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Rapport

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Submitted By lilkha
Words 10477
Pages 42
SOMMAIRE SOMMAIRE 1 DEDICACES 2 REMERCIEMENTS 3 AVANT PROPOS 4 PREMIERE PARTIE : PRESENTATION GENERALE DE LA SOCIETE NATIONALE DES POSTES (SONAPOST) 8 CHAPITRE I : GENERALITES SUR LA SONAPOST 9 CHAPITRE II : ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DE LA SONAPOST 13 CHAPITRE III : PRESENTATION ET FONCTIONNEMENT DE LA DIRECTION FINANCIERE ET COMPTABLE 19 DEUXIEME PARTIE : ROLE DU RAPPROCHEMENT BANCAIRE DANS UNE SOCIETE COMMERCIALE : CAS DE LA SONAPOST 23 CHAPITRE I : RAPPROCHEMENTBANCAIRE ET APPUREMENT +DES SUSPENS 24 CHAPITRE II: INCIDENCE DES SUSPENS SUR LES ETATS FINANCIERS ET EXEMPLE D’APPLICATION 39 CHAPITRE III : REMARQUES ET SUGGESTIONS 41 CONCLUSION GENERALE 45 LISTE DES ANNEXES 46 BIBLIOGRAPHIE 54 TABLES DE MATIERES 55

DEDICACES

De tout cœur, je dédie ce travail à :

* Mon père qui nous a quittés depuis le 04 Avril 1999 ;

* Ma mère qui me soutient à tout moment ;

* Mes frères qui m’ont toujours encouragée.

REMERCIEMENTS

Il est évident que l’aboutissement de cette année académique n’aurait vu le jour sans le soutien effectif de bien de personnes bienveillantes et soucieuses du succès de nos études.
Il est nécessaire pour nous, de souligner que leurs apports ont été constants et considérables. Par conséquent nous leur adressons nos sincères remerciements et notre gratitude. Nos remerciements vont particulièrement à : * monsieur Paul G. BALMA, Directeur Général de la SONAPOST pour nous avoir accepté comme stagiaire dans la société ; * monsieur Pascal TENKODOGO, Directeur financier et comptable de la SONAPOST pour nous avoir accepté non seulement comme stagiaire au sein de la direction mais aussi en tant que notre maître de stage qui en dépit de ses nombreuses missions a toujours été disponible pour nous encadrer ; * monsieur Sylvain SOME, chef comptable de la section comptabilité générale à la SONAPOST pour son soutien, ses conseils et sa disponibilité ; * tout le personnel de la SONAPOST et celui de la Direction Financière et Comptable en particulier pour leur accueil et leur écoute tout au long de notre stage ; * enfin l’administration et le corps enseignant de l’IBAM pour leurs enseignements et les conseils qu’ils nous ont prodigué tout au long de notre formation.
Nous ne saurons citer toutes les personnes qui ont apporté leur soutien quelle que soit la nature. Qu’elles trouvent ici le témoignage de notre reconnaissance.

AVANT PROPOS
L’Institut Burkinabé des Arts et Métier (IBAM) est un établissement d’enseignement professionnel, créé en janvier 2000 sur autorisation du Ministère des Enseignements Secondaire, Supérieur et de la Recherche Scientifique. Il a pour objectif la formation des cadres moyens et supérieurs répondant aux besoins des entreprises. La première promotion fut effective au cours de l'année scolaire 2000-2001.
Cet institut forme en deux (02) ans des techniciens supérieurs dans les domaines ci-après : * Finance/Comptabilité ; * Banque/Assurance ; * Secrétariat de direction ; * Secrétariat bilingue ; * Gestion Commerciale ; * Méthode Informatique Appliquée à la Gestion des Entreprises (MIAGE)
Toutes ces filières sont sanctionnées en fin de cycle par le Diplôme Universitaire de Technologie (DUT) à l’exception de la filière MIAGE sanctionnée par la Maitrise en Méthode Informatique Appliquée à la Gestion (MIAGE).
Les principales caractéristiques de l’IBAM sont : * l’inscription en 1ere année se fait après admission à un test d’entrée ; * le redoublement en 1ere année n’est pas autorisé ; * la moyenne d’admission en classe supérieure est de 12/20.
Pour améliorer la compétitivité et l’augmentation de la chance de réussite des titulaires du DUT et diplôme équivalent, l’Etat a mis en place le deuxième cycle pour certaines filières. Ce deuxième cycle concerne la filière finance et audit comptable ouverte en janvier 2007, la filière banque, la filière marketing et gestion toutes ouvertes en janvier 2008.
Les diplômes délivrés sont respectivement la Licence Professionnelle en Finance et Audit Comptable (LPFAC), la licence en banque et la licence en marketing et gestion. La durée de formation de toutes ces nouvelles filières est de un (01) an.
Depuis la rentrée universitaire 2011-2012 l’IBAM, pour se conformer aux normes internationales a adopté le système LMD (Licence/ Master /Doctorat) afin pour de former ses étudiants dans les filières ci-dessous : * Comptabilité et Audit comptable * Assurance-Banque-finance * Secrétariat assistance de direction/bilingue * Marketing et Gestion * Méthode Informatique Appliquée à la gestion des Entreprises (MIAGE) * DESS Ingénierie Informatique, Technologie de l’Information et de la Communication (2ITIC) * DESS Ingénierie Informatique, Organisation et Protection des Systèmes d’Information et de la Communication (2IOPSIE)
Afin de mieux appréhender les réalités de la vie en entreprise, tout étudiant est tenu de faire un stage pratique de huit (08) semaines au moins. Ce stage est sanctionné par un rapport présenté et soutenu devant un jury.
C’est dans ce cadre que nous avons effectué du 04 janvier au 04 mars 2012, un stage à la Société nationale des Postes (SONAPOST) en vue de l’obtention du Diplôme Universitaire de Technologie, option finance-comptabilité (D.U.T/ F.C.).

LISTES DES SIGLES ET ABREVIATIONS

AOF : Afrique Occidentale Française
BANQUE C : une banque donnée
CCM : Centre de Contrôle des Mandats
CCP : Centre des Chèques Postaux
CFA : Communauté Française d’Afrique
Chq : Chèque
CLT : Client
CNE : Caisse Nationale d’Epargne
CNT : Centre National de Tri
EPIC : Etablissements Public à Caractère Industriel et Commercial
FRS : Fournisseurs
OFPT : Office Fédérale des Postes et télécommunications
ONP : Office National des Postes
OPT : Office des Postes et Télécommunications
SONABEL : Société Nationale Burkinabè d’Electricité
SONAPOST : Société Nationale des Postes
TIC : Technique de l’Information et de la Communication
UPU : Union Postale Universelle
WU : Western Union
X. : un montant donné
Y. : un montant donné

INTRODUCTION GENERALE Le courant de la pensée économique actuel est caractérisé par l’économie de marché et fait de la réalisation du profit maximum l’objectif essentiel de toute entreprise. La globalisation des espaces économiques ont engendré une forte concurrence entre les sociétés. En effet, ballotée sur un océan houleux fait d’incertitude et de risque, l’entreprise ne peut de nos jours être compétitive que si elle est à la fois bien contrôlée au jour le jour et si elle dispose des éléments d’information adéquates qui lui permettent d’être pilotée à bon port.
Dans cette optique la Société nationale des Postes (SONAPOST) dispose de moyens matériels, humains et financiers et entretient d’énormes relations avec d’autres acteurs du tissu économique en l’occurrence les institutions financières notamment les banques.
Toutefois, il est de nos jours, absurde pour la société de croire qu’il suffit seulement de rassembler d’énormes moyens financiers pour s’attendre à un succès ou à l’atteinte de ses objectifs. Il faut impérativement disposer de techniques comptables en vue de connaitre dans le détail prêt les actions quotidiennes qui naissent dans la société. Parmi ces techniques, nous pouvons citer le rapprochement bancaire.
Mais quel peut être le rôle du rapprochement bancaire dans une société très concurrencée avec une forte ouverture internationale comme la SONAPOST dont le pilier des activités est le volet financier ?
Il faut souligner que dans une structure, le rôle de l’état de rapprochement bancaire est extrêmement important car il faut le rappeler « trouver toujours et encore toujours l’équilibre de nos finances permet de gérer au mieux nos disponibilités ». Il faut donc chercher la concordance entre le compte « banque » dans la société et le compte banque de la société chez les partenaires financiers. C’est pourquoi, nous avons choisi comme thème « Rôle du rapprochement bancaire dans une société commerciale : cas de la SONAPOST »
Ce choix se justifie, d’une part, par sa pertinence ci-dessus évoquée et, d’autre part, par la multitude de ses comptes et la disparité des opérations dans le traitement des effets reçus sur le réseau postal et même de l’extérieur.
Pour cela, nous aborderons dans un premier temps, la présentation de la SONAPOST, dans un second temps le rôle du rapprochement bancaire et enfin nous ferons ressortir les remarques et suggestions.

PREMIERE PARTIE : PRESENTATION GENERALE DE LA SOCIETE NATIONALE DES POSTES (SONAPOST)

Dans les lignes qui suivent nous allons vous présenter la SONAPOST, son historique, son organisation et les produits qu’elle met sur le marché pour le développement de l’économie de la sous-région en générale et celui du Burkina Faso en particulier.

CHAPITRE I : GENERALITES SUR LA SONAPOST

I. L’HISTORIQUE DE LA SOCIETE NATIONALE DES POSTES (SONAPOST)
La Poste Burkinabé n’a pas toujours été ce qu’elle est aujourd’hui. Elle a subi beaucoup de transformations qui ont fait d’elle d’abord, un démembrement des postes françaises ; ensuite, un démembrement des postes sénégalaises puis ivoiriennes ; plus tard, un démembrement de la fonction publique burkinabé d’où elle fût transformée par décret, en un office autonome avant d’être érigé en société d’Etat en 1994. A. La poste avant les indépendances (1879-1959)
Au départ, il faut rappeler que c’est la pénétration coloniale à travers la création des postes militaires dans les colonies, les mouvements des troupes et l’exploitation des ressources minières qui est à l’origine de l’installation des bureaux de postes dans notre pays.
Le 26 juin 1878, un décret du Gouverneur Général établit des échanges de mandats entre la France, l’Algérie, les colonies d’outre-mer et réciproquement. L’absence d’archives crédibles ne permet pas de donner toutes les informations sur les premiers bureaux de poste burkinabé. Toutefois, exclusivement, l’on sait qu’ils étaient gérés par des militaires et ouverts aux services de mandats, de la télégraphie, des lettres et des colis postaux.
Ainsi, le premier gérant du bureau de poste d’Ouagadougou a été nommé le 22 janvier 1904, suite à la nomination le 11 janvier 1904 du Commandant de la compagnie des gardes-frontières du Mossi et du cercle de Ouagadougou. A la fin de l’année 1904, la colonie comptait cinq (5) bureaux de postes, soit un dans chacune des villes suivantes : Bobo-Dioulasso, Djibo, Dori, Gaoua et Ouagadougou. Mais suite aux importants mouvements des troupes, la poste a pris de l’ampleur si bien qu’à la création de la colonie de la Haute-Volta le 1er mars 1919, le nombre de bureaux de poste était passé à douze (12).
Le 10 janvier 1932, alors que la poste comptait vingt (20) bureaux (de poste), un arrêté datant du même jour supprimait l’office postal de la Haute-Volta pour compter du 1er janvier 1932.
En 1947, ce fut la reconstitution de la Haute-Volta, la création des services voltaïques et le transfert de la Direction de Dakar à Ouagadougou.
En 1957, les postes des colonies françaises feront partie de l’Office Fédéral des Postes et Télécommunications (OFPT) dont le siège était à Dakar. B. La poste des indépendances à nos jours (1960-2012)
En 1960, avec l’accession des pays africains à l’indépendance, l’Office Fédéral s’est éclaté et chaque pays a créé ses propres services. En Haute-Volta, ils étaient rattachés à la fonction publique.
Par ordonnance n°68/003/PRES/INFO/PT du 10 juin 1968, les postes et télécommunications deviennent un EPIC, doté de la personnalité morale et d’une autonomie de gestion dénommée Office des Postes et Télécommunications (OPT).
Parallèlement, le 11 juillet 1977, la Caisse Nationale d’Epargne (CNE), établissement financier à statut spécial, se voit séparée de l’OPT par décret n°77/253/PRES/PT/CAB.
Le 19 février 1987, l’OPT est scindé en deux entités autonomes dénommées respectivement Office National des Postes (ONP) et Office National des Télécommunications (ONATEL).
En cette même année, la CNE sera réintégrée à l’ONP et le 25 mai 1989 fut créé le service du courrier accéléré dénommé EMS/BEPI (Express Mail Service / Burkina Express Postal International).
Le 21 novembre 1994, l’ONP EPIC est transformé en ONP société d’Etat et le 28 avril 1997, par décret n°97-109/PRES/PM/MCC/MCIA du 28 avril 1997, la dénomination ONP change et devient Société nationale des Postes (SONAPOST).
La société nationale des Postes (SONAPOST) est une société d’Etat avec conseil d’administration dotée de la personnalité morale et jouissant d'une autonomie de gestion.
Elle a un capital social de deux milliards cinq cent quatre-vingt-dix millions
(2 590 000 000) de FCFA reparti en deux cent cinquante-neuf mille (259 000) parts de dix mille (10 000) FCFA chacune et détenu à 100% par l’Etat burkinabè. Son siège social est à Ouagadougou, au 566, avenue de la Nation.
Elle est placée sous une triple tutelle : * celle du Ministère des Postes et des Technologies de l’Information et de la Communication pour la tutelle technique et veille, à ce titre, l'activité de la SONAPOST s'intègre dans le cadre global des objectifs fixés par l'Etat ; * celle du Ministère des Finances et du Budget qui assure la tutelle financière ; * et celle du Ministère du Commerce, de la Promotion de l'Entreprise et de l’Artisanat qui assure la tutelle de gestion. II. LES MISSIONS ET LES PRODUITS DE LA SONAPOST A. Les missions de la SONAPOST
La SONAPOST a pour missions essentielles la mise en place et l'exploitation du service public de la poste et des services financiers à travers : * la collecte, l'acheminement et la distribution des objets de correspondance, des paquets, des colis, des journaux, etc. ; * la facilitation des échanges monétaires par les mandats et les chèques postaux ; * la mobilisation et la promotion de l'épargne au profit de l'économie nationale par la gestion de la Caisse Nationale d'Épargne et du Centre des Chèques Postaux, le règlement des valeurs, effets et virements postaux échangés hors de son ressort ; * l’offre des prestations relatives aux moyens de paiement et de transfert de fonds ; * l’application de la législation et de la réglementation propres aux postes et des conventions, des Règlements, des Arrangements de l’UPU et des unions restreintes dont le Burkina est membre ; * la préparation et l’exécution des plans d’équipement de la Poste. B. Les produits de la SONAPOST
La SONAPOST met à la disposition de sa clientèle une gamme très variée de produits. Pour permettre de cerner l’activité postale dans son ensemble, nous les regrouperons par nature. De ce fait, nous distinguons : * les produits du courrier ; * les produits des droits de commissions des mandats ; * les produits des colis postaux ; * les produits des boîtes postales, des clés et des serrures ; * les produits de la CNE ; * les produits du CCP ; * les produits des transferts de fonds ; * les produits des TIC ; * les produits de placements.
Ces produits sont réalisés sur un vaste réseau comportant des centres spécialisés de production (CNE, CCP, CNT, Philatélie, Colis postaux, WU) et des bureaux de postes aux nombres de 90 à la date du 31/12/2011). Des directions et/ou départements comme la Direction du courrier, la Direction des services financiers, le Département Western union assurent la tutelle de certains produits spécifiques. La Direction commerciale et les directions régionales s’impliquent fortement dans la commercialisation des produits de la poste.
Par cette présentation, il apparaît que la Poste burkinabé, à l’instar d’autres de la sous- région ou de monde, a subi beaucoup de mutations. Ces mutations sont visibles aussi bien dans son statut juridique qu’au niveau des produits qui ont dans la foulée pris en compte les technologies de l’information et de la communication (transferts rapides de fonds, cyber postes, etc.).
Après cette présentation, nous aborderons le chapitre II qui porte sur l’organisation et le fonctionnement de la SONAPOST.
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CHAPITRE II : ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DE LA SONAPOST

Conscient de la place qu’occupe la SONAPOST dans la lutte contre la pauvreté au Burkina Faso et sa contribution au développement des localités, celle-ci a procédé le 1er avril 2004 à une réorganisation de sa structure afin de mieux l’adapter à l’environnement économique et aux exigences de la clientèle. Aussi, l’organisation suivante a-t-elle été mise en place : des directions centrales, des départements en staff, des directions régionales, des centres spécialisés et des bureaux de poste. I. L’ADMINISTRATION CENTRALE ET LES DIRECTIONS REGIONALES
L’organigramme de la SONAPOST est donc de type linéaire et prend en compte la multitude des prestations de service qu’elle met à la disposition de sa clientèle.
Sa configuration actuelle est adoptée par décision n°2004/00016/PCA-SONAPOST du 23 avril 2004 portant organisation et fonctionnement des services de la SONAPOST. Il est entré en vigueur pour compter du 1er avril 2004.
Le nouvel organigramme consacre l’existence d’un secrétariat général et la quasi-totalité des services pour de nouvelles dénominations.
En février 2007, cette configuration a été légèrement modifiée pour intégrer le volet commercial dans l’organigramme. C’est alors qu’une direction commerciale a été créée avec pour conséquence le recentrage des missions de certains départements ou directions (voir annexe 1).
La société est placée sous l’autorité du Directeur général et se compose de départements en staff, de directions techniques et de directions décentralisées. A. Les services en staff
Les services en staff se composent de : * le Secrétariat Général (SG)
Le secrétariat général relève de l’autorité du Directeur général. Il assiste le Directeur général dans toutes les questions techniques et d’administration générale. Il assure l’intérim du Directeur général si celui est absent.

* l’Inspection Générale des Services (IGS)
L’inspection générale des services est chargée entre autres de renseigner le Directeur Général sur le fonctionnement de la Société, de veiller à l’observation des dispositions légales et réglementaires, de prévenir les fraudes, d’assurer des missions d’instruction, de contentieux auprès des juridictions et autres instances de règlement de conflits. * Des Départements
Ces départements sont : * Le Département Western Union
Le Département est chargé de l’organisation et de l’animation du réseau western union, du développement et de la gestion du produit western union et d’entretenir des relations avec western union international et les autres agences au Burkina Faso. * Le département du contrôle de gestion et de l’audit interne
Il est chargé d’élaborer les tableaux de bord de la direction générale, de centraliser et d’exploiter les tableaux de bord des directions et services, de définir ou de participer à la définition et à la mise en œuvre des systèmes de contrôle interne des services. * Le Département Juridique
Le Département est chargé de traiter les litiges avec les tiers, d’assister les services en matière juridique, de suivre les procédures de règlements des sinistres, de gérer tout contentieux judiciaire de la Société en relation avec l’Inspection générale des services. * Le Département Secrétariat Central
Le Département est chargé d’assurer la gestion de la documentation et des archives de la Société, d’assurer le secrétariat et de rédiger les procès-verbaux des réunions de la direction générale.

* Le Département des Affaires Internationales
Le Département est chargé d’élaborer et d’assurer la mise en œuvre de la politique de coopération et de partenariat de la Société, d’assurer la préparation technique des conférences et des réunions internationales en collaboration avec les directions concernée, de négocier et de suivre l’exécution des programmes d’assistance technique de l’UPU et des autres organisations internationales. B. Les Directions Techniques
Ce sont : * la Direction du Courrier (DC)
La Direction est chargée de l’organisation et de l’exploitation du service du courrier, de proposer la création des établissements postaux, d’élaborer le programme d’émission des timbres-poste, de l’élaboration et du suivi de l’application de la réglementation postale en matière de courrier, de la supervision des réseaux de collecte, d’acheminement et de distribution du courrier au plan national et international. * la Direction des Services Financiers (DSF)
La Direction des Services Financiers est chargée de l’organisation et de l’exploitation des transferts de fonds, de l’élaboration et du suivi de la réglementation applicable aux chèques postaux et à la caisse nationale d’épargne, de l’organisation et de l’exploitation des services des chèques postaux et de la caisse nationale d’épargne. * la Direction Financière et Comptable (DFC)
La Direction Financière et comptable est chargée de l’élaboration et de la mise en œuvre de la politique financière et comptable de la SONAPOST. A ce titre, elle chargée de l’élaboration et de l’exécution du budget, de l’entretien des relations financières nationales et internationales en collaboration avec les autres directions techniques, de la préparation technique des sessions du conseil d’administration et l’assemblé générale des sociétés d’Etat.

* la Direction des Ressources Humaines (DRH)
La Direction est chargée de la conception des plans et des programmes de formation initiales et continue, de la gestion prévisionnelle des effectifs par l’organisation des recrutements, de la mise en œuvre de la politique sociale de l’entreprise, du suivi des relations avec les partenaires sociaux. * la Direction du Patrimoine et de la Logistique (DPL)
La Direction est chargée de la mise en œuvre des programmes d’équipement en matière de bâtiments et moyens logistiques, de la gestion du magasin général. * la Direction Commerciale et du Marketing (DCM)
La Direction est chargée de l’élaboration de la politique commerciale de l’entreprise en relation avec les autres directions techniques, de la centralisation, du traitement et de la diffusion de toutes les données statistiques sur l’activité postale. * la Direction des Systèmes d’Information (DSI)
La Direction est chargée de la définition, du suivi et de l’évaluation de la politique informatique de la Société, de la promotion du TIC, de la mise en œuvre des nouveaux systèmes, de la coordination des activités informatiques des différents services de la SONAPOST. C. Les Directions Décentralisées
Ce sont les structures de l’administration postale au niveau régional. Ce sont : * la Direction Régionale du Centre (DRC) basée à Ouagadougou ; * la Direction Régionale de l’Ouest (DRO) basée à Bobo-Dioulasso ; * la Direction Régionale du Nord (DRN) basée à Ouahigouya ; * la Direction Régionale de l’Est (DRE) basée à Fada N’gourma.
Les directions régionales sont chargées de l’organisation, de l’animation et de la supervision des structures postales qui leurs sont rattachées ainsi que de la gestion du patrimoine de la Société dans leur ressort territorial. D’une façon générale, les directions régionales sont chargées de la mise en œuvre de la politique de la Société définie par la direction générale. II. LES CENTRES SPECIALISES ET LES BUREAUX DE POSTE A. Les centres spécialisés
Les Centres spécialisés sont des structures dont la vocation est de traiter des opérations spécifiques de contrôle ou d’exploitation, d’assurer une mission de formation. Ils sont rattachés soit à une direction régionale ou soit à une direction technique.
Ce sont : * le Centre de Contrôle de la Comptabilité des Bureaux (CCB) rattaché à la DFC : il vérifie la situation mensuelle de chaque établissement postal et centralise les données ; * le Centre des Colis Postaux rattaché à la DC : il réceptionne les colis postaux, ferme les dépêches colis, ouvre les dépêches et établis les différents bulletins et procès-verbaux ; * le Centre Philatélique rattaché à la DC : il s’occupe de la vente des produits philatéliques, de l’organisation des expositions philatéliques, la confection et l’expédition des hommages philatéliques ; * le Centre National de Tri (CNT) rattaché à la DC : il traite le courrier international aussi bien au départ qu’à l’arrivé, ferme les dépêches, distribue les lettres dans les boites postales et traite les correspondances affranchies à la machine ; * le Centre de Contrôle des Mandats (CCM) rattaché à la DSF : il contrôle les mandats émis et payés, établit les états mensuels des comptes mandats et virements postaux, conserve les titres payés émis au Burkina Faso ; * le Centre des Chèques Postaux (CCP) rattaché à la DSF : il gère les comptes courants, reçoit les demandes d’ouverture et de clôture de comptes, les relations avec les autres établissements bancaires et financiers ; * le Centre de la Caisse Nationale d’Epargne (CNE) rattaché à DSF : il gère les comptes d’épargne, reçoit les demandes d’ouverture et de clôture de comptes, met à jour les comptes et calcule les intérêts obtenus par les épargnants. B. Les bureaux de poste
Les bureaux de poste sont des bureaux dont la vocation est de traiter des opérations spécifiques d’exploitation. Au 31/12/2011, la Poste disposait d’un réseau de quatre-vingt-dix (90) bureaux de poste repartis sur le territoire. Ce nombre subira une augmentation pour prendre en compte la politique du Gouvernement en matière de couverture postale. Les bureaux de poste sont rattachés à une direction régionale.
La création et la suppression des bureaux de poste et des établissements postaux se font par Arrêté du Ministre chargé des postes.
Nous retiendrons que dans la perspective d’accroître ses parts de marchés, la SONAPOST s’est dotée d’un organigramme qui se veut opérationnel et orienté vers la clientèle qui de nos jours dispose de beaucoup d’opportunités. Ce n’est plus la même clientèle d’alors qui n’avait pas beaucoup de choix que de passer par la Poste pour émettre ou retirer un mandat, expédier ou recevoir un courrier. La concurrence se fait de plus en plus rude.

CHAPITRE III : PRESENTATION ET FONCTIONNEMENT DE LA DFC

La Direction Financière et Comptable (DFC) est placée sous la hiérarchie de la direction générale. Ses principales attributions sont : * l’élaboration et la mise en œuvre de la politique financière et comptable de la SONAPOST ; * la tenue de la comptabilité de la SONAPOST ; * l’application des décisions et recommandations de la Direction Générale et des instances administratives en matière financière et comptable ; * l’exécution budgétaire.
Six (06) divisions comportant des sections se chargent de l’exécution des différentes attributions assignées à la DFC. I. La Division Budget (DB)
Elle est chargée : * de l’élaboration du projet de budget annuel à partir des informations collectées auprès des directions et services ; * du suivi de l’exécution du budget ; * du contrôle des crédits délégués alloués aux Directions Régionales.
Cette division est composée de trois (03) sections dont deux (02) opérationnelles à savoir la section ‘Recettes’ et la section ‘Dépenses’. II. La Division de la Comptabilité Générale (DCG)
Elle est chargée des imputations, de la saisie des pièces comptables et arrêtés annuels des comptes de la SONAPOST et se subdivise en trois (03) sections qui sont : * la section de ‘tenue des journaux’ qui enregistre les opérations au journal ; * la section ‘gestion des immobilisations’ qui se charge du suivi des acquisitions, du calcul des amortissements et des cessions ; * la section ‘fiscalité’ qui se charge des différentes déclarations mensuelles auprès de l’administration fiscale et sociale III. La Division de la Comptabilité Analytique d’Exploitation (DCAE) Elle a été mise en place en 1998 pour permettre de déterminer les coûts générés par les centres de production, de déterminer les activités rentables et de permettre une gestion prévisionnelle du budget. Cette division est chargée : * de l’imputation analytique des différentes opérations suivant un code attribué à chaque direction ou service et de leur saisie informatique ; * de l’établissement des tableaux de répartition primaire et secondaires des charges ; * de la détermination des résultats analytiques par centres principaux et par produits analytiques ; * de l’assurance de la concordance entre les résultats analytiques et les résultats de la Comptabilité générale ; * de la mise à jour des clés de répartition analytiques des charges. IV. La Division de la Gestion Financière (DGF)
Elle est chargée d’effectuer les règlements des différentes dépenses, du suivi des mouvements des comptes bancaires et postaux de la SONAPOST. Elle procède au recouvrement des créances et suit le marché financier pour saisir les opportunités de placement.
La DGF est constituée de trois (3) sections : * la section trésorerie ; * la section recouvrement ; * la section étude financière. V. Le Centre de Comptabilité des Bureaux (CCB) Ce centre est chargé de la centralisation et du contrôle de toutes les opérations mensuelles réalisées par les différents bureaux de poste sur l’étendue du territoire national. Le contrôle consiste au dépouillement d’opérations réalisées par les bureaux de poste, à la vérification de la régularité des opérations réalisées par ces bureaux de poste. La centralisation consiste à regrouper les différentes opérations des bureaux de poste en un document global qui fera l’objet d’un traitement dans les autres divisions. Un délai est donné aux différents bureaux de poste pour le dépôt des opérations réalisées le mois précédent. VI. LA CELLULE DES MOUVEMENTS DES FONDS
Placée sous l’autorisation du DFC, la cellule de gestion des mouvements de fonds joue le rôle de « caissier principal » à l’image des banques et à le pouvoir sur les gestionnaires de caisse sur toutes les régions postales du BURKINA FASO. Elle est chargée de : * gérer les mouvements de fonds de la SONAPOST sur tout le réseau ; * coordonner l’exécution de mouvements de fonds effectués par les différents acteurs ; * veiller au nivellement quotidien des caisses au profit des établissements financiers et des bureaux centralisateurs ; * assurer l’alimentation du réseau en fonds.
Conformément aux tâches citées ci-dessus, la cellule a pour attribution principale de : * recueillir quotidiennement les informations relatives au niveau réel du numéraire du réseau ; * centraliser et analyser les informations reçues ; * valider les mouvements de fonds ; * suivre le mouvement des fonds entre receveurs et entre receveurs et la DFC, faire procéder au nivellement des caisses ; * appuyer techniquement tous les acteurs intervenant dans la gestion du numéraire.

CONCLUSION DE LA PREMIERE PARTIE
Au terme de la présentation ci-dessus de la société, il est fort intéressant de constater que la SONAPOST est l’une des sociétés d’Etat dotée d’une riche histoire.
Elle anime l’économie du pays avec un nombre croissant de produits qu’elle met à la disposition de la clientèle. Cependant, comme toute entité soumise aux exigences de fournir une information comptable et financière fiable et sincère, la SONAPOST au cours de la vie d’exercice comptable connait des moments particuliers liés à la préparation de ladite information. Il s’agit ici en un mot du rapprochement bancaire.
Le rapprochement bancaire au cours de notre stage a retenu toute notre attention. C’est pourquoi dans les lignes qui suivent, nous aborderons la question du rôle du rapprochement bancaire.

DEUXIEME PARTIE : LE RAPPROCHEMENT BANCAIRE DANS UNE SOCIETE COMMERCIALE : CAS DE LA SONAPOST

Compte tenu de l’importance et du volume de ses comptes, la SONAPOST s’est vue dans l’obligation de mettre en place une méthode qui lui permettra d’avoir des soldes comptables fiables reflétant la réalité e sa trésorerie. Et c’est dans ce cadre que l’état de rapprochement bancaire fut instauré.
Mais qu’est ce qu’un état de rapprochement bancaire ?
Pourquoi établir un état de rapprochement bancaire ?
Comment se structure l’état de rapprochement bancaire ?

CHAPITRE I : RAPPROCHEMENTBANCAIRE ET APPUREMENT DES SUSPENS La SONAPOST, il faut le rappeler est une entreprise dont la gestion doit remplir un double objectif : accomplir une mission de service public et se développer sur la base de sa rentabilité. Dans cette optique de développement et hormis la BRS et BHBF, la SONAPOST dispose de plusieurs comptes bancaires actifs dans toutes les banques et institutions financières du pays, sous forme de comptes de dépôts, de retrait, dépôt à terme et des comptes spéciaux.
Compte tenu de l’importance et du volume de ses comptes, la société s’est vue dans l’obligation de mettre en place une méthode qui lui permettra d’avoir des soldes comptables fiables reflétant la réalité de sa trésorerie. Et c’est dans ce cadre que l’état de rapprochement bancaire s’impose.
Pour une société commerciale comme la SONAPOST qui tient à la fois un rapprochement bancaire avec les banques et les Centres des chèques postaux (C.C.P), nous limiterons notre travail au rapprochement avec les banques qui présente plus de difficultés pour la SONAPOST.
Pour ce qui est du rapprochement bancaire avec les C.C.P, il s’en trouve faciliter dans la mesure où les C.C.P envoient aux entreprises de façon personnelle et pour celles qui veulent un extrait de compte après chaque opération. I. RAPPROCHEMENT BANCAIRE A. Notion de rapprochement bancaire
D’après Bernard Dansou Govoei dans son ouvrage « précis de comptabilité générale OHADA», à la page 293 ; le rapprochement bancaire se définit comme la comparaison entre le solde du compte tenu par la banque à la date d’inventaire au solde du compte banque tenu par l’entreprise et d’en faire une réconciliation.
Dans son ouvrage « précis de comptabilité plan SYSCOA », à la page 31, André Ersa voit le rapprochement bancaire comme une nécessité. Il le définit comme une vérification de la concordance entre les comptes 521 « BANQUE » et /ou 531 « CHEQUES POSTAUX » et les comptes de l’ENTREPRISE tenu par la banque ou le centre des chèques postaux, tout en présentant périodiquement des « Etats de rapprochement ».
A partir de ces différentes définitions, l’état de rapprochement bancaire peut se définir comme étant une action qui consiste à confronter les opérations déjà enregistrées dans la société et à la banque ou au centre des chèques postaux afin de faire apparaitre des écritures isolées c’est à dire enregistrées uniquement d’un côté ou de l’autre.
En somme, de façon extra comptable, il est une méthode comptable qui consiste à vérifier les soldes des comptes ou centres des chèques postaux et ceux des relevés des comptes reçus des institutions financières communément appelés relevés bancaires.
Le rapprochement bancaire comprend deux (02) parties : * une première partie réservée aux écritures à passer par la comptabilité de la société ; * une deuxième partie réservée aux écritures à passer par la banque.
Il a pour objectif : * de vérifier pourquoi il existe une différence entre les comptes comptables de la société et le relevé reçu du banquier et ceci à une date donnée ; * d’avoir des comptes bancaires réciproques aux comptes comptables de la société ; * d’en justifier la différence en régularisant les suspens des écritures à passer par la SONAPOST pour les mettre en conformité avec le solde Banque et de mettre à jour le journal de l’entreprise de toutes opérations non enregistrées par le compte banque. B. Rôle du rapprochement bancaire L’état de rapprochement bancaire apparaît comme une nécessité de contrôle. En faisant apparaitre les différences d’enregistrement entre la comptabilité de la SONAPOST et les écarts du côté de la banque, l’état de rapprochement bancaire permet de : * visualiser les erreurs de comptabilisation ou les différences éventuelles ; * vérifier la concordance des comptes des deux (02) comptes réciproques d’où la réciprocité des comptes ; * visualiser les anomalies du côté de la banque.
En pratique, les soldes des deux (02) comptes réciproques ne sont pas toujours égaux. Il apparait donc nécessaire pour tout gestionnaire prudent de vérifier l’état de ses comptes, notamment au niveau de sa trésorerie.
L’état de rapprochement permet en outre de comparer les soldes du compte tenu par la banque à la date d’inventaire au solde du compte banque tenu par l’entreprise et de faire une réconciliation. Il est donc l’un des outils de vérification de la comptabilité car il permet en outre de détecter les oublis d’enregistrement des agios, des frais bancaires que l’entreprise découvre sur l’extrait de compte, les erreurs d’enregistrement comptables et le décalage de certaines opérations connues par l’établissement d’abord et que la banque enregistre après ou inversement. C. Fonctionnement des comptes réciproques Les comptes réciproques sont des comptes ouverts chez deux (02) agents économiques différents pour enregistrer leur relation réciproque. Ce qui est emploi chez l’un est ressource chez l’autre et réciproquement. D’ après le principe de la partie double, toute écriture doit affecter au moins deux (02) comptes. L’un est débité et l’autre est crédité du même montant. Le compte 521 « banque » tenu par la SONAPOST enregistre les mêmes opérations que le compte SONAPOST tenu par le banquier ; mais en sens opposé. Il s’agit donc de comptabilités réciproques. 1. Les comptes banques tenus par la SONAPOST
La SONAPOST tient en son sein un ou plusieurs comptes banques qui enregistrent au débit les entrées de fonds ou recettes relatives aux : * versements d’espèces par les receveurs des bureaux de poste ; * remises de chèques pour encaissement ; * remises d’effet de commerce à l’escompte ou à l’encaissement (domiciliations ; escomptes d’effet à payer) ; * virements en faveur de la société ; * revenus des titres ; * intérêts en faveur de la société ; * etc.
Ces différents comptes bancaires enregistrent également au crédit les sorties de fonds ou dépenses relatives aux : * retraits directs d’espèces par les receveurs des bureaux de poste ; * chèques émis en faveur des tiers (règlement des impôts et charges sociales) ; * virements en faveur des tiers (règlement des fournisseurs) ; * commissions et autres frais bancaires (prélèvement des agios et commissions) ; * etc.
Le solde débiteur de ce compte exprime l’avoir de la société en banque tandis que le solde créditeur représente la dette de celle-ci. 2. Le compte SONAPOST tenu par le banquier
Ce compte est débité des créances acquises par la banque (paiements effectués par la banque pour le compte de la SONAPOST) relatives aux : * retraits directs d’espèces par les receveurs des bureaux de poste ; * chèques émis en faveur des tiers (règlement d’impôts ; règlements des charges sociales) ; * virements en faveur des tiers (règlement des fournisseurs) ; * commissions et autres frais bancaires (prélèvement des agios et commissions) ; * etc.
Il est crédité des dettes contractées par la banque relatives aux : * versements d’espèces ; * remises de chèques pour encaissement ; * remises d’effet de commerce à l’escompte ou à l’encaissement ; * virements en faveur de la société ; * revenus des titres : coupons échus ; * intérêts en faveur de la société ; * revenus des titres ; * etc.
Le solde débiteur de ce compte représente la créance acquise par le banquier sur la SONAPOST tandis que le solde créditeur exprime la dette de la banque envers la SONAPOST. D. Différents sortes de rapprochement bancaire
Il existe deux (02) sortes d’état de rapprochement bancaire : * l’état de rapprochement bancaire ordinaire ; * le nouvel état de rapprochement. 1. L’état de rapprochement bancaire ordinaire
Dans cet état de rapprochement, on a : * le relevé bancaire de la banque ou des CCP ; * le relevé bancaire de l’entreprise établit par le service comptable de la société.
Pour pouvoir établir cet état de rapprochement bancaire ordinaire, il est impérieux de connaître la nature des opérations enregistrées en comptabilité générale telle que le retraitement des effets de commerce : cas des effets remis à l’encaissement ; le retraitement des effets à l’escompte ; les autres charges et revenus financiers. 2. Le nouvel état de rapprochement
Pour établir ce nouvel état de rapprochement, il faut disposer des documents suivants : * état de rapprochement de N -1 ; * du compte 521 (banque) tenu par l’entreprise ; * relevés bancaires reçus de la banque.

E. Méthodologie du rapprochement bancaire de la SONAPOST 1. Eléments nécessaires à sa vérification Pour mener à bien la vérification, il faut réunir quatre (04) documents : * un relevé bancaire ; * un grand livre comptable ou un extrait du compte de l’entreprise concerné ; * un chrono des pièces comptables ; * un rapprochement du mois N-1. 2.1. LE RELEVE BANCAIRE
Le relevé bancaire est un état qui récapitule l’ensemble des opérations bancaires effectuées entre une entreprise et sa banque. Il comporte : * une colonne de date indiquant la date de chaque opération ; * une colonne de libellés indiquant la nature de l’opération ; * une colonne de date de valeur indiquant la date à laquelle les opérations prennent effet ; * une colonne débit indiquant la valeur de toutes les opérations débitrices ; * une colonne crédit indiquant la valeur de toutes les opérations créditrices.

2.2. LE GRAND LIVRE COMPTABLE
Le grand livre comptable est un document qui récapitule toutes les opérations bancaires passées sur un compte donné et pour une période donnée (mois, trimestre, année). Il comprend : * une colonne de date indiquant la date à laquelle l’opération a été enregistrée par la SONAPOST ; * une colonne de « référence pièce » indiquant l’ordre chronologique de la saisie de la pièce comptable ; * une colonne « journal » indiquant le code journal concerné par l’opération ; * une colonne de libellés indiquant la nature de l’opération effectuée ; * une colonne de débit indiquant la valeur de toutes les opérations débitrices ; * une colonne crédit indiquant la valeur de toutes les opérations créditrices ; * une colonne solde cumulé indiquant le solde du compte après chaque opération. 2.3. LE CHRONO DES PIECES COMPTABLES
C’est un chrono dans lequel sont classées les pièces comptables du mois et par banque. En fonction de l’ordre d’arrivée des pièces comptables ; elles sont classées par ordre décroissant. 2.4. LE RAPPROCHEMENT DU MOIS N-1
Lorsque les soldes des deux comptes réciproques ne sont égaux au début de la période, il faut disposer de l’ancien état de rapprochement qui justifie la différence des soldes d’ouverture.
Il matérialise l’ensemble des opérations qui sont en suspens sur le rapprochement précédent c’est-à-dire celles qui n’ont pas trouvé de correspondance lors de la vérification ou le pointage.
Il comprend aussi deux (02) parties : * une partie réservée aux écritures à passer par la SONAPOST appelée haut du rapprochement ; * une deuxième partie réservée aux écritures à passer par la banque appelée bas du rapprochement. 2. La procédure proprement dite
Le rapprochement bancaire consiste à associer les opérations dans la société et à la banque afin de faire apparaître les écritures isolées c’est-à-dire enregistrées uniquement par la banque ou par la société.

3.5. PRINCIPE
En règle générale, les opérations inscrites au débit d’un compte sont recherchées au crédit de l’autre compte. Il existe cependant quelques exceptions ; nous citerons notamment : * les opérations annulées et les rectifications d’erreurs qui doivent être recherchées sur le même compte ; * certaines opérations qui font l’objet d’un seul enregistrement dans les livres de la banque (montant net d’une remise par exemple) ; * certaines opérations qui sont enregistrées en deux (02) temps par la société (montant brut de la remise plus agios retenus par le banquier) ; * plusieurs lignes d’opérations inscrites sur le compte banque de la société sont regroupées en une seule sur le relevé bancaire (remise de chèques à l’encaissement par exemple).
Pour comparer les opérations enregistrées, on peut utiliser : * la technique du pointage qui consiste à pointer les opérations portées en compte chez l’entreprise et non enregistrées chez la banque et vice versa ; * la technique de lettrages ou de nombres de rencontre qui consiste à identifier les opérations semblables grâce à la présence des mêmes lettres ou des mêmes nombres. C’est-à-dire une répétition des mêmes lettres ou nombres. 3.6. METHODE
Concrètement, l’établissement du rapprochement bancaire implique un pointage systématique des opérations enregistrées à la banque et ne figurant pas au compte 521 tenu par l’entreprise puis un pointage des opérations enregistrées sur le compte 521 tenu par l’entreprise et qui ne figurent pas à la banque.
Un rapprochement bancaire est un travail qui doit être effectué par étape ; il est donc nécessaire d’en exposer la méthode. Elle consiste à : * vérifier que les soldes de début de période sont identiques ;

* pointer de part et d’autre toutes les opérations que l’on retrouve des deux côtés c’est-à-dire celles qui sont bien enregistrées sur le journal que sur le relevé bancaire ; * pointer de part et d’autre les écritures de la SONAPOST qui sont en suspens sur le rapprochement du mois N-1 (écriture à passer par la banque) et viennent d’être enregistrées par la banque ; * pointer de part et d’autre les opérations de la banque qui sont en suspens sur le rapprochement N-1 (écriture à passer par la SONAPOST) et qui viennent d’être comptabilisées par la SONAPOST au mois N ; * dresser l’état de rapprochement du mois N à partir des soldes finaux erronés et de toutes les opérations n’ayant pas trouvé de correspondance lors de la vérification, en reportant d’une part, les suspens de la banque (écritures non pointées sur le relevé bancaire) dans le haut du rapprochement et d’autre part, à reporter les suspens de la SONAPOST (écritures non pointées sur le journal) dans le bas du rapprochement ; * déterminer ensuite les nouveaux soldes qui devraient désormais être égaux mais de nature opposée, c’est en cela qu’on dit que les deux (02) comptes sont réciproques ou que l’état de rapprochement est équilibré ; * procéder à l’enregistrement dans le journal de l’entreprise de toutes les opérations non comptabilisées auparavant.
NB : Ne jamais pointer les reports ni les soldes de début et de fin de période
En somme, l’établissement d’un état de rapprochement peut se résumer dans le schéma ci-dessous :

DEBUT
DEBUT

FAIRE UN ETAT QUI PREND EN COMPTE
LES DEUX COMPTES RECIPPROQUES
FAIRE UN ETAT QUI PREND EN COMPTE
LES DEUX COMPTES RECIPPROQUES

MENTIONNER LES SOLDES AU DEBUT DU RAPPROCHEMEENT

MENTIONNER LES SOLDES AU DEBUT DU RAPPROCHEMEENT

RAPPROCHER LES OPERATIONS ENREGISTREES AUX SEIN DE L’ENTREPRISE ET A LA BANQUE
RAPPROCHER LES OPERATIONS ENREGISTREES AUX SEIN DE L’ENTREPRISE ET A LA BANQUE

IDENTIFIER ET INSCRIRE DANS LE COMPTE BANQUE LES OPERATIONS NON COMPTABILISEES PAR L’ENTREPRISE
IDENTIFIER ET INSCRIRE DANS LE COMPTE BANQUE LES OPERATIONS NON COMPTABILISEES PAR L’ENTREPRISE

IDENTIFIER ET INSCRIRE DANS LE COMPTE DE L’ENTREPRISE LES OPERATIONS NON COMPTABILISEES PAR LA BANQUE
IDENTIFIER ET INSCRIRE DANS LE COMPTE DE L’ENTREPRISE LES OPERATIONS NON COMPTABILISEES PAR LA BANQUE

DETERMINER LES NOUVEAUX SOLDES QUI DEVRAIENT DESORMAIS ETRE EGAUX ET OPPOSES
DETERMINER LES NOUVEAUX SOLDES QUI DEVRAIENT DESORMAIS ETRE EGAUX ET OPPOSES

PROCEDER A L’ENREGISTREMENT DANS LE JOURNAL DE L’ENTREPRISE DE TOUTES LES OPERATIONS NON COMPTABILISEES AUPARAVANT
PROCEDER A L’ENREGISTREMENT DANS LE JOURNAL DE L’ENTREPRISE DE TOUTES LES OPERATIONS NON COMPTABILISEES AUPARAVANT

FIN
FIN

II. APUREMENT DES SUSPENS
Un état de rapprochement bancaire est très important. Il permet de contrôler si les ordres de décaissement émis ont été bien débités des comptes et si les recettes sont bien encaissées.
Présenter un état de rapprochement bancaire signifie justifier les écarts constatés entre les soldes de deux comptes réciproques.
Cependant quelles peuvent être les causes de ces écarts? A. Les causes des suspens
L’établissement du rapprochement bancaire fait ressortir des suspens. Les suspens sont des opérations qui n’ont pas trouvé de correspondance lors de la vérification ou le pointage. Autrement dit, les suspens représentent toutes les opérations ou écritures comptables qui n’ont pas été enregistrées (pointées) lors du rapprochement bancaire du mois N-1. Ces causes peuvent provenir aussi bien de l’intérieur de la société que de l’extérieur de celle-ci. 1. Les causes internes Elles concernent essentiellement la non comptabilisation des avis bancaires et la non saisie ou la mauvaise saisie des pièces comptables. * La non comptabilisation des avis bancaires
Il s’agit notamment des oublis ou des erreurs d’orientation des avis bancaires par les services utilisateurs de la SONAPOST chargés de leur traitement. * La non saisie ou la mauvaise saisie des pièces comptables
Ce sont généralement des inattentions qui peuvent, soit amener les agents à oublier la saisie des pièces comptables soit à les saisir avec des erreurs. Il s’agit notamment des oublis d’enregistrement et des erreurs d’enregistrement comptables : chèques mal saisis, erreurs de journaux, etc.

2. Les causes externes Elles proviennent généralement des banques et concernent notamment la non transmission des avis bancaires à la société et le non traitement ou le mauvais traitement des opérations initiées par la SONAPOST. * La non transmission des avis bancaires a la SONAPOST Il s’agit aussi des oublis ou des erreurs d’orientation des avis bancaires de la part du banquier. En effet, le banquier enregistre des virements (règlement des clients par virement) et procède aussi au paiement des factures fournisseurs par prélèvement sur le compte de la société sans transmettre les avis correspondant à celle-ci pour comptabilisation. Il y a aussi certains clients de la société qui règlent par versement en banque pour le compte de la SONAPOST sans transmettre les reçus à celle-ci pour comptabilisation. Raison pour laquelle la SONAPOST retrouve des agios ou des opérations bancaires sur les relevés bancaires et par défaut des pièces justificatives elle n’arrive pas à établir ses rapprochements bancaires à temps. * le non traitement ou le mauvais traitement des opérations initiées par la SONAPOST Il s’agit d’une part, des valeurs à encaisser en particulier les remises de chèques qui prennent du temps au niveau de la banque avant de faire l’objet d’un encaissement ou d’un rejet pour défaut de provision, alors que celles-ci sont déjà passées dans la comptabilité de la société. Ce type de suspens est très fréquent surtout quand les remises de chèques sont effectuées en fin du mois par la société mais aussi des ordres de virements qui sont souvent mal orientés par le banquier (par exemple au lieu d’exécuter un virement sur le compte de la SONAPOST, le banquier peut le faire par erreur sur le compte de la SONABEL). Il y’a également les décalages de certaines opérations connues par la SONAPOST d’abord et que la banque n’en prend connaissance qu’après, ou inversement. Retenons ici que les erreurs sur les montants peuvent être commises aussi bien par la société que par le banquier. B. Procédure d’apurement des suspens Toute procédure d’apurement de suspens passe d’abord par une bonne analyse dudit suspens. Cette analyse consiste, d’une part, à faire un examen approfondi sur la date, le libellé et le montant du suspens afin de pouvoir détecter le service qui est à l’origine de celui-ci ; et d’autre part ; à aller vers le service pour comprendre davantage le suspens afin de pouvoir procéder à son dénouement. 1. Le dénouement des suspens Le dénouement des suspens est réalisé avec la collaboration d’un certain nombre d’acteurs à savoir : * les banquiers à qui il est demandé de fournir à la société les supports sur lesquels ils se sont appuyés pour passer les opérations sur le compte de la SONAPOST (cas des ordres de virements). Et de procéder aussi à des régularisations financières des erreurs ou des oublis qu’eux même auraient commis ; * les services de gestion clientèle qui doivent comptabiliser tous les avis bancaires récupérés et relatifs aux suspens qui se rapportent aux règlements des clients ; * le service comptable pour la comptabilisation des avis bancaires omis ou mal saisis ; * le service financier pour la comptabilisation des pièces omises et relatives aux règlements des factures fournisseurs (cas des chèques émis en faveur des tiers). 2. Retraitement des suspens non dénoués en fin d’année Ce retraitement concerne uniquement les suspens non dénoués du haut du rapprochement c’est-à-dire les suspens des écritures à passer par la SONAPOST. Il consiste pour la société à regrouper tous les suspens non dénoués du haut du rapprochement en fonction de leur nature (clients, fournisseurs, etc.) et de procéder à une régularisation par opérations diverses (voir ANNEXE III) en constatant ces sous comptes (clients, fournisseurs, etc.) en contrepartie du compte banque. Cela permet donc de prendre en compte toutes les opérations non comptabilisées par la SONAPOST. Ces sous comptes font l’objet de reprise en début d’exercice afin de ramener les suspens sur le rapprochement et permettre de poursuivre leur dénouement définitif. ECRITURES A PASSER EN FIN D’EXERCICE 31/12/N-1 521 COMPTE BANQUE X 419. CLIENTS X (Suivant suspens relatifs aux comptes clts) 401. FOURNISSEURS Y 521 COMPTE BANQUE Y (Suivant suspens relatifs aux comptes frs)

ECRITURE A PASSER EN DEBUT D’EXERCICE 01/01/N 419. CLIENTS X 521 COMPTE BANQUE X (Reprise de suspens relatifs aux comptes clients) 521 COMPTE BANQUE Y 401. FOURNISSEURS Y (Reprise des suspens relatifs aux comptes fournisseurs)

CHAPITRE II: INCIDENCE DES SUSPENS SUR LES ETATS FINANCIERS ET EXEMPLE D’APPLICATION
Une différence de solde non justifiée peut cacher un gros problème de gestion. C’est pour cela qu’il est impératif d’établir régulièrement un état de rapprochement bancaire.
L’état de rapprochement bancaire est établi par la SONAPOST dans le but de pouvoir rendre réciproque le compte « banque » de sa comptabilité et son compte en banque. Toutefois la réciprocité de ces comptes ne saurait refléter la réalité que lorsque tous les suspens sont dénoués. Cela est important pour la société car le non dénouement de ceux-ci peut avoir une incidence significative sur ces états financiers. I. INCIDENCE DES SUSPENS SUR LES ETATS FINANCIERS Les suspens qui figurent sur les états de rapprochement bancaire peuvent avoir une incidence sur les états financiers de la société et cela s’explique par plusieurs raisons. * Les suspens dénoués : Les suspens apparaissant sur les rapprochements bancaires et se rapportant aux règlements des clients doivent être dénoués dans les comptes de trésorerie en procédant à l’encaissement de ceux-ci afin de pouvoir mettre à jour le poste clients. * Les suspens non dénoués : S’il se trouve que ces suspens ne sont pas dénoués, cela va gonfler artificiellement le poste client au détriment de la trésorerie. Une telle situation fausse le calcul des agrégats de la structure financière et de certains ratios de structure financière dans les états financiers de la société.

REMARQUES : * Agrégats de la structure financière : * le besoin en fonds de roulement « BFR = actif circulant d’exploitation + écarts de conversion actifs – (actifs circulant d’exploitation + écarts de conversion passifs) » * la trésorerie nette « TN = fonds de roulement – besoin de financement globale » * Ratios de la structure financière : * le ratio d’indépendance global (RIGF=Total capitaux propres* 100 / Total passif), * le ratio de couverture stable des capitaux engagés (RCSCE=Total financement stable* 100 / Capitaux engagés «actif immobilisé brut + besoin de financement global») * le ratio de la liquidité immédiate (RLI = Total actif circulant net incluant le total Trésorerie –Actif / Total Passif Circulant net incluant le total Trésorerie-Passif) * De même si ce sont des suspens qui se rapportent aux paiements des factures fournisseurs, ceux-ci doivent être dénoués afin de permettre à la société d’avoir des informations crédibles sur la situation exacte de sa trésorerie et de son poste fournisseur. Leur non dénouement va entrainer les mêmes effets cités ci-dessus dans les états financiers ; * Enfin, si l’état de rapprochement a fait ressortir des charges (frais bancaires, intérêts débitrices) et des produits (intérêts créditrices), ils doivent être dénoués à temps afin de permettre à la société de pouvoir en tenir compte dans son compte de résultat. Et s’il trouve que ces suspens ne sont pas dénoués, cela va fausser tous les états financiers à savoir le bilan, le compte de résultat, le TAFIRE et les états annexés. CHAPITRE III : REMARQUES ET SUGGESTIONS Au cours de notre stage à la SONAPOST, il nous a été donné l’occasion de découvrir certaines réalités de la vie professionnelle. Nous avons effectué notre stage à la Direction Financière et Comptable où nous avons sillonné six (06) divisions : * la division du budget (DB) ; * la division de la comptabilité générale(DCG) ; * la division de la gestion financière (DGF) ; * la division de la comptabilité analytique d’exploitation(DCAE) ; * la cellule mouvements des fonds (CMF) ; * le centre de contrôle de la comptabilité des bureaux(CCB). La connaissance des forces et des faiblesses afin de pouvoir les surmonter est un indice type de la recherche de performance pour toute société commerciale. Durant notre passage à la SONAPOST, nous avons eu l’occasion d’avoir des entretiens avec certains agents, chefs de section et les chefs de division dans le souci de pouvoir connaître davantage leurs visions respectives sur l’organisation, le fonctionnement de leurs structures et des services qu’elle offre. Cela nous a permis de faire quelques remarques auxquelles nous tenterons d’apporter des suggestions. I. REMARQUES Les observations ont fait l’objet d’analyses et ont été classées en points forts, en points faibles et une analyse entre le rapprochement effectué à l’université et en entreprise.

A. LES POINTS FORTS Durant notre stage à la SONAPOST, nous avons remarqué que des efforts sont déployés par la société dans le but de pouvoir réaliser ses objectifs fixés. Parmi ceux-ci nous avons : * la tenue hebdomadaire des réunions de services qui a pour objectif pour les chefs de services d’avoir une idée sur la situation de travail par rapport aux objectifs qui ont été fixés au préalable. Ce qui améliore d’avantage le travail ; * la bonne relation communicationnelle entre agent et chefs, est une source d’intégration au sein de la société ; * l’organisation de sessions de formation au profit des agents sur des thèmes précis ; * la répartition des journaux de banques entre les agents de DCG ; * la mise en place d’une équipe pour la justification des comptes ; * l’implication du personnel lors des évènements heureux ou malheureux de l’un de leurs. Malgré tous ces efforts consentis par la société, un certain nombre de défis restent à relever. B. LES POINTS FAIBLES Les faiblesses que nous avons pu identifies se résument aux points suivants : * le manque de précisions sur les libellés de certains relevés bancaires complique davantage la vérification des opérations surtout celles qui sont en suspens ; * le retard dans la réception des informations des directions département; * les agents chargés du rapprochement bancaire de la société rencontrent de nombreuses difficultés dans les banques surtout pour la réclamation des avis bancaires ou pour l’obtention des informations qui font appel à des recherches au niveau de la banque. Ce qui retarde leur travail de dénouement des suspens ; * la panne fréquente de la copieuse pendant la période du dénouement des suspens ; * les salles d’archives sont remplies ce qui explique la recherche difficile de certaines pièces et l’encombrement par des chronos et certains documents dans les lieux de travail ; * la non-conformité de certains numéros de compte existant au niveau de la division budgétaire et de la division de comptabilité générale. C. ANALYSE ENTRE LE CENTRE DE FORMATION ET L’ENTREPRISE Quelles sont les différences entre l’état de rapprochement au centre de formation et en entreprise ? Nous avons pu constater qu’établir un état de rapprochement en entreprise était beaucoup plus simple qu’au centre de formation car tout est sur informatique notamment pour le lettrage des comptes ainsi que les soldes des comptes corrigés qui se font automatiquement. Au centre, tout est fait sur papier, et il faut tout calculer. En plus au centre de formation, on a droit à l’erreur si je puis dire tandis qu’en entreprise le droit à l’erreur est interdit sous peine de majoration de la part de l’Etat et des conséquences lourdes sur les états financiers. II. LES SUGGESTIONS Au vue de ces insuffisances que présente la société, un certain nombre d’axes d’améliorations ont été développés. Ainsi, les propositions suivantes ont été faites : * pour éviter l’encombrement des bureaux, nous proposons à la SONAPOST d’augmenter le nombre de ses salles d’archives et de conserver que les pièces comptables des cinq (05) dernières exercices (délai de prescriptions des pièces comptables). Cela facilite les recherches des pièces comptables et pourra être un lieu d’information pour les nouveaux arrivants notamment les stagiaires ; * en ce qui concerne les relevés bancaires, nous suggérons que la SONAPOST en tant que institution adresse des correspondances aux différents banques concernées pour leur exiger des relevés détaillés (précision sur les libellés des opérations) afin de permettre à la société de pouvoir orienter facilement les recherches sur les suspens ; * la mise en place d’un système de gestion intégré afin de faciliter la transmission des informations à temps ; * plus de communication entre les acteurs notamment sur les numéros de comptes ; * pour permettre la rapidité du travail nous suggérons à la SONAPOST de remplacer les photocopieuses et les imprimantes lasers par du matériel de haute technologie.

CONCLUSION GENERALE Au terme de ce rapport, rappelons qu’il était pour nous d’une part de présenter la SONAPOST et la place qu’elle occupe dans l’économie du Burkina Faso et d’autre part rendre compte du déroulement de notre stage en insistant sur les activités que nous avons eues l’occasion de mener. Le stage fut le cadre idéal pour nous d’approfondir nos connaissances en matière d’établissement de rapprochement bancaire, de contrôle des pièces comptables, de traitement des suspens et aussi d’organisation. Notons que ces huit (08) semaines passées au sein de la SONAPOST a coïncidé avec la période du dénouement des suspens. Au terme de ce stage nous pouvons affirmer que celui-ci nous a été d’un apport très bénéfique. En effet il nous a permis de confronter nos acquis théoriques à la réalité sur le terrain et de nous familiariser avec le monde professionnel. Par ailleurs, nous espérons que nos compléments de suggestions et de propositions seront pris en compte dans la mesure du possible afin de permettre à la société d’atteindre ses objectifs qui lui sont assignés.

LISTE DES

ANNEXES

ANNEXE I : Organigramme de la SONAPOST

ANNEXE II : Exemple de rapprochement bancaire

ANNEXE III : Exemple d’opérations diverses (O.D.)

ANNEXE I

LEGENDE DE L’ORGANIGRAMME | DG: Directeur Général | SG: Secrétariat Général | SP/DG: Secrétariat Particulier DG | DFC: Direction Financière et Comptable | DCGAI: Département Contrôle de Gestion et Audit Interne | DCM: Direction Commerciale et du Marketing | DWU: Département Western Union | DPL: DirectionduPatrimoineet de la Logistique | IGS: InspectionGénérale des Services | DRH: Direction des Ressources Humaines | CT: Conseiller Technique | DSI: Direction des Systèmes Informatiques | DC: Direction du Courrier | DRO: Direction Régionale de l’Ouest | DSC: Département Secrétariat Central | DRC: Direction Régionale du Centre | DSF: Direction des Services Financiers | DRN: Direction Régionale du Nord | DJ: Département Juridique | DRE: Direction Régionale de l’Est |

ANNEXE II

ANNEXE II : exemple de rapprochement bancaire Date | COMPTE BANQUE TENU PAR L’ENTREPRISE | Date | COMPTE DE L’ENTREPRISE TENU PAR LA BANQUE | | solde débiteur non rectifié ou solde créditeur non rectifié | SD | SC | | Solde débiteur rectifié ou solde créditeur rectifié | SD | SC | | Opérations non comptabilisées par l’entreprise | B | | | Opérations non comptabilisées par la banque | E | | | | | C | | | | F | | Solde débiteur rectifié ou solde créditeur rectifié | F | G | | Solde créditeur rectifié ou solde débiteur rectifié | G’ | F’ | | Totaux | H | I | | Totaux | J | K |

ANNEXE III

ANNEXE III : Opérations Diverses (O.D.)

ECRITURES A PASSER 521 XXX | XXX 521 | Banque C Ecritures non comptabilisées (Opérations à passer par l’entreprise) | B C | B C | | | Ecritures non comptabilisées Banque C(Opérations à passer par l’entreprise) | | |

BIBLIOGRAPHIE

RAPPORTS DE STAGE * SOUDRE MOUMINI ; Rapport de stage de fin de cycle DUT 2006 IBAM « Importance du rapprochement bancaire : cas de la SONABEL ».
OUVRAGES
* Document interne de la SONAPOST ; RAPPORT DE GESTION ; Edition 2010. * BERNARD DANSOU GAVOEI Expert-comptable, commissaires aux comptes, Co-fondateur de FICADEX Afrique ; précis de comptabilité générale OHADA ; éditions Etudis. * André ERSA ; 2004 ; Précis de comptabilité ; Plan SYCOA ; Tome2 ; 246p.
WEBOGRAPHIE

* http://www.docetudiants.com

* http://www.sonapost.bf

TABLES DE MATIERES SOMMAIRE 1 DEDICACES 2 REMERCIEMENTS 3 AVANT PROPOS 4 PREMIERE PARTIE : PRESENTATION GENERALE DE LA SOCIETE NATIONALE DES POSTES (SONAPOST) 8 CHAPITRE I : GENERALITES SUR LA SONAPOST 9 I. L’HISTORIQUE DE LA SOCIETE NATIONALE DES POSTES (SONAPOST) 9 A. La poste avant les indépendances (1879-1959) 9 B. La poste des indépendances à nos jours (1960-2012) 10 II. LES MISSIONS ET LES PRODUITS DE LA SONAPOST 11 A. Les missions de la SONAPOST 11 B. Les produits de la SONAPOST 11 CHAPITRE II : ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DE LA SONAPOST 13 I. L’ADMINISTRATION CENTRALE ET LES DIRECTIONS REGIONALES 13 A. Les services en staff 13 B. Les Directions Techniques 15 C. Les Directions Décentralisées 16 II. LES CENTRES SPECIALISES ET LES BUREAUX DE POSTE 17 A. Les centres spécialisés 17 B. Les bureaux de poste 18 CHAPITRE III : PRESENTATION ET FONCTIONNEMENT DE LA DIRECTION FINANCIERE ET COMPTABLE 19 I. La Division Budget (DB) 19 II. La Division de la Comptabilité Générale (DCG) 19 III. La Division de la Comptabilité Analytique d’Exploitation (DCAE) 20 IV. La Division de la Gestion Financière (DGF) 20 V. Le Centre de Comptabilité des Bureaux (CCB) 20 VI. LA CELLULE DES MOUVEMENTS DES FONDS 21 DEUXIEME PARTIE : ROLE DU RAPPROCHEMENT BANCAIRE DANS UNE SOCIETE COMMERCIALE : CAS DE LA SONAPOST 23 CHAPITRE I : RAPPROCHEMENTBANCAIRE ET APPUREMENT +DES SUSPENS 24 I. RAPPROCHEMENT BANCAIRE 24 A. Notion de rapprochement bancaire 24 B. Rôle du rapprochement bancaire 25 C. Fonctionnement des comptes réciproques 26 1. Les comptes banques tenus par la SONAPOST 26 2. Le compte SONAPOST tenu par le banquier 27 D. Différents sortes de rapprochement bancaire 28 1. L’état de rapprochement bancaire ordinaire 28 2. Le nouvel état de rapprochement 28 E. Méthodologie du rapprochement bancaire de la SONAPOST 29 1. Eléments nécessaires à sa vérification 29 1.1. LE RELEVE BANCAIRE 29 1.2. LE GRAND LIVRE COMPTABLE 29 1.3. LE CHRONO DES PIECES COMPTABLES 30 1.4. LE RAPPROCHEMENT DU MOIS N-1 30 2. La procédure proprement dite 30 2.1. PRINCIPE 31 2.2. METHODE 31 II. APUREMENT DES SUSPENS 34 A. Les causes des suspens 34 1. Les causes internes 34 2. Les causes externes 34 B. Procédure d’apurement des suspens 36 1. Le dénouement des suspens 36 2. Retraitement des suspens non dénoués en fin d’année 36 CHAPITRE II: INCIDENCE DES SUSPENS SUR LES ETATS FINANCIERS ET EXEMPLE D’APPLICATION 39 I. INCIDENCE DES SUSPENS SUR LES ETATS FINANCIERS 39 CHAPITRE III : REMARQUES ET SUGGESTIONS 41 I. REMARQUES 41 A. LES POINTS FORTS 42 B. LES POINTS FAIBLES 42 C. ANALYSE ENTRE LE CENTRE DE FORMATION ET L’ENTREPRISE 43 II. LES SUGGESTIONS 43 CONCLUSION GENERALE 45 LISTE DES ANNEXES 46 BIBLIOGRAPHIE 54 TABLES DE MATIERES 55

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[ 1 ]. Bernard DansouGovoei Expert-comptable commissaire aux comptes co-fondateur de FICADEX Afrique « précis de comptabilité générale OHADA page 294 »

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...Abstract Many companies want a lot of functionality over the web. Is it possible to achieve the same functionality on the web compared to an ordinary windows application? Our work aims towards evaluating which one of the solutions that is the best. Many customers wants a standalone application rich of functionality and demands to have the same functionality on the web. Is it always possible to achieve the costumer’s requirements on a web based solution or do you have to settle with an implementation of a standalone application? There are some factors that the answer depends on: performance, security, usability and implementation. The application that will be tested is developed in .Net and is a maintenance application for Business Intelligence (BI). We will have a short introduction to the Business Intelligence field to make you understand the purpose of the application. Keywords: Data Warehouse, web based, standalone, .NET, Business Intelligence Contents Abstract i Contents ii 1 Introduction 1 2 Background 3 2.1 Business Intelligence 3 2.1.1 The different steps in a Business Intelligence solution 4 2.2 Data Warehouse 4 2.3 Standalone vs. web based application 5 2.3.1 Standalone application 5 2.3.2 Web based application 5 2.3.3 Web or not from a Business Intelligence perspective 7 3 Method 9 3.1 Implementation 9 3.2 Performance...

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Rapport Innovation

...UN PRINCIPE ET SEPT AMBITIONS POUR L’INNOVATION Commission sous la présidence d’Anne Lauvergeon 2 TABLE DES MATIÈRES _ SYNTHÈSE INTRODUCTION 1. 2025, UN CONTEXTE MONDIAL 2. FORCES ET FAIBLESSES DE LA FRANCE 3. CRÉER UN ENVIRONNEMENT PROPICE À L’INNOVATION 4. FAIRE DES CHOIX 5. PRINCIPES POUR UNE MISE EN ŒUVRE INNOVANTE SEPT AMBITIONS POUR LA FRANCE Ambition 1 : Le stockage de l’énergie Ambition 2 : Le recyclage des matières : métaux rares Ambition 3 : La valorisation des richesses marines : métaux et dessalement de l’eau de mer Ambition 4 : Les protéines végétales et la chimie du végétal Ambition 5 : La médecine individualisée Ambition 6 : La silver économie, l’innovation au service de la longévité Ambition 7 : La valorisation des données massives (Big Data) ANNEXES Annexe 1 : Lettre de mission de la Commission Annexe 2 : Composition de la Commission Annexe 3 : La démarche de choix de la Commission Annexe 4 : Premier soutien financier aux sept Ambitions : principes de mise en œuvre Annexe 5 : Personnes auditionnées, contributions reçues et principales sources de réflexion 4 8 9 11 13 15 18 20 20 23 25 28 33 37 41 46 47 49 50 52 54 3 SYNTHÈSE _ La Commission Innovation, composée de 20 personnalités aux profils variés, a été installée par le Président de la République le 18 avril 2013. Il lui a été demandé, par lettre de mission du Premier ministre, de sélectionner, en nombre limité, des ambitions fortes, reposant sur des innovations majeures, pour assurer...

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Rapport Bmce

...[pic] Remerciement et Dédicace Introduction 2 PARTIE N°1 : PRESENTATION GENERALE DE LA BMCI 1) Le secteur bancaire…..................................04 2) La crise financière mondiale et ses effets sur les banque.............05 3) Historique de la BMCI 09 4) La fiche technique de la BMCI 14 5) Organigramme de la BMCI en septembre 2008 15 6) Organigramme de l'agence BMCI TIZNIT 16 7) L'organisation des tâches 16 8) Les principaux produits commercialisés par la BMCI 17 PARTIE N°2 : DESCRIPTION DES DIFFERENTS TRAVAUX EFFECTUES 1) Service Caisse 26 2) Service Remises des chèques et LCN 29 3) Service Back Office 29 4) Service Clientèle 30 5) Les travaux de fin de journée 31 6) La gestion des chéquiers et des cartes 31 7) Autres travaux effectués 32 Conclusion 33 Index et bibliothèque 34 Annexes [pic] Tout d'abord, je tiens à remercier toute personne qui m'aidée de prés ou de loin, à réaliser ce modeste travail. Mes remerciements s'adressent spécialement à Mr. ARAJ Hassan, Directeur de l'agence BMCI TIZNIT, d'avoir accepter ma demande de stage, et à son soutien qui a contribué au bon déroulement de mon stage. J'aime également remercier à cette occasion, le personnel de l'agence qui m'a éclairés tout au long de la période de stage, à nommer en particulier : Ä Ä Mr. El Houssine BENDAHMOU Ä Mr. Mohamed Faissal IMARIREN Ä Mr. Khalid ARBANI Ä Mr. Abdellah ELMERABT Ä Mr. Mohamed ESSABIR Et mes profonds remerciements à mes chers formateurs : Ä Mme. Wafaa...

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...the paper starts by identifying four key issues of controversy in politeness theory: a) should „polite‟ language use be explained in terms of face (e.g. Brown and Levinson, 1987), conversational maxims (e.g. Leech, 1983), and/or conversational rights (e.g. Fraser, 1990); b) why are speech acts such as orders interpersonally sensitive – is it because they are a threat to our autonomy (Brown and Levinson, 1987), or because of cost–benefit concerns (Leech, 1983); c) is Brown and Levinson‟s concept of negative face too individually focused, and should a social identity component be included (Matsumoto, 1988); and d) is face just a personal/individual concern or can it be a group concern (Gao, 1996)? The paper then uses reports of authentic rapport sensitive incidents to throw light on these controversial issues and to find out the relational management concerns that people perceive in their everyday lives. It maintains that such data is important to politeness theory, because linguistic politeness needs to be studied within the situated social psychological context in which it occurs. The paper ends by presenting and arguing for a conceptual framework that draws a fundamental distinction between face and sociality rights, and that incorporates an independent/interdependent perspective, thus providing a more comprehensive framework for analysing the management of relations than is currently available. 1. INTRODUCTION Many authors (e.g. Watzlawick, Beavin and Jackson, 1967; Brown...

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Salt Rapport

...Bestemmelse af chlorid-indholdet i vand Formål mm.: Forsøgets formål er at måle chlorid-indholdet i vandprøver fra hav, fjord eller sø ved titrering. Indholdet af chlorid i drikkevand ligger normal på 20-30 mg/L. Den vejledende maksimumsværdi er 50 mg/L, og den højest tilladelige værdi er 300 mg/L. Havvand indeholder i middel ca. 20 g/L, hvilket svarer til ca. 3,5 % omregnet til NaCl. Referenceværdier (regnet som NaCl): Nordsøen 3,5 % Kattegat 2,0 % Øresund 1,5 % Bælterne 1,5 % Vestlige Østersø 0,8 % Vestjyske søer 0,01 % Søer på øerne 0,005 % Teori: Chlorid kan bestemmes ved titrering med sølvnitratopløsning, AgNO3. Som indikator benyttes kaliumchromat, K2CrO4. Det, der titreres, skal være neutralt, ellers fungerer indikatoren ikke. Chlorid vil danne uopløseligt, hvidt sølvchlorid, når der tilsættes sølvnitrat, AgNO3: Cl-(aq) + Ag+(aq) → AgCl(s) Så snart al chlorid er udfældet vil mere sølvnitrat give et rødt, tungtopløseligt bundfald af sølvchromat, Ag2CrO4: CrO42-(aq) + 2 Ag+(aq) → Ag2CrO4(s) (gult) (rødt) En svag, blivende rødlig farvetone viser, at al chlorid er udfældet (ækvivalenspunktet). Apparatur: Kemikalier: 100 mL måleglas 0,100 mol/L AgNO3 10 mL pipette 0,1 mol/L K2CrO4 Burette Vandprøve Magnetomrører m/magnet 250 mL konisk kolbe ...

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...Kemirapport for Lightergas forsøg Lavet af Camilla Næblerød Kemi HF 2014 Samarbejde med Tine Formål Formålet er at bestemme lightergas molarmasse og at foreslå en molekyleformel for gassen. Teori Ved at opsamle en portion gas i et omvendt måleglas anbragt under vand, kan man bestemme gassens volumen V. Kendes værdierne for trykket P og temperaturen T, kan vi ved hjælp af idealgasloven P*V=n*R*T Finde n, som er stofmængden af gassen: P*V=n*R*T ↔ n=P*VR*T P måles i bar, voluminet V i L og temperaturen T i Kelvingrader. R er Gaskonstanten 0,0831 L*bar/mol*K. Kendes massen m af gassen, kan molarmassen M findes ved division: M=mn Apparatur og kemikalier I øvelsen har vi brugt et måleglas på 205 ml, et termometer, en stor balje, en vægt og en engangslighter, Hårtørrer. Fremgangsmåde En engangslighter vejes med 0,1 milligrams nøjagtighed. Tag et 250 ml måleglas og et vandfad/balje. Fyld vandfadet/baljen 2/3 op og fyld måleglasset til renden. Læg nu din flade hånd på vandoverfladen i måleglasset så det slutter tæt. Hold måleglasset ind over vandfadet, vend bunden i vejret og før hurtigt mundingen ned under vandoverfladen. Tag forsigtigt hånden op. Kontroller, at der ikke er sluppet luftbobler ind i glasset. Hvis det er tilfælde, må du starte forfra. Spænd evt. måleglasset fast i et stativ så det ikke vælter. Før så lighteren ind under måleglasset og lad lightergassen boble op indtil du har fyldt ca. 200 ml lightergas i. Aflæs trykket og vandtemperaturen. Nu skal...

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