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RéSumé de Freud : Malaise Dans La Civilisation

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Submitted By adri92
Words 1280
Pages 6
Résumé du texte « Malaise dans la civilisation » de Sigmund FREUD

Lors de cette première section, Freud commence son texte en disant que la diversité au sein des hommes amène à des idéaux différents et des normes de pensées différentes. Pour illustrer cela, il prend un exemple concret et qu’il a lui-même vécu : la religion. En effet, Freud ne croit pas contrairement à l’un de ses amis (ou plutôt n’a pas de sentiment « océanique » en lui). Pour justifier cela, il va parler des interactions entre le monde extérieur et le « moi » en disant que ce sont ces interactions qui construisent la personne et la font devenir ce qu’elle est. Freud va donc parler de phases primitives et de phases évoluées pour une même personne en disant que le sentiment «océanique » qui existe chez certains êtres humains provient d’une phase primitive. Il explique ensuite que ces êtres ont ressenti un besoin de protection lors de leur phase primitive, ce qui a créé chez eux ce sentiment océanique. Il faut savoir que Freud n’est pas à l’aise avec ses propres propos.

Dans la deuxième section de son texte, Freud commence en demandant à ses lecteurs : « Quel est le but de la vie » et il répond lui-même : « Qu’il n’y a que la religion pour répondre à cette question ». En partant de cette question, Freud se demande « quels sont les objectifs vitaux émanant du comportement humain ». Il va alors commencer à parler du bonheur et des différentes façons d’atteindre ce bonheur. Soit via son aspect négatif, en évitant la souffrance, soit en recherchant le bonheur via son aspect positif, obtenir la jouissance. Il dit également que les stupéfiants peuvent amener du bonheur mais que celui-ci est faussé. Un autre moyen d’accéder au bonheur selon lui est l’amour même s’il ne l’énonce pas clairement comme tel dès le début, il parle plus d’un déplacement de libido et dit que le plaisir de conquérir un instinct non domestiqué par le moi est toujours plus grand que celle d’assouvir un instinct dompté. Il dit également qu’en aimant, on s’expose à une souffrance. Pour terminer sa seconde section, Freud a des mots très durs envers la religion qu’il qualifie de délire collectif, d’infantile psychisme et d’ultime recours dans la recherche du bonheur par l’être humain.

Cette troisième section, il nous parle dans un premier temps d’une des sources de la souffrance, « la souffrance d’origine sociale ». Freud énumère des évènements historiques qui sont la source de ce point de vue hostile de tant d’êtres humains envers la civilisation. Ces évènements sont la victoire du christianisme sur le paganisme, les voyages d’exploration dans des peuples sauvages et la découverte des mécanismes de névroses. De là, Freud se demande si les êtres humains se sentent à l’aise dans leur civilisation et si les prouesses technologiques ou médicales contribuent ou non à leur bonheur. Il compare également l’être humain à un dieu grâce à ses trouvailles mais un dieu qui ne se sent pas heureux. Freud nous parle ensuite d’un trait caractéristique de la civilisation, la manière dont elle règle les rapports des êtres humains entre eux. Il nous dit que la vie en commun n’est possible que si le groupe vivant en commun forme une entité plus puissante que chacun des individus appartenant au groupe mais les décisions communes du groupe imposent des restrictions à certains. Ces restrictions peuvent elles-mêmes créer des mouvements de révolte suite à la persistance d’un reste de l’individualisme. Freud considère qu’un bon nombre de révoltes peuvent être évitées en trouvant un équilibre faisant le bonheur de tous.

Lors de la quatrième section, Freud nous décrit l’amour, pas celui qui unit deux personnes mais l’amour d’une famille dont les différents membres qui l’a composent ont les uns envers les autres. Plus précisément, il établit des liens entre amour et civilisation. Il énonce que l’amour combat les intérêts de la civilisation, en effet plus l’amour d’une famille entre elle est fort et plus l’individu aura des difficultés à quitter sa famille afin d’entrer dans le courant civilisateur. A contrario, la civilisation crée elle-même des restrictions à l’amour (pas de choix incestueux, les tabous, les lois et les mœurs). Il nous parle en suite de monogamie et qualifie de débiles ceux qui pensent avoir une emprise aussi large sur leurs libertés sexuelles. Pour clôturer cette quatrième section, Freud dit que la vie sexuelle de l’être civilisé a diminué d’importance, c’est pourtant une source du bonheur et donc par conséquent qu’un de nos objectifs vitaux (comme énoncé dans la seconde section) a également diminué peut-être à cause de la pression civilisatrice.

Pour cette cinquième section, Freud abord le thème de l’agression au sein de la civilisation. Il commence tout d’abord par contredire le proverbe « aime ton prochain comme toi-même » avec lequel il n’est pas du tout d’accord car c’est contraire à la nature humaine. Il explique que l’agression est le facteur principal de la perturbation dans nos rapports avec notre prochain. Pour éviter que les passions instinctives des individus soient plus fortes que les intérêts rationnels, la civilisation doit tout mettre en œuvre à l’aide de réactions psychiques d’ordre éthique (restriction de la vie sexuelle, idéal d’aimer son prochain, …). Pour Freud, l’agressivité est normale entre êtres humains car elle est innée en eux. La civilisation impose donc des restrictions tant au niveau de la sexualité (section quatre) que au niveau de l’agressivité ce qui influencent négativement son bonheur car l’homme ne peut suivre son instinct à cause des règles. En comparaison avec l’homme primitif, l’homme civilisé a échangé une part de bonheur (que l’homme primitif avait pleinement en absence de restrictions) contre une part de sécurité (dû aux restrictions), ce qui lui permet de vivre plus longtemps. Mais seulement les chefs de famille primitive disposaient de cette part de bonheur supplémentaire, les autres subissant en esclaves.
Dans la sixième section, le psychanalyste introduit le terme « libido » pour définir l’amour qui tend vers les objets. A partir de cette définition, Il nous parle de narcissisme car le moi peux lui aussi être investi de libido. Selon lui, à côté de cet instinct libidinal chez l’être humain, existe un instinct de mort qui a pour but de dissoudre petit à petit et discrètement l’être humain. Cet instinct se manifeste via l’agression, la méchanceté. Freud termine cette section en disant que la civilisation est un processus au service de l’amour qui permet d’unir des individus et donc créer l’humanité.

Dans la section suivante, Freud affirme que le mal procure du plaisir au moi et s’interroge sur la provenance du sentiment de culpabilité. Selon lui, la distinction entre le bien et le mal vient d’une source extérieure auquel l’humain se soumet s’il y a une raison : l’angoisse du retrait d’amour. Cette angoisse conduit l’être humain à renoncer à satisfaire ses pulsions ce qui peut provoquer chez lui une certaine agressivité car le désir subsiste. Freud parle ensuite de la conscience qui provient de la répression d’une agression selon lui. Il nous parle ensuite de l’ambivalence des sentiments qu’a l’être humain envers son père et plus précisément qu’il est normal qu’un homme éprouve de l’amour et la haine à la fois. Pour clore cette section, Freud ré insiste sur le fait que l’amour participe à la naissance de la conscience et que le sentiment de culpabilité est inévitable.
Au sein de sa dernière section, l’inventeur de la psychanalyse affirme que l’empêchement de la satisfaction érotique provoque une part d’agressivité au sein de la personne et cette même part trouble la satisfaction. Il termine son texte en disant que la création d’une grande communauté humaine aurait plus de chance d’aboutir si l’homme ne devait pas se soucier du bonheur.

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