ont fourni des connaissances de base pendant mes 4 années d’études à l’Université. J’adresse particulièrement mes remerciements à Monsieur Trịnh Minh Hiền, mon tuteur, qui m’a donné des remarques et des suggestions précieuses pour la réalisation de ce mémoire. Je tiens également à remercier Madame Nguyễn Thị Minh, mon professeur de français de m’avoir soutenu pendant 3 dernières années d’études grâce auquel je peux obtenir des connaissances de base sur la langue française et particulièrement le français des affaires. Je me permets d’exprimer ma gratitude profonde aux employés de la société anonyme Hung Vuong, surtout à Monsieur Văn Anh Kiệt, chef du Département de Commerce, qui m’a fourni des informations importantes sur la situation actuelle des activités d’exportation de l’entreprise. Mes remerciements sont adressés finalement à tout ceux qui, d’une manière ou d’autre, m’ont aidé tout au long de ma recherche. HỒ LÊ BẢO LINH REMARQUES DU TUTEUR ............................

Words: 21222 - Pages: 85