Free Essay

Choix de Portefeuille

In:

Submitted By boyyy
Words 3172
Pages 13
12/02/2014

Microéconomie IV
Economie de l’incertain & de l’information
Chapitre 5

Morgane Tanvé
Université Lille 1, L3, Semestre 6

ne pas parler

Résumé Partie Précédente
Les 4 séances précédentes nous ont permis d’introduire des instruments d’analyse des décisions dans un univers risqué (incertain probabilisable).
Nous appliquons désormais ces instruments à 2 types de décision :
- le choix de placement financier ou choix de portefeuille
- le choix d’une police d’assurance.

Chap.5
Partie 2 - Application des principes de choix en incertain Chapitre 5 - Choix de Portefeuille

Chap.5 - Intro (1/2)
Définition La théorie du choix de portefeuille correspond à l’étude du choix des actifs financiers sous la forme desquels un agent souhaite conserver sa richesse.
Intérêt Cette théorie n’est qu’une partie de la théorie plus générale des choix de consommation et d’épargne en univers incertain.
仲裁

Mais si on veut comprendre comment un individu arbitre entre sa consommation immédiate et son épargne dans un tel cadre il faut spécifier sur quoi porte l’incertitude.
Or, souvent l’incertitude porte sur le rendement de l’épargne.
En s’intéressant à la composition de l’épargne, on étudie ainsi la manière avec laquelle un individu se comporte sous cette incertitude.
Cette étude peut être considérée comme un préliminaire à l’arbitrage entre consommation immédiate et future, dans la mesure où le montant de l’épargne n’est pas indépendant de sa composition.

Chap.5 - Intro (2/2)
Objectifs On se concentre ici sur l’étude de la composition de l’épargne d’un individu en supposant que le montant de cette épargne est déterminé de manière exogène.
La décision que doit prendre le ménage est seulement de savoir sous quelle forme conserver son patrimoine. Pour ce faire, on suppose qu’il existe 2 types d’actifs, l’un certain, l’autre risqué.
Plan 1. Nous commençons par spécifier le cadre d’analyse.
2. Puis nous étudions les choix des agents selon leur attitude vis-à-vis du risque.
3. Finalement, on analyse comment les agents modifient leurs choix en fonction de l’environnement. Chap.5 - Cadre d’analyse (1/4)
On s’intéresse désormais aux choix de placement, i.e. à la constitution du portefeuille, d’un individu :
- ayant une richesse initiale w
- dont les préférences sont représentées par la fonction d’utilité élémentaire u (.).
Cet individu a le choix entre placer sa richesse sur :
- un actif risqué rapportant un rendement aléatoire Y
- un actif certain rapportant un rendement certain i.
On notera m la partie de w investie en actif certain et a la partie de w investie en actif risqué.

Chap.5 - Cadre d’analyse (2/4)
! La richesse aléatoire de cet individu est ainsi
W = m (1 + i) + a (1 + Y )

! Contrainte budgétaire
Cet individu est soumis à la contrainte budgétaire selon laquelle il ne peut placer plus que le montant de sa richesse initiale w, soit m+a=w Ainsi en choisissant a, on choisit également m.

Chap.5 - Cadre d’analyse (3/4)
La richesse aléatoire W de l’individu peut ainsi être réecrite comme une fonction de a W (a) = m (1 + i) + a (1 + Y )
= (w ! a) (1 + i) + a (1 + Y )
= w (1 + i) + a (1 + Y ! 1 ! i)
= w (1 + i) + a (Y ! i)
On supposera que l’individu ne peut ni emprunter (a > w), ni vendre à découvert
(a < 0) de l’actif risqué, soit a " [0, w]

Chap.5 - Cadre d’analyse (4/4)
Objectif Quel est le montant a optimal ?
Autrement dit, quel est le montant optimal a# que l’individu doit placer en actif risqué pour maximiser l’utilité U (W (a)) qu’il dégage de sa richesse W (a) ?
Pour ce faire, on cherche le montant a solution du programme de maximisation suivant :
M ax U [W (a)] = E [u (w (1 + i) + a (Y ! i))] a s.c. 0 " a " w
Et on discute de la résolution de ce programme selon l’attitude vis-à-vis du risque des individus. Chap.5 - Optimum pour un agent neutre (1/2)
Un agent neutre au risque est tel que E [u (W )] = u (E (W )).
Ainsi, pour un tel agent, il est équivalent de maximiser l’espérance d’utilité E [u (W )] et l’espérance de gain E (W ) (puisque u fonction croissante).
Le programme de cet agent s’écrit donc
M ax E [W (a)] = w (1 + i) + a (E [Y ] ! i) a s.c. 0 " a " w

下页将讲到:
E(Y)-i >0, a*=w
E(Y)-i <0, a*=0
E(Y)-i =0, a*=n'importe quel valeur (0,w)

Chap.5 - Optimum pour un agent neutre (2/2)
Solutions 1. Si E (Y ) < i alors a# = 0.
2. Si E (Y ) > i alors a# = w.
3. Si E (Y ) = i alors a# peut prendre n’importe quelle valeur dans l’intervalle [0, w].
$ L’investisseur neutre au risque a un comportement "extrême", aucune diversification de son portefeuille d’actifs.

Comportement de "tout ou rien".

Chap.5 - Optimum pour un agent risquophile (1/6)
Le programme d’un tel agent s’écrit
M ax E [u (W (a))] = E [u (w (1 + i) + a (Y ! i))] a s.c. 0 " a " w

Comment résoudre ce programme ?
Si une solution intérieure existe, i.e. 0 < a# < w, elle est donnée par la Condition du Premier Ordre (CPO) suivante
CP O

!E (u [W (a)])
|a=a# = 0
!a

Mais comment calculer cette dérivée ?

Chap.5 - Optimum pour un agent risquophile (2/6)
! La règle de Leibniz
La dérivée d’une intégrale par rapport à une variable a (qui n’est ni la variable d’intégration, ni une des bornes) est l’intégrale de la dérivée par rapport à a. Soit
!
!a

!"

b

b

#

g (a, x) dx =

" b
!g (a, x) b !a

dx

Ainsi, si g (a, x) = u(a, x)f (x) avec f la fonction de densité d’une variable aléatoire
X , on obtient alors
!

!Eu (X )
!u (X )
=E
!a
!a

#

Chap.5 - Optimum pour un agent risquophile (3/6)
En utilisant la règle de Leibniz, on obtient
!

#

!Eu (W (a))
!u (W (a))
= E
!a
$ % !a
%
= E u (W (a)) .W % (a)

La condition du premier ordre (CPO) devient ainsi
&

E u% (w (1 + i) + a (Y ! i)) . (Y ! i)

'

=0

La Condition du Premier Ordre (CP O ) permet de déterminer le montant a qui est un extremum de la fonction d’utilité. On a néanmoins besoin de "qualifier" cet extrêmum, i.e. de savoir si ce montant a maximise ou minimise l’utilité.
On s’intéresse alors à la Condition du Second Ordre (CSO) pour qualifier cet extremum.

Chap.5 - Optimum pour un agent risquophile (4/6)
! La Condition du Second Ordre (CSO) s’écrit
! 2E (u [W (a)])
!a2

Pour qualifier l’extremum, on étudie le signe de la CSO
! 2E (u [W (a)])
Si
|a=a# < 0 alors a# est un maximum
!a2
! 2E (u [W (a)])
Si
|a=a# > 0 alors a# est un minimum
!a2

Chap.5 - Optimum pour un agent risquophile (5/6)
Dans le cas d’un agent risquophile, la CSO est égale à
(

)
+

/
0

E *u%% (w (1 + i) + a (Y ! i))(Y ! i)21 > 0
,>0 par hyp.

.+

,>0

.

car les préférences d’un agent risquophile sont représentées par une fonction d’utilité croissante et convexe, soit u%% > 0.
La CSO d’un tel agent est positive, ce qui signifie que
- la solution de la CPO si elle existe, correspond à un minimum d’utilité.
- il n’existe donc pas de solution intérieure qui maximise l’utilité d’un individu risquophile.
On en déduit donc que seule une solution au bord maximise son utilité, à savoir soit a# = 0 soit a# = w. Mais laquelle ?

Chap.5 - Optimum pour un agent risquophile (6/6)
Pour déterminer le montant optimal a# qui maximise l’utilité d’un agent risquophile, on compare l’utilité de l’agent pour les 2 solutions envisageables, soit E [u (W (0))] et E [u (W (w))].
Ainsi,
- si E [u (W (0))] > E [u (W (w))], alors l’utilité de l’agent est maximale pour la valeur minimale de a soit a# = 0
- si E [u (W (0))] < E [u (W (w))], alors l’utilité de l’agent est maximale pour la valeur maximale de a soit a# = w.
- si E [u (W (0))] = E [u (W (w))], alors a# = 0 ou a# = w.
$ Aucune diversification et comportement "encore plus extrême" (car a# tjs aux bornes) que pour un individu neutre au risque.
$ Bien qu’il aime le risque, un risquophile peut placer tout son avoir en actif certain.

Chap.5 - Optimum pr un agent risquophobe (1/10)
Le programme et la condition du premier ordre (CPO) sont les mêmes que pour un agent risquophile.
On se concentre sur la condition du second ordre (CSO)
(

)
+

/
0

E *u%% (w (1 + i) + a (Y ! i))(Y ! i)21 < 0
,<0 par hyp.

.+

,>0

.

car les préférences d’un agent risquophobe sont représentées par une fonction d’utilité croissante et concave, soit u%% < 0.
Autrement dit, la solution de la CPO est bien une solution intérieure correspondant à un maximum. Et cette solution a# vérifie
&

E u% (w (1 + i) + a# (Y ! i)) . (Y ! i)

'

=0

Chap.5 - Optimum pr un agent risquophobe (2/10)
! Que peut-on dire de a# ?
On s’intéresse d’abord au signe de a# puis à son montant.
$ Signe de a#, a-t-on a# = 0 ou a# > 0 ?
Si au point a = 0, l’espérance d’utilité de l’agent decroît avec a, alors a# = 0.
2
!E [u (W (a))] 2
2
2
2
!a

= a=0 &

E u% (w (1 + i)) . (Y ! i)

'

= u% (w (1 + i)) . (E (Y ) ! i)

Ainsi,
- si E (Y ) " i alors a# = 0
- si E (Y ) > i alors a# > 0 $ diversification possible.
Le signe du montant optimal d’actif risqué a# dépend de la di!érence entre l’espérance du taux risqué et le taux certain.

Chap.5 - Optimum pr un agent risquophobe (3/10)
Rq1 - dire qu’une solution intérieure existe ne signifie pas que a# correspond toujours à une solution intérieure, 0 < a# < w. La solution optimale peut être égale à 0 et ce dès que E (Y ) " i.
Rq2 - Un agent risquophobe place une partie positive de sa richesse w dans un actif risqué si et seulement si l’espérance du taux de rendement de l’actif risqué E (Y ) est strictement supérieur au taux de rendement de l’actif certain i.
Rq3 - Dès que E (Y ) > i, l’individu risquophobe prend le risque de placer une partie de son avoir en actif risqué.
$ Un risquophobe peut donc prendre un risque !
$ L’aversion au risque n’implique pas l’insensibilité à l’espérance de la richesse.

Chap.5 - Optimum pr un agent risquophobe (4/10)
$ Montant de a#.
Un risquophobe place une partie positive de sa richesse sur un actif risqué dès que
E (Y ) > i. Mais quel montant a# place-t-il ?

Pour connaître ce montant, on écrit la CP O sous une forme économiquement interprétable, en repartant de la définition de la prime de risque. u [E (W (a)) ! " (W (a))] = E (u (W (a)))

Ainsi, il est équivalent de maximiser :
- l’espérance d’utilité de l’individu E (u (W (a)))
- u [E (W (a)) ! " (W (a))]
- et E (W (a)) ! " (W (a)) car u est une fonction croissante.
$ L’individu va ainsi chercher à maximiser la di!érence entre l’espérance de gain de la richesse E (W (a)) et la prime de risque " (W (a)).

Chap.5 - Optimum pr un agent risquophobe (5/10)
On s’intéresse donc désormais au programme
M ax E [W (a)] ! " a s.c. 0 " a " w

L’utilité est donc maximale lorsque la di!érence entre l’espérance de la richesse finale et la prime de risque est maximale.
Ainsi
- à espérance donnée, le risquophobe préfère la richesse pour laquelle la prime de risque est la plus faible
- une variation de a augmente l’utilité si elle augmente l’espérance de la richesse plus qu’elle n’augmente la prime de risque.

Chap.5 - Optimum pr un agent risquophobe (6/10)
Afin de résoudre ce programme de maximisation, i.e. de trouver le montant a à placer en actifs risqués, on détermine
1. la Condition du Premier Ordre (CP O ) qui permet de déterminer le montant a# qui est un extremum de la fonction d’utilité. On a dE [W (a)] d" = da da
&
Em = "m
$ A l’optimum, on a égalité entre l’espérance de gain marginale (Em) et prime de risque marginale ("m).
$ L’optimum n’est ainsi caractérisé que par les conditions marginales.

Chap.5 - Optimum pr un agent risquophobe (7/10)
On "fait parler" cette égalité Em = "m.
L’expression de l’espérance de gain marginale est dE [W (a)]
Em =
= E (Y ! i) = E (Y ) ! i da L’expression de la prime de risque est
#2
" ' W IAAR (E [W (a)])
2
avec # 2 = V ar [W (a)] = V ar [w (1 + i) + a (Y ! i)] = a2# 2
W
Y d’où a2 # 2
Y IAAR (E [W (a)])
"'
2

Rq - Si a = 0 alors la prime de risque " et la prime de risque marginale sont nulles.

Chap.5 - Optimum pr un agent risquophobe (8/10)
On s’intéresse à "m = d"/da en étudiant l’impact d’une augmentation de a sur " .
Cette augmentation a 2 e!ets opposés :
1. !+a entraîne une augmentation de la variance de la richesse # 2 = a2# 2 donc
W
Y une augmentation de " .
2. !+a entraîne une augmentation de E [W (a)] si E (Y ) > i donc une baisse de
" si la condition dIAAR < 0 est respectée. dw On peut montrer que le premier e!et l’emporte toujours sur le second, de sorte que plus a est élevé, plus l’agent considère que sa richesse W (a) est risquée et plus il est prêt à payer pour se débarrasser du risque, soit
"m =

d"
>0
da

On peut aussi montrer que d"m d2"
=
>0 da da2 d’où " est une fonction croissante et convexe de a.

Chap.5 - Optimum pr un agent risquophobe (9/10)
Représentation Graphique pour E (Y ) > i

· " passe par 0 pr a = 0 psq " attachée à une richesse certaine est nulle et est str. positive pour toutes les richesses risquées puisque cptt risquophobe.

· E (W ) a pour ordonnée à l’origine w (1 + i) et pente (E (y ) ! i) $ drte (te ou )te en fonction de (E (y ) ! i).
$ a# au point où pente des 2 courbes est la même, i.e. où di!érence entre l’espérance de la richesse et la prime est maximale

Chap.5 - Optimum pr un agent risquophobe (10/10)
A l’optimum, on a donc "m = E (Y ) ! i

Chap.5 - Montant Optimal d’un Risquophobe (1/2)
On a le programme
M ax E [W (a)] ! " = a s.c. 0 " a " w

a2 # 2
[w (1 + i) + a (E (Y ) ! i)] ! 2 Y IAAR (w)

Pour trouver le montant optimal, on détermine la CPO, soit
CP O

(E (Y ) ! i) ! a# 2 IAAR (w) = 0
Y

d’où a# =

E (Y ) ! i
1
IAAR (w)
#2
Y

Chap.5 - Montant Optimal d’un Risquophobe (2/2)
Ce montant peut s’interpréter en décomposant 3 termes :
1. E (Y ) ! i correspond au surplus de rentabilité du produit risqué par rapport à celle de l’actif sans risque i.
$ Lorsque cette prime augmente, le montant d’actif risqué augmente cet. par..
2. # 2 est la variance du rendement risqué ou une indication de la quantité de risque.
Y
$ Lorsque la quantité de risque augmente, l’individu diminue le montant de son épargne placé sur l’actif risqué.
3. IAAR (w) est le coe"cient d’aversion absolue pour le risque.
$ Plus l’aversion pour le risque est grande et moins il y a d’actif risqué dans le portefeuille. Chap.5 - Statique Comparative Risquophobie (1/9)
Nous allons maintenant étudié comment la composition du portefeuille d’un individu risquophobe varie lorsque
1. sa richesse initiale certaine w varie
2. le taux de rendement de l’actif sans risque i varie.
Pour cela nous nous servirons du résultat suivant
Si dIAAR > 0 alors " et "m augmentent avec w dw Si dIAAR < 0 alors " et "m diminuent avec w dw Rappel -

a2 # 2
" ' 2 Y IAAR (w).

Chap.5 - Statique Comparative Risquophobie (2/9)
! E!et d’une augmentation de la richesse w sur a#.
On cherche
!a#
!a#
!IAAR
=
.
!w
!IAAR
+ ,- . + !w .
,<0

#0

1. Si IAAR (w) est une fonction décroissante de la richesse ( !IAAR < 0) alors
!w
!a# >
!w

0 (a# augmente avec w), i.e. l’actif risqué est un bien supérieur, c’est-à-dire un bien dont la quantité demandée varie dans le même sens que la richesse.
2. Si IAAR (w) est une fonction croissante de la richesse ( !IAAR > 0) alors l’actif
!w
# diminue avec w ). risqué est un bien inférieur (a
3. Si IAAR (w) est une fonction constante de la richesse ( !IAAR = 0) alors a# est
!w
indépendant de w.

Chap.5 - Statique Comparative Risquophobie (3/9)
! E!et d’une augmentation de la richesse w sur a#/w.
Les résultats précédents ne portent que sur le niveau absolu de l’investissement en actif risqué a#. Or, il est intéressant de savoir comment évolue la part de l’investissement en actif risqué dans le budget a/w lorsque la richesse w augmente.
Pour cela il faut déterminer si l’élasticité, notée $w# , de a# par rapport à w est a supérieure à 1 ou non.
$w#
a

da#/a# w da#
=
= # dw/w a dw
+,-.+,-.
$1 #0

Chap.5 - Statique Comparative Risquophobie (4/9)
On peut montrer que
#

1. Si IAAR (w) est une fonction décroissante de la richesse alors !a > 0 et on en
!w
déduit que l’actif risqué est un bien de luxe ($w# > 1), c’est-à-dire un bien dont la a quantité demandée croît plus que proportionnellement à l’augmentation du revenu.
!a# <
!w

2. Si IAAR (w) est une fonction croissante de la richesse alors
0 de sorte que $w# < 1 a %$ La part de la richesse investie en actif risqué diminue avec la richesse w, .
3. Si IAAR (w) est une fonction constante de la richesse alors $w# = 1 a %$ La part de la richesse investie en actif risqué est constante.

Chap.5 - Statique Comparative Risquophobie (5/9)
! E!et d’une augmentation du taux de rendement de l’actif certain i sur a#.
Une augmentation de i a deux e!ets sur a#
1. E!et substitution - !+i fait diminuer l’espérance de gain marginale Em =
E (Y ) ! i.
%$ L’actif sûr étant mieux rémunéré, l’individu a intérêt à substituer de l’actif sûr à l’actif risqué $ baisse de a#.
2. E!et revenu - !+i augmente le revenu de l’individu W (a) ce qui a!ecte " et
"m. Comment ?
Si IAAR (w) est décroissante avec w, alors " et "m baissent de sorte que !+i cela entraîne une augmentation de a#.
Ces deux e!ets (ES et ER) peuvent donc être opposés.
Pour connaître l’e!et final de i sur a#, il faut déterminer quel est l’e!et qui l’emporte sur l’autre.

Chap.5 - Statique Comparative Risquophobie (6/9)
Représentation Graphique - Situation initiale.

Chap.5 - Statique Comparative Risquophobie (7/9)
Représentation Graphique - E!et Substitution.

Chap.5 - Statique Comparative Risquophobie (8/9)
Représentation Graphique - E!et Revenu.

Chap.5 - Statique Comparative Risquophobie (9/9)
On peut montrer que :
- l’e!et substitution domine toujours l’e!et revenu si l’aversion partielle pour le risque
IAP R de l’individu est inférieure à 1.
Ainsi, si IAP R (w, a) < 1 pour toutes valeurs de w et de a " [0, w] alors a# décroît avec i.

Similar Documents

Free Essay

Luxe Marketing

...Luxe est l’un des seuls secteurs qui ne souffrent pas de la crise (ou très peu). Le groupe LVMH a publié des résultats en hausse en 2012. Le numéro un mondial du luxe a vu ses ventes augmenter de 19% à 28,1 milliards d'euros en 2012. D’ailleurs, selon le cabinet de conseil Bain & Company, entre 1995 et 2025 le marché mondial des produits de luxe devrait être multiplié par cinq. En effet, l’essor de nombreux pays en développements, comme le Brésil ou la Chine, permettront à de nouveau clients d’accéder au monde du Luxe. Par exemple, un quart des achats de luxe dans le monde en 2012 sont imputables aux Chinois (25%). Les marques de luxe profitent donc du phénomène de mondialisation pour toucher un maximum de nouveaux clients dans le but de faire croître leur chiffre d’affaire ainsi que leur bénéfice (au risque de vendre leur âme au diable en « démocratisant » leur production, c'est-à-dire devenant de plus en plus communes et perdre leur effet d’élitisme). I. Les différentes catégories du Luxe Hiérarchie des Luxes Le luxe inaccessible Le luxe inaccessible est destiné à une sphère de clients, fortunés, très réceptifs à l’authenticité des produits et au prestige de la Marque. En effet, cela nécessite une stratégie d’offre très privilégiée centrée sur l’environnement symbolique, culturel et historique de la marque ainsi que par une stratégie relationnelle axée sur le fait de véhiculer un sentiment d’élitisme, d’appartenance à un cercle d’initiés. Dès lors, les produits...

Words: 4667 - Pages: 19

Free Essay

Danone Turquie

...Cas Danone Turquie 1 1. Analyse de la situation 21/02/2012 2 Analyse de la situation CONTEXTE GENERAL Population  30% de la population à moins de 14 ans,  50% de la population se situe dans les classes moyennes et aisées, et détiennent 71% du revenu disponible. Consommation  99% de taux de pénétration des PLF dont 95% en yaourt nature,  Habitude d’achat de produit en grand conditionnement,  Le yaourt se consomme nature ou salée,  Le yaourt se consomme au déjeuner et dîner, 21/02/2012 3 Analyse de la situation Crise en 2001 et 2002  Forte inflation (70% en 2001 et 30% en 2002),  PIB faible,  Baisse du pouvoir d’achat, baisse de la consommation de 15%. Modification des habitudes de consommation  Réduction de la fréquence d’achat et du nombre d’achats,  Recherche de produits moins chers,  Achats dans les bazars et les magasins discount,  Achat de produits de première nécessité. 21/02/2012 4 Analyse de la situation Concurrence  5 grands concurrents sont présents sur le marché PLF,  Notoriété acquise grâce à leur présence historique,  La plus grande concurrence reste les 2 000 producteurs et les consommateurs eux-mêmes,  Concurrence moins présente sur les marchés PLF enfants et desserts PAC. Distribution  Réseaux de distribution très vastes de 200 000 points de vente ; 20 000 sont desservis par Danone 21/02/2012 5 Analyse de la situation DANONE en Turquie Rappel des dates 1998 : Danone est arrivé en Turquie via l’acquisition...

Words: 1157 - Pages: 5

Free Essay

Gwg Levis

...Levi Strauss Canada : The GWG® brand 1. Critères de segmentations Psychographic: Consumers Preferences Fashion-conscious consumers Flare jeans Younger Hip-hop consumers Ultra Baggy Workers Casual Wear Demographic: Consumers preferences 15-24 Fit Fashion relevancy Cool Brand image 25+ male Older Consumer Relax Fit for comfort aimed Women Change style with fashion trend Variety of style preferences Men Brand is not/less important 2. Les implications du choix du segment sur : - Le produit : Si la segmentation est trop précise ou trop focalisée sur un marché, le risque serait de limiter fortement le potentiel du produit et donc passer à côté d’un large public avec des attentes parfois légèrement différentes. Il est donc essentiel de connaitre le potentiel du produit afin d’élargir un maximum et de positionner le bon produit pour le bon segment, par exemple le Orange Tab et le Red Tab. - Le prix : le positionnement dans un ou plusieurs segments, entrainera une modification de stratégie au niveau du prix. Il est essentiel, afin de définir le bon prix, de savoir dans quelle gamme de produits nous désirons nous positionner, pour quel public et quel sera l’importance de l’image de la marque et de la qualité. - Le canal de distribution : On observe (annexe1) que le segment visé par Levi’s (prix initial 40-50$ et 50-60$) devait idéalement se situer dans un canal de distribution type jeanserie pour les femmes, et grands magasins ou magasins spécialisés...

Words: 1096 - Pages: 5

Free Essay

Business Strategy

...STRATEGIE Une des grandes disciplines de la gestion. Discipline de synthèse. La stratégie définit les grandes trajectoires des entreprises qui sont marquées par des choix, tels qu’une décision de diversification, de multinationalisation. Plan Introduction : évolution de la pensée 1ere partie: les outils d’analyse Chap 1: L’analyse concurrentielle Chap 2: La segmentation stratégique Chap 3: L’effet d’expérience Chap 4: Portefeuille d’activités Chap 5: Stratégie et technologie Chap 6: Analyse de la valeur 2e partie: Les grandes orientations stratégiques Chap 1: Les directions Chap 2: Les modes Chap 3: Les dimensions Bibliographie STRATEGOR, stratégie, structure, décision, identité, Dunod, 2005. 4e ed JHONSON, SCHOLES, Stratégique, Pearson, 2008. Les Cahiers Français n°275; Les stratégies d’entreprise (à se procurer) MEIER Olivier, Diagnostic stratégique, Dunod 2005   Chapitre introductif Section 1 : Approche du concept stratégique Naissance dans les années 60 Tracer grandes trajectoires d’évolution Politique générale/ STRATEGIE/ tactique 3 catégories de décisions: Igor ANSOFF Le développement d’une entreprise est le résultat d’un grand nombre de décisions et d’actions Toutes ces décisions n’ont pas la même portée Ex: accorder un rabais c’est une décision tactique Ces décisions mettent en jeu des niveaux de ressources et de responsabilités différentes, elles sont le fait de personnes différentes Les décisions dites fondamentales...

Words: 20669 - Pages: 83

Free Essay

GéOpolitique

...Etude de cas/ ISTC/Master 1/Stratégie de communication/Amigraf L'entreprise Amigraf, spécialiste de la formation à la chaîne graphique Print et Web, s’adresse tout autant aux individus désireux d’optimiser leurs compétences qu’aux entreprises confrontées aux mutations technologiques. Offre : Plus de 140 modules programmés à travers 5 domaines d’activité : Internet/ multimédia, PAO/prépresse, impression, façonnage, gestion/fabrication/commercial. Des filières métiers : 11 cycles complets pour apprendre de A à Z le métier choisi et sortir d’une formation en parfaite adéquation avec le marché du travail. Des formations 100 % personnalisées : contenu et durée sur mesure, formation en centre ou sur site, calendrier et organisation selon les besoins de chacun. Des services associés : Audit-conseil, pôle d'innovation, service emploi. Actualité : catalogue renouvelé, nouveau site internet, anniversaire, évolution du cadre réglementaire de la formation continue. La commande Dans un secteur en mutation, traversé d'injonctions contradictoires, Amigraf souhaite valoriser son expertise en matière de formation professionnelle. Fort d'un catalogue renouvelé, le centre de formation a besoin de développer et fidéliser son portefeuille clients, de faire connaître l'ensemble de son offre de formation « print » et digitale, dans le respect du bien-fondé de chacun des supports. Au-delà de l'offre pédagogique, Amigraf a besoin également de donner de la visibilité aux services...

Words: 332 - Pages: 2

Free Essay

Business

...LE CHOIX DES INVESTISSEMENTS DANS L’ENTREPRISE PLAN DE L’INTERVENTION INTRODUCTION INTRODUCTION LA VALEUR ACTUALISEE NETTE (VAN) LA VALEUR ACTUALISEE NETTE (VAN) LA VALEUR ACTUALISEE NETTE (VAN) LA VALEUR ACTUALISEE NETTE (VAN) LA VALEUR ACTUALISEE NETTE (VAN)  APPROFONDISSEMENT DE LA REGLE  La règle de la VAN permet de sélectionner des investissements qui offrent a priori une rentabilité au moins égale à celle du marché.  Par hypothèse, la règle de la VAN s’appuie sur l’hypothèse implicite du réinvestissement des flux de revenus associés au projet. Ceci suppose que :  La VAN calculée ne peut se réaliser que si les flux générés par le projet ne sont pas consommés  L’échéance (= durée du projet) est prédéfinie  Selon la structure des taux d’intérêt, le taux d’actualisation approprié peut varier en fonction de la période LA VALEUR ACTUALISEE NETTE (VAN)  APPROFONDISSEMENT DE LA REGLE  Dans le calcul de la VAN, le taux d’actualisation peut être considéré comme :  La perte d’opportunité du placement sur le marché financier.  La perte d’opportunité de financer des projets plus rentables.  Le taux d’actualisation se définit comme le taux d’opportunité du capital engagé dans la réalisation d’un projet.  Ce coût est déterminé sur la base de trois éléments :  La valeur temps  Le taux d’inflation anticipé  Le prix du risque du placement LA VALEUR ACTUALISEE NETTE (VAN)  APPROFONDISSEMENT DE LA REGLE  La valeur temps  Elle...

Words: 1723 - Pages: 7

Free Essay

Fuck Off

...1 Savoir 1. Représentez graphiquement le choix des quantités de facteur de production par une entreprise dans une optique de long terme. Interprétez de deux manières l’égalité entre le taux marginal de transformation et le rapport des prix des facteurs. Quel est le concept qui détermine l’allure des fonctions de coûts à long terme et pourquoi ? Qu’advient-il du choix des quantités de facteur de production par une entreprise dans une optique de court terme. Représentez graphiquement. Quel est l’élément déterminant dans ce choix ? Quel est le concept qui détermine l’allure des fonctions de coûts variables à court terme et pourquoi ? Utilisez la notion de courbe enveloppe pour présenter la relation entre le coût total de long terme et celui de court terme. 2. Considérez le cas d’une entreprise disposant d’un pouvoir de marché. Définissez la condition d’optimalité relative à sa décision prix-quantité. Représentez graphiquement et illustrez le principe de raisonnement marginal. Définissez le concept de pouvoir de marché et discutez la valeur du pouvoir de marché en vous basant sur l’indice de Lerner. Distinguez les concepts de ‘value-based pricing’ et de ‘cost-based pricing’. Démontrez que, dans une perspective de court terme, la condition moyenne de production suppose la couverture des coûts variables. 3. En quoi consiste la discrimination parfaite des prix ? Si une entreprise peut exercer une discrimination parfaite entre ses clients, quelle sera sa production, le prix...

Words: 3446 - Pages: 14

Free Essay

M&a Creation of Value

...Diplôme La création de valeur lors d’une opération d’acquisition Par M. Arthur URIOT Mémoire réalisé sous la direction de M. André CARTAPANIS                                           L’IEP n’entend donner aucune approbation ou improbation aux opinions émises dans ce mémoire. Ces opinions doivent être considérées comme propres à leur auteur.     Table des matières Résumé..................................................................................................... 5   Mots-clefs................................................................................................. 5   Introduction ............................................................................................ 7   1   Chapitre: Cadre théorique et définition de la fusion-acquisition . 1   1.1   Section 1 : Définition et motivations d’une opération de croissance externe  ............................  1   1.1.1   Paragraphe 1 : Définition et formes de fusion-acquisition  ..................................................................  1   1.1.1.1   La fusion  .........................................................................................................................................................................     1 1.1.1.1.1   Aspect juridique et comptable des fusions  ..........

Words: 30385 - Pages: 122

Free Essay

Compréhension, Analyse Et Résolution D’un Problème D’informatisation Par L’écriture D’un Programme,

...analyse et résolution d’un problème d’informatisation par l’écriture d’un programme, son test et une démonstration de son fonctionnement. Cet objectif suppose : • la décomposition d’un problème en sous-problèmes et la résolution du problème par la résolution de chacun des sous-problèmes, • la mise en œuvre d’une méthodologie de test à plusieurs niveaux, • la mise en œuvre d’une planification des tâches avec remise de documents intermédiaires, • la rédaction de documents techniques • le travail collaboratif en binômes, • l’interaction avec un tuteur, • la présentation synthétique du travail réalisé devant les tuteurs et les autres étudiants. Le carnet de bord : pourquoi faire ? Le carnet de bord est un outil pour les étudiants et les enseignants. Il permet de suivre le projet sur la durée et d'en conserver une mémoire écrite. Il constitue un support central pour le projet, permet d'approcher la professionnalité de gestion de projet et donne une visibilité sur l’état courant du projet. Il vous aidera, par la description des  activités et tâches effectuées, d'identifier les compétences acquises et d'en garder la mémoire dans votre « Portefeuille d'Expériences et de Compétences ». Modalités d’évaluation |1 – Suivi/Tableau de bord (Noté sur 4) ...

Words: 1141 - Pages: 5

Free Essay

Axa - Livre Mix Produit

...PRODUIT AXA France Sommaire Introduction : 1 I. Analyse Diagnostic de la situation de l’entreprise 2 A. Diagnostic externe 2 1. L’analyse du macro-environnement (PEST) 2 2. L’analyse du micro environnement : le marché et son intensité concurrentielle (PORTER) 10 B. Diagnostic Interne 13 Introduction 13 1. Le diagnostic interne général 13 2. Approche fonctionnelle 17 3. Zoom sur la fonction commerciale 18 C. Matrice d’évaluation du portefeuille d’activité 19 D. Synthèse SWOT 22 II. Analyse des options stratégiques prises par l’entreprise et analyse du mix marketing 24 A. Formulation des objectifs 24 B. Cibles, source de volume, positionnement 25 C. Analyse du marketing mix 27 D. Marketing mix 30 1. Produit 31 2. Prix 36 3. Distribution 39 4. Force de vente 41 5. Promotion des ventes 44 6. Communication 46 III. Réflexions et Recommandations 50 IV. Bibliographie 52 V. Annexes 53 A. Fiche d’identité de l’entreprise 53 B. Synthèse PEST 54 C. Les 5 forces concurrentielles d’un marché selon PORTER 55 D. DAS et FCS 56 E. Matrice couple produit/marché ? 56 F. BCG 57 G. Synthèse SWOT 58 H. Fiche produit étudié 60 I. Carte de positionnement 62 J. Cycle de vie du produit 62 K. Ansoff 63 L. Mix produit (tableau 4P – Stratégie, Objectifs, Justifications) 64 M. Recommandations 65 N. Prix de la concurrence 66 O. Répartition chiffre d’affaires 67 P. Mac Kinsey 67 ...

Words: 11475 - Pages: 46

Free Essay

Bmci Stage

...J’ai le plaisir de témoigner ma reconnaissance à tous ceux qui ont participé de près ou de loin à la réalisation de ce rapport et à ceux qui ont soutenus mes efforts par leurs encouragements et conseils toujours bien accueillis. Mes remerciements vont à : Mon encadrant Mr HASSANI Youssef qui m’a guidé avec ses conseils en or durant ma période de stage. Monsieur MEFTAHI Youssef, le directeur de l’Agence de la BMCI Fès Atlas pour toute information utile qu’il m’a communiqué. Mlle FARAJ Kenza et Mr MOUFID Saad qui m’ont permis de passer mon stage et d’acquérir une riche expérience avec les conditions les plus favorables au sein de la BMCI Fès Atlas. Et finalement mes chaleureux remerciements à mes parents, mes deux sœurs et à mon frère et bien sur sans oublier mes amis. Sommaire Remerciements Sommaire Introduction Générale Chapitre I- Présentation du secteur bancaire au Maroc et de la BMCI I. Le secteur bancaire au Maroc II. Historique et Organigramme de la BMCI et de la BMCI Fès Atlas III. Les différents produits proposés par la BMCI Chapitre II- Le portefeuille client Bancaire I. Définition du portefeuille client II. La composition du portefeuille client bancaire III. Le rôle du conseiller client bancaire dans le développement de son portefeuille client Chapitre III : Diagnostic des différentes sources de problèmes pouvant affecter le développement du portefeuille client de la BMCI Fès Atlas et quelques solutions à proposer I. Recherche de la problématique...

Words: 12297 - Pages: 50

Free Essay

Monnaie Et Finance

...------------------------------------------------- Monnaie et finance I. Qu’est-ce que la monnaie ? A. Les fonctions de la monnaie John Hicks, économiste britannique du XXème siècle, Prix Nobel 1972, déclare : « la monnaie est ce qu’elle fait ». Ce que définit la monnaie, ce sont ses fonctions, définies par Aristote dans la Politique : * La monnaie est intermédiaire en échanges (elle permet les échanges). * La monnaie est étalon de valeur (on peut donner une valeur à un bien grâce à une quantité de monnaie : le prix). * La monnaie est réserve de valeur (on peut stocker la richesse sous forme monétaire). Selon Aristote, la monnaie va s’imposer car elle est plus efficace que le troc. Il explique cela en analysant la division du travail. Aristote pose une situation initiale où les familles vivent en autarcie (chacun consomme ce qu’il a produit), cela génère des problèmes économiques : la production de chaque famille doit égaler sa consommation. > Aristote introduit le troc entre les familles. Troc : échange marchand sans monnaie. Le troc crée aussi des difficultés économiques liées à la double coïncidence des besoins : pour réaliser des échanges, il faut trouver quelqu’un ayant des besoins symétriques (biens opposés, valeurs équivalentes). La monnaie s’impose car elle est plus efficace que le troc. Pour introduire une monnaie, il faut choisir une marchandise qui doit remplir trois conditions selon Aristote : * Elle doit posséder une valeur par...

Words: 7514 - Pages: 31

Free Essay

Chris Docs

...Contrôle. Lors de la modélisation de la « négociation», utiliser les valeurs cibles de tel sorte que quand on fait varier un élément, ce la se répercute sur les autres. De ce fait on voit ce qui varie et ce qui ne l’est pas. Plan d’intervention I° Présentation générale A° Pourquoi négocier B° Définitions C° Conditions pour une négociation efficace D° La négociation interculturelle : définition et intérêt E° La notion d’acteur F° L’état d’esprit II° Les étapes A° Préparation de la négociation B° Le processus C° Les stratégies D° Les techniques E° Les tactiques III° L’adaptation au contexte interculturel A° Notion de culture B° Les ajustements nécessaires C° Particularités de nos partenaires D° Le cas Nissan / Renault POURQUOI NEGOCIER ? ( Pour trouver une solution « satisfaisante » pour les deux parties. C’est le contraire d’imposer. C’est se déplacer de sa zone initiale vers la zone d’accord mutuelle. Dans certaine situation cela dépend aussi du rapport de force. Ce qui fait de nos un « négociateur » ce sont nos aptitudes à pouvoir concéder sur nos parties. Plus la zone d’accord mutuelle est étendue (petite) plus facile (difficile) se sera de trouver un point d’accord. WEISS : « négocier c’est faire agir, faire bouger, faire circuler, échanger, c’est le contraire d’inertie ». DUPONT : « la négociation est l’activité mettant en présence deux ou plusieurs parties qi en raison de leur interdépendance...

Words: 2689 - Pages: 11

Free Essay

Dossier Analyse Banque

...Organisation du contrôle interne ........................................... P 14 f) Conclusion ..................................................................................... P 14 II) Focus sur la banque de détail .................................................. P 15 a) La Banque de Détail en France (BDDF)................................. P 16 b) BLC Banca Commerciale ............................................................ P 17 c) BeLux Retail Banking ................................................................. P 17 d) Europe Méditerranée .................................................................. P 18 e) BancWest ....................................................................................... P 18 f) « Personal Finance »................................................................... P 18 g) « Equipment Solutions »............................................................ P 19 h) Conclusion ..................................................................................... P 20 Année scolaire 2011-2012 Dossier Banque N°1 Partie I : Stratégie du groupe a) Organisation et statut du groupe BNP Paribas (SA) est une banque française, créée en 2000, de par la fusion de la Banque Nationale de Paris (BNP), et de Paribas, ancienne banque...

Words: 6955 - Pages: 28

Free Essay

Marketing

...sentiment de manque (manger, se vêtir, s’abriter…) Le besoin n’est pas créé par la société ou le marketing, il est inhérent à la nature humaine. Le désir : un moyen privilégié de satisfaire un besoin. La demande : c’est le nombre -d’unité d’un bien particulier que les consommateurs sont disposés à acheter durant une période de temps donnée sous des conditions déterminées. Le produit : est tout ce qui peut être offert sur le marché et qui est apte à satisfaire un besoin ou un désir. L’échange : une opération qui consiste à obtenir de quelqu’un un produit désiré en lui en offrant quelque chose en retour. La transaction : un acte par lequel au moins deux parties concrétisent un accort d’échange de valeur. La relation : la manière de concevoir l’échange de valeur avec un client dans le but d’établir, d’enrichir et de consolider les liens d’affaires personnalisés et durables pour mieux répondre à l’ensemble de ses besoins. La valeur d’un bien ou d’un service : est sa capacité à satisfaire les besoins à n prix raisonnable. La qualité totale : consiste pour l’entreprise à améliorer ses procédés de fabrication dans le but d’offrir un produit ou service exempte de tout défaut. Le marché : est l’ensemble des acheteurs actuels et potentiels d’un produit. C’est la relation d’offre et la demande. Potentiels : les personnes qui sont susceptible d’acheter le produit. Inped & Demos M. CHITTI M. Page 3 Résumé pédagogique Marketing HISTORIQUE DE L’ECONOMIE...

Words: 15162 - Pages: 61