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La Politique Et La Démocratisation Culturelle En France : Ce Qu'Elle a Été, Ce Qu'Elle Est, Ce Qu'Elle Devrait Être.

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Jean-Baptiste Besançon

Institutions, pratiques et politiques culturelles
Laurent martin

Synthèse de fin de semestre

Intitulé de la synthèse : La politique et la démocratisation culturelle en France : Ce qu'elle a été, ce qu'elle est, ce qu'elle devrait être.

Le Ministère de la Culture soutient chaque année un nombre important d'évènements ou de lieux culturels, tels que la Cité des arts de rue à Marseille ou le festival de la BD d'Angoulême (pour ne citer qu'eux), et ces institutions ne seraient pas ce qu'elles sont sans ce ministère. Cette adéquation a priori naturelle entre les pouvoirs publics et notre accès à la culture est le fruit du parcours effectué depuis 1959, quand, dans la Ve République naissante, André Malraux crée un Ministère des affaires Culturelles avec le soutien de De Gaulle : l'auteur de la Condition Humaine concevait avant tout l'intervention publique dans la culture comme la sauvegarde et la diffusion du patrimoine classique.
Ces années qui nous séparent de cette innovation politique ont vu la définition de la culture elle-même se transformer profondément, jusqu'à parvenir à une certaine ambiguité sémantique nécessitant d'être clarifiée. En effet, la notion de culture peut être assimilée à deux grandes définitions. Le sens le plus commun de la culture vient de l'anthropologie : il signifie l'ensemble des acquis civilisationnels, constructions et « artifices », soit tout ce qui est opposé à la nature, donc aussi us et coutumes, rites, techniques, mais aussi tout ce qui est relatif aux réalisations de l'esprit, les « humanités ». Ces humanités sont le pont vers le second sens, intellectuel, de la notion de culture, qui est celui de la « culture générale » : ici, la culture n'est plus ce qui se construit contre la nature, mais contre l'ignorance. C'est ce sens là qui semble être l'objet principal de l'action politique culturelle : outre la mission « régalienne » d'organiser et de conserver le patrimoine, une politique culturelle est a priori une action publique destinée à diffuser cette culture faciliter l'accès de tous à ces réalisations matérielles et intellectuelles selon un idéal Républicain (conçu de différentes façons au cours des époques) et donc à démocratiser la culture. L'apparition d'une telle action politique s'est faite dans les circonstances favorables qui sont celles de l'expansion de l'industrie de la communication, de la reproduction des œuvres etc.
La politique culturelle naissante, doublée de ce contexte, a elle-même transformé la définition de la culture, et donné lieu à des controverses quand à la mission dont est chargé l'Etat en matière culturelle. Cela pose la question de la valeur de la démocratisation culturelle, et ses effets sur la valeur de la culture : de quelle nature et de quelle intensité ont été les efforts fournis par l'Etat et le Ministère de la Culture depuis le temps de André Malraux, et quels ont été leurs effets sur les corpus mais aussi les comportements culturels français ?
C'est donc sur l'axe de la démocratisation culturelle qu'il s'agit de juger des actions publiques dans cet espace : trop peu de démocratisation culturelle signifie une absence de politique culturelle, mais une démocratisation excessive entraine un brouillage de la définition de culture et d'action culturelle.

Cette démocratisation culturelle a toujours été, de façons plus ou moins nuancées, la finalité de l'action publique en matière de culture. C'est donc André Malraux qui devient le père fondateur de cette « discipline » ministérielle en créant le Ministère des Affaires Culturelles, et, toujours le premier, instille à l'action politique cette dynamique de démocratisation culturelle, qui sera poursuivie sous d'autres formes au cours des années 1980, en épousant la trajectoire évolutive des comportements culturels, destinés à se massifier.
Ce Ministère des Affaires Culturelles créé par Malraux se donne donc, sous la direction de ce dernier, comme fil rouge celui de la diffusion culturelle au plus grand nombre : l'exemple le plus frappant est celui du projet quasi-utopique des Maisons de la Culture qui apparaissent peu à peu à partir de 1961. En en inaugurant une en 1966, Malraux dans son discours défend l'idée de la politique culturelle comme une affaire capitale, aux enjeux quasiment existentiels, au moins aussi décisive que la religion ou la science ; aussi la culture ne peut continuer à être un privilège réservé aux élites. Cette idée du refus de l'élitisme culturel n'est pas neuve, et déjà de grands hommes avaient défendu l'accès de tous à la culture, comme par exemple Victor Hugo qui, en 1848, dans un discours à l'Assemblée Constituante, prônait déjà cette propagation des trésors culturels au même titre que des denrées matérielles de première nécessité. Il faudra attendre 1959 pour que l'Etat prenne la décision d'un ministère spécialisé dans les « Affaires Culturelles » ; malgré cet idéal de démocratie culturelle, Malraux, en tant que père fondateur de ce nouvel organe politique, mais aussi en tant qu'écrivain de renom, adopta une ligne directrice proche de la conception traditionnelle de la culture et des contenus culturels : pour lui, il s'agissait de diffuser surtout les œuvres classiques, légitimées par le temps et les plus grands.
Ce jeune ministère s'est donc donné comme objectif premier la conservation et l'organisation du patrimoine et l'entretien ou la rénovation d'oeuvres du passé ; le domaine de prédilection de l'action culturelle dans les domaines des humanités est celui du théâtre, comme le montre l'instauration du Théâtre populaire de Jean Vilar.
L'autre face de la politique culturelle, celle de la création et de l'assistance aux artistes, est, elle, largement délaissée par Malraux, qui soutient le non-interventionnisme dans ce domaine. Cette tendance à favoriser la culture et les contenus culturels « classiques » sera bientôt décriée par les successeurs de Malraux, même s'il est a été indéniablement l'instigateur fondamental de la politique culturelle française.
En effet, dans les années 1980, l'action culturelle des pouvoirs publics entame un nouveau virage, lorsque le « tout-culturel » devient peu à peu la norme : l'ambition d'un accès facilité et démocratique à la culture est toujours là, c'est sur la désignation du contenu culturel que le changement s'opère ; en effet, ce qui est appelé culture s'élargit pour englober des matériaux qu' il aurait été impensable de qualifier de « culturels » quelques années plus tôt, ou qui n'existaient simplement pas. C'est le cas pour des éléments qui sont aujourd'hui naturellement intégrés à la culture, comme la bande-dessinée, le rock, ou tout ce qui est relié au hip-hop...
Des sociologues comme Vincent Dubois ou Emmanuel Wallon montrent dans des études sur les politiques culturelles que l'élargissement des corpus culturels à d'autres genres peut s'expliquer par l'idée de « culture légitime » de Bourdieu ; ainsi la période de Malraux serait teintée d'un « légitimisme culturel » qui consiste, sous couvert de démocratisation culturelle, à perpétuer les inégalités culturelles en utilisant comme critère de sélection des contenus diffusés leur acceptabilité auprès des élites. Cela revient donc à diffuser « pour tous » des contenus lisibles et appréciés seulement par les élites. Or sous l'ère de Jack Lang comme Ministre de la Culture tout au long des deux mandats de François Mitterrand, on observe un mouvement inverse des actions politiques, qui consiste à encourager davantage la diffusion des cultures « populaires ».
Il est intéressant de noter, comme le fait Marc Fumaroli, que l'appellation du ministère passe des « Affaires Culturelles » (pluriel) à « Ministère de la Culture » (singulier), alors que s'opère le mouvement inverse : on passe de la conception de Malraux, d'une culture définie de façon nette et unique par les contours exacts du patrimoine ancien et classique, à celle, plus floue et plus multiple, sans volonté de favoriser une source culturelle ou un domaine artistique, et où tout comportement « culturel » au sens large mérite le soutien de l'Etat.
Ainsi, peu à peu, l'Etat, à travers son ministère, s'attache à soutenir la création culturelle contemporaine : peu importe la provenance des acteurs culturels tant qu'ils sont moteurs de l'innovation artistique, et le ministère tente de concilier tant des théoriciens modernes venant de l'élite (Boulez et les musiciens sériels) que de nouveaux courants venu des classes populaires, comme le hip-hop.
Cette nouvelle dynamique politique de démocratisation de la culture est apparue en parallèle de grandes transformations « par le bas » de la société et des comportements culturels, qui révèlent une évolution vers une massification de la diffusion des contenus. Aussi le fait que l'Etat se donne comme mission principale la démocratisation de la culture a donné le champ libre aux acteurs commerciaux du monde de la culture et de la communication pour revendiquer de nouvelles stratégies commerciales visant une consommation massive des contenus. C'est cette expansion des industries de la culture qui, portée par de nouvelles techniques de reproduction et de diffusion, a permis une explosion de la consommation de biens culturels. Cette évolution s'est faite grâce à des canaux aujourd'hui répandus partout (voire dépassés) tels que la télévision dans chaque foyer, les nouveaux supports d'enregistrement et de diffusion de la musique, ou encore l'apparition du livre de poche...
Mais tout ne peut pas être associé au développement de ces industries culturelles : la société et les consommateurs ne sont plus les mêmes ; en effet, depuis le lendemain de la guerre, les revenus ont crû autant que les temps de loisirs, et on observe, à partir des années 1980, une société de consommation de masse qui consomme de la culture comme tout autre produit de distribution. En fait, ces comportements (dont il est difficile d'évaluer la portée morale) ont été prédits par des penseurs comme Hannah Arendt qui pensait dès les années 1960 l'avènement de la « culture de masse ».
La culture et sa démocratisation, à partir du moment ou ils ont été soutenus par l'Etat, ont aussi été l'affaire des lois de la consommation et du marché. Aussi observe-t-on de véritables enseignes de grande distribution culturelle, telles que « Virgin », qui iront encore plus loin avec l'arrivée du commerce sur Internet. C'est en soumettant les contenus culturels aux règles marchandes de diffusion que l'on parvient à toucher la plus large frange de population. La nouvelle appellation du ministère de 1997, « de la Culture et de la Communication » met en relief cette évidente fusion entre le patrimoine, les contenus et les comportements culturels (« Culture »), et les méthodes de diffusion marchande (« communication ») dès lors que les contenus culturels sont appréhendés comme de potentiels produits de consommation. Jean Clair, dans L'autel au dieu inconnu, explicite le « sens perdu » du monde de la culture, dès lors qu'il y a fusion, sinon absorption de la Culture par la Communication, qui tend à une transformation de la culture en divertissement ; on s'aperçoit alors à quel point la démocratisation culturelle peut modifier la définition mais aussi la substance de la culture.

Même s'il est difficile d'évaluer un objet aussi important, il est tentant de critiquer ces cinquante années de politiques culturelles dont on ne sait pas réellement dans quelle mesure elles sont parvenues à une démocratisation, mais dont il est sûr qu'elles ont réussi à flouter considérablement la conception de la culture.
Le problème principal de la démocratisation culturelle est qu'elle s'est opérée essentiellement quantitativement et non qualitativement : si la consommation de biens dits « culturels » a explosé, la démocratisation de l'accès aux « œuvres de l'esprit » est un échec relatif. Une étude de Isabelle Charpentier et Emmanuel Pierru sur les pratiques culturelles met en évidence le fait que les inégalités persistent derrière l'apparente progression quantitative de l'accès à la culture. En outre, le facteur sociologique comme déterminisme continue à jouer pour beaucoup dans ces comportements, et sont souvent les moteurs de cercles vicieux qui enferment des catégories sociales dans leurs pratiques culturelles, comme la télévision. On constate donc que la plupart des contenus culturels qui autrefois n'étaient pas inclus dans la sphère culturelle, tels que la bande dessinée, se sont certes développés commercialement mais n'ont toujours pas vraiment acquis de légitimité aussi puissante que celle des objets culturels inclus par les instances telles que l'université ou les médias.
Les principes mêmes de cette tendance de démocratisation culturelle sont critiquables, au moins autant que ses résultats. C'est ici la légitimité qu'a l'Etat d'intervenir de façon aussi forte et investie dans le domaine culturel qui est questionnée. Renaud Camus, dans son essai La Grande Déculturation, forme la notion d' « hyperdémocratie » : il s'agit de l'idée selon laquelle la démocratie peut devenir envahissante, et inoculer ses principes d'égalité à des domaines qui ne la concernent pas, ici la culture ; or Renaud Camus défend l'idée que ce principe égalitaire est nécessaire dans le fonctionnement de la politique, qui requiert participation, représentativité et égalité, mais que la culture, naturellement aristocratique, ignore ces mécanismes, et se construit sur des ressorts beaucoup plus subtils, et est donc par essence incompatible avec la démocratie. Ce fonctionnement « anti-démocratique » de la culture peut se retrouver jusque dans la création contemporaine, parfois ralentie et gênée par l'engagement de l'Etat auprès de la création. En effet l'Etat n'a pas comme mission d'être artiste ou créateur.
A force de flouter les contours de la définition de la culture, cette action de démocratisation culturelle et de diffusion des contenus semble avoir finalement effacé une partie de la substance de cette culture. La volonté de propager la culture partout semble l'avoir éclatée, et réduite à de simples interactions commerciales, et, en la plaçant partout, l'avoir rendue introuvable nulle part. La conception du « tout-culturel » de Jack Lang semble aussi faire une confusion entre les deux grand sens de la culture, à savoir la définition anthropologique et la définition « culturelle ».
Enfin, l'élargissement du domaine culturel qu'implique cette conception entraine inéluctablement un nivellement par le bas : en alignant tout sur le niveau le plus bas niveau, sans hiérarchisation du patrimoine et du corpus culturel, on ne peut appliquer un pluralisme culturel qui ne fasse pas perdre de sa valeur à l'ensemble de la culture (et Finkielkraut de dire ironiquement « une paire de bottes vaut Shakespeare » …).

Le contexte actuel, produit de ce paradoxe entre la volonté de démocratiser la culture, et l'impossibilité de ne pas la dénaturer en la démocratisant, pourrait être propice à un nouveau changement dans les paradigmes de l'action politique : de plus en plus, des acteurs culturels prônent l'idée qu'il faut protéger l'art contre la culture, dont la médiocrité apparaît comme contagieuse.
En effet, la culture n'est plus au service de l'art, mais dénature tout ce qu'elle touche, et art et culture sont désormais deux lieux séparés, voire opposés : de nombreux artistes revendiquent leur rejet de la culture et se placent en militants d'un art véritable et indépendant. Ce renversement inédit des valeurs et des idées pourrait mener à une redistribution des rapports de force entre artistes et acteurs « culturels » conventionnels. L'insinuation d'Internet dans ces rapports a complètement changé la donne et le niveau d'indépendance des producteurs de culture, qui peuvent désormais disposer de leur propres canaux de communication et de diffusion, et, dans le sens inverse, le public peut se servir plus librement dans le panel de choix culturels dont il dispose. Ainsi en musique, un nombre croissant d'artistes s'affranchissement des labels (ou créent le leur) et maisons de disques, et, en rompant avec les canaux de production classiques, parviennent à un niveau d'indépendance, et donc de liberté d'expression et de création jamais atteint.
Ce retour en puissance et en indépendance de l'art et de la création au détriment de la culture généraliste et démocratisée pose cependant la question fondamentale de la formation des acteurs engagés dans ces nouvelles formes de création, et de l'éducation du public : ce dernier a tout intérêt à se détourner du mainstream culturel et « ministériel » pour mieux s'intéresser à l'art véritable, mais c'est grâce à des clés d'éducation et de niveau de « culture générale » qu'un individu parviendra à s'émanciper des canaux culturels et distinguer l'art de la culture.
Or le système de l'éducation est lui aussi en difficulté : le signe que la faillite de la politique culturelle est intimement liée à celle de l'éducation.

Bibliographie

Emmanuel Wallon, Elitisme et culture de masse, Dictionnaire des politiques culturelles depuis 1959, Larousse/CNRS Editions, 2001 Vincent Dubois, Une politique pour quelle(s) culture(s) ?, Cahier Français n°312 André Malraux, Discours prononcé à l'occasion de l'inauguration de la Maison de la Culture d'Amiens le 19 mars 1966 Jean-Clair, L'autel au Dieu inconnu, De la modernité conçue comme une religion, in Paradoxe sur le conservateur, L'Echoppe, 1988 Isabelle Charpentier, Emmanuel Pierru, Les pratiques culturelles : quelle démocratisation ?, Cahier Français, n°312 Nathalie Heinich, Puissance de la modération, Le Debat n°64, Gallimard, 2011/2012

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